La République arabe sahraouie démocratique (RASD), célébrera, aujourd'hui, le 35e anniversaire de la proclamation de l'Unité nationale sahraouie. La date du 12 octobre 1975, considérée comme l'un des principaux acquis nationaux sahraouis, constitue aux yeux de la population non seulement un évènement historique, mais aussi une date qui a été un tournant décisif dans sa lutte contre l'occupation. En effet, comme à chaque année, la population commémorera cette date dans la région de Mijek qui se situe dans les territoires libérés du Sahara Occidental. Plusieurs évènements sont programmés et de nombreux participants, tant locaux qu'internationaux, y prendront part également, a-t-on appris auprès de l'ambassade de la. RASD à Alger. Le programme des festivités, lui aussi, sera varié et riche avec notamment des parades. Il a par ailleurs été indiqué qu'un nombre important de médias étrangers est attendu pour y prendre part et couvrir l'évènement. La célébration intervient, rappelle-t-on, au moment où la cause sahraouie connaît un soutien massif de la communauté civile internationale, des ONG des droits de l'Hommes qui dénoncent fermement la répression subie par la population sahraouie des territoires occupées par les forces de sécurité marocaines. En outre, une importante délégation de parlementaires britanniques a remis, en fin de semaine à Londres, une lettre au Premier ministre David Cameron. Dans cette missive, les parlementaires lui demandent d'exercer des pressions diplomatiques sur Rabat en vue d'une libération inconditionnelle de trois détenus sahraouis. Les détenus en question, Brahim Dahane, Ali Salem Tamek et Hamadi Naciri, avaient été arrêtés à Casablanca, il y a un an, jour par jour, par les forces coloniales et sont accusés de trahison, un délit menant droit à la peine de mort, indique l'Agence de presse sahraouie (SPS). Dans un article publié par le quotidien britannique The Guardian, il est dénoncé cet emprisonnement à tort, assurant, par ailleurs, que les trois détenus « n'ont commis aucun crime et doivent par conséquent être relâchés », a rapporté SPS. Le 12 octobre 1975, la majorité des membres de l'ancienne djemaa (assemblée générale sahraouie des notables, mise en place par l'Espagne) se sont réunis près d'Aïn Ben Tili avec les dirigeants du Front Polisario pour sceller l'unité face à la menace de l'invasion marocaine. La République arabe sahraouie démocratique (RASD), célébrera, aujourd'hui, le 35e anniversaire de la proclamation de l'Unité nationale sahraouie. La date du 12 octobre 1975, considérée comme l'un des principaux acquis nationaux sahraouis, constitue aux yeux de la population non seulement un évènement historique, mais aussi une date qui a été un tournant décisif dans sa lutte contre l'occupation. En effet, comme à chaque année, la population commémorera cette date dans la région de Mijek qui se situe dans les territoires libérés du Sahara Occidental. Plusieurs évènements sont programmés et de nombreux participants, tant locaux qu'internationaux, y prendront part également, a-t-on appris auprès de l'ambassade de la. RASD à Alger. Le programme des festivités, lui aussi, sera varié et riche avec notamment des parades. Il a par ailleurs été indiqué qu'un nombre important de médias étrangers est attendu pour y prendre part et couvrir l'évènement. La célébration intervient, rappelle-t-on, au moment où la cause sahraouie connaît un soutien massif de la communauté civile internationale, des ONG des droits de l'Hommes qui dénoncent fermement la répression subie par la population sahraouie des territoires occupées par les forces de sécurité marocaines. En outre, une importante délégation de parlementaires britanniques a remis, en fin de semaine à Londres, une lettre au Premier ministre David Cameron. Dans cette missive, les parlementaires lui demandent d'exercer des pressions diplomatiques sur Rabat en vue d'une libération inconditionnelle de trois détenus sahraouis. Les détenus en question, Brahim Dahane, Ali Salem Tamek et Hamadi Naciri, avaient été arrêtés à Casablanca, il y a un an, jour par jour, par les forces coloniales et sont accusés de trahison, un délit menant droit à la peine de mort, indique l'Agence de presse sahraouie (SPS). Dans un article publié par le quotidien britannique The Guardian, il est dénoncé cet emprisonnement à tort, assurant, par ailleurs, que les trois détenus « n'ont commis aucun crime et doivent par conséquent être relâchés », a rapporté SPS. Le 12 octobre 1975, la majorité des membres de l'ancienne djemaa (assemblée générale sahraouie des notables, mise en place par l'Espagne) se sont réunis près d'Aïn Ben Tili avec les dirigeants du Front Polisario pour sceller l'unité face à la menace de l'invasion marocaine.