Il semble que le Premier ministre, qui présentera ce jeudi à l'APN la déclaration de politique générale, est attendu de pied ferme par les députés des partis de l'opposition. Ahmed Ouyahia aura certainement à entendre d'acerbes critiques de leur part. Il semble que le Premier ministre, qui présentera ce jeudi à l'APN la déclaration de politique générale, est attendu de pied ferme par les députés des partis de l'opposition. Ahmed Ouyahia aura certainement à entendre d'acerbes critiques de leur part. La sortie du Premier ministre jeudi prochain constituera, à coup sûr, le premier événement politique majeur de la rentrée sociale et politique. Ce d'autant qu'Ahmed Ouyahia ne s'est pas adressé aux députés depuis presque deux ans maintenant. En effet, pour rappel, c'était au mois de décembre 2008, soit au lendemain de la révision de la Constitution intervenue le 12 novembre, qu'Ahmed Ouyahia s'est présenté devant les députés à l'occasion de la présentation du plan d'action du gouvernement. Cette fois-ci, il se conforme à une autre obligation constitutionnelle. L'article 84 de la Constitution stipule ainsi que « le gouvernement présente annuellement à l'Assemblée populaire nationale une déclaration de politique générale. La déclaration de politique générale donne lieu à un débat sur l'activité du gouvernement. Ce débat peut s'achever par une résolution. Il peut également donner lieu au dépôt d'une motion de censure ….. ». Cette dernière option n'étant point envisagée pour la simple raison que le Premier ministre dispose du soutien des députés des trois partis de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le FLN, le RND et le MSP qui détiennent la majorité absolue des voix dans la Chambre basse. Il ne restera alors aux députés des partis de l'opposition qu'à se distinguer par des interventions à travers lesquelles ils ne manqueront certainement pas d'essayer d'acculer le premier ministre sur nombre de dossiers, mais aussi de contester les chiffres qu'il présentera dans sa déclaration de politique générale. «En tant que parti d'opposition, nous allons soulever les vrais préoccupations des citoyens car le gouvernement va essayer de maquiller les vérités en donnant des chiffres de l'office national des statistiques. Un organisme qui n'a aucune crédibilité. Donc tout ce que va présenter le gouvernement va reposer sur du faux, car seul un organisme indépendant et crédible peut donner des chiffres fiables » a indiqué le chef du groupe parlementaire du RCD Athmane Maazouz, contacté hier estime que «le gouvernement va essayer d'occulter les vrais problèmes auxquels fait face le pays, à l'exemple de la corruption. C'est pourquoi les députés du RCD vont saisir cette opportunité pour soulever les vraies préoccupations des citoyens». Le secretaire général du mouvement Ennahda, Fateh Rebai, a été très nuancé et réservé dans ses propos même s'il est certain que les cinq députés de ce parti ne vont nullement rater cette occasion pour dire « leurs vérités » au Premier ministre. Ainsi pour Fateh Rebai que nous avons joint hier, « la présentation de la déclaration de politique générale est un acte constitutionnel et c'est pourquoi nous espérons que Premier ministre souscrive à cette obligation chaque année et non pas de manière clignotante seulement, comme c'est le cas prestement ». Notre interlocuteur, qui a aussi souligné que « les députés du mouvement vont enregistrer leurs remarques sur le contenu de cette déclaration, comme ils vont certainement soulever les préoccupations des algériens » a quelque peu égratigné le gouvernent lorsque il a ajouté que «son mouvement reste convaincu que l'institution exécutive est hégemonique face à l'institution législative contrairement aux dispositions de la Constitution qui consacrent le principe de la séparation des pouvoirs». Enfin, le secretaire général d'Ennahda a espéré que « les chiffres que présentera Ahmed Ouyahia reflètent la réalité et ne soient pas tronqués ». Il est de même évident que les députés du mouvement El Islah et à un degré moindre du FNA que Moussa Touati présente comme un parti d'opposition ainsi peut être ceux affiliés au mouvement dissident du MSP, vont eux aussi hausser le ton ce d'autant que les débats seront retransmis en direct à la télévision. Mais la grande inconnue, estiment d'ores et déjà nombre d'observateurs, est celle relative à l'attitude qu'adopteront les députés du Parti des travailleurs. Un parti, pour rappel, qui a conclu un accord politique avec le RND, le parti d'Ahmed Ouyahia. Louisa Hanoune et les députés de ce parti vont-ils adopter une position conciliante à l'égard du Premier ministre ou, en revanche, donner libre cours à leurs critiques ? Nous le saurons dans les quelques jours à venir. La sortie du Premier ministre jeudi prochain constituera, à coup sûr, le premier événement politique majeur de la rentrée sociale et politique. Ce d'autant qu'Ahmed Ouyahia ne s'est pas adressé aux députés depuis presque deux ans maintenant. En effet, pour rappel, c'était au mois de décembre 2008, soit au lendemain de la révision de la Constitution intervenue le 12 novembre, qu'Ahmed Ouyahia s'est présenté devant les députés à l'occasion de la présentation du plan d'action du gouvernement. Cette fois-ci, il se conforme à une autre obligation constitutionnelle. L'article 84 de la Constitution stipule ainsi que « le gouvernement présente annuellement à l'Assemblée populaire nationale une déclaration de politique générale. La déclaration de politique générale donne lieu à un débat sur l'activité du gouvernement. Ce débat peut s'achever par une résolution. Il peut également donner lieu au dépôt d'une motion de censure ….. ». Cette dernière option n'étant point envisagée pour la simple raison que le Premier ministre dispose du soutien des députés des trois partis de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le FLN, le RND et le MSP qui détiennent la majorité absolue des voix dans la Chambre basse. Il ne restera alors aux députés des partis de l'opposition qu'à se distinguer par des interventions à travers lesquelles ils ne manqueront certainement pas d'essayer d'acculer le premier ministre sur nombre de dossiers, mais aussi de contester les chiffres qu'il présentera dans sa déclaration de politique générale. «En tant que parti d'opposition, nous allons soulever les vrais préoccupations des citoyens car le gouvernement va essayer de maquiller les vérités en donnant des chiffres de l'office national des statistiques. Un organisme qui n'a aucune crédibilité. Donc tout ce que va présenter le gouvernement va reposer sur du faux, car seul un organisme indépendant et crédible peut donner des chiffres fiables » a indiqué le chef du groupe parlementaire du RCD Athmane Maazouz, contacté hier estime que «le gouvernement va essayer d'occulter les vrais problèmes auxquels fait face le pays, à l'exemple de la corruption. C'est pourquoi les députés du RCD vont saisir cette opportunité pour soulever les vraies préoccupations des citoyens». Le secretaire général du mouvement Ennahda, Fateh Rebai, a été très nuancé et réservé dans ses propos même s'il est certain que les cinq députés de ce parti ne vont nullement rater cette occasion pour dire « leurs vérités » au Premier ministre. Ainsi pour Fateh Rebai que nous avons joint hier, « la présentation de la déclaration de politique générale est un acte constitutionnel et c'est pourquoi nous espérons que Premier ministre souscrive à cette obligation chaque année et non pas de manière clignotante seulement, comme c'est le cas prestement ». Notre interlocuteur, qui a aussi souligné que « les députés du mouvement vont enregistrer leurs remarques sur le contenu de cette déclaration, comme ils vont certainement soulever les préoccupations des algériens » a quelque peu égratigné le gouvernent lorsque il a ajouté que «son mouvement reste convaincu que l'institution exécutive est hégemonique face à l'institution législative contrairement aux dispositions de la Constitution qui consacrent le principe de la séparation des pouvoirs». Enfin, le secretaire général d'Ennahda a espéré que « les chiffres que présentera Ahmed Ouyahia reflètent la réalité et ne soient pas tronqués ». Il est de même évident que les députés du mouvement El Islah et à un degré moindre du FNA que Moussa Touati présente comme un parti d'opposition ainsi peut être ceux affiliés au mouvement dissident du MSP, vont eux aussi hausser le ton ce d'autant que les débats seront retransmis en direct à la télévision. Mais la grande inconnue, estiment d'ores et déjà nombre d'observateurs, est celle relative à l'attitude qu'adopteront les députés du Parti des travailleurs. Un parti, pour rappel, qui a conclu un accord politique avec le RND, le parti d'Ahmed Ouyahia. Louisa Hanoune et les députés de ce parti vont-ils adopter une position conciliante à l'égard du Premier ministre ou, en revanche, donner libre cours à leurs critiques ? Nous le saurons dans les quelques jours à venir.