Le Premier ministre était loin d'afficher, hier à l'APN, la moindre inquiétude, tant il semble avoir convaincu lorsqu'il a présenté, jeudi dernier, la déclaration de politique générale. En effet, les débats autour de ce document, qui portaient notamment sur le bilan de l'activité du gouvernement durant 18 mois, soit de janvier 2009 à juin 2010, ont globalement étaient favorables à l'œuvre de l'Exécutif. Et même les députés du FLN, le parti qui détient le plus grand nombre de sièges à la chambre basse, ont finalement joint leurs voix à celles des élus du RND et du MSP, pour encenser le bilan du gouvernement. En somme, les députés des trois partis de l'Alliance présidentielle ont fait bloc derrière le Premier ministre. Il faut dire qu'à la veille du débat général, beaucoup d'observateurs ont prédit des attaques en règle des députés du FLN contre le bilan d'Ahmed Ouyahia et ce, conformément aux instructions que leur aurait donné le secrétaire général du parti . Car à la veille de la présentation par Ahmed Ouyahia de la déclaration de politique générale, soit le mercredi, Abdelaziz Belkhadem a réuni les parlementaires du FLN. Le patron du FLN n'a pas, d'après ce qui a filtré de cette rencontre tenue à huis clos, été particulièrement tendre avec le Premier ministre. Belkhadem a formellement accusé Ahmed Ouyahia, en effet, d'avoir truffé sa déclaration de politique générale de chiffres erronés et de contre vérités. Par conséquent, il a recommandé à ses députés de tenir un langage franc et ne pas hésiter à formuler les critiques qui s'imposent. Mais apparemment, ces instructions n'ont pas été suivies à la lettre puisque l'on n'a relevé aucune animosité des députés du vieux parti à l'encontre du bilan de 18 mois d'activité du Premier ministre.Tous les intervenants affiliés au parti ont plutôt mis en avant les aspects positifs ménageant ainsi Ahmed Ouyahia qui écoutait les interventions avec grande sérénité. Il en est ainsi, à titre l'exemple, des interventions de Salima Athmani et de Saliha Djeffal qui ont toutes les deux mis en exergue les avancées réalisées depuis 18 mois. Elles ont ainsi repris les chiffres avancés par Ahmed Ouyahia dans la déclaration de politique générale. Certes certains intervenants du FLN se distinguaient par une relative liberté de ton puisqu'ils n'ont pas manqué de faire cas de certains problèmes auxquels sont confrontés les citoyens. Il en est ainsi de Abderrahmane Sehili qui a évoqué la question du manque de liquidités au niveau des bureaux de poste en demandant des explications au Premier ministre. Cependant certains députés du vieux parti ont, sans doute à dessein, sciemment souligné que le programme mis en application est celui du président de la République et ce, comme pour dire que le Premier ministre n'a aucun mérite. Le députés du RND, le parti du Premier ministre, ont, quant à eux, apporté un franc soutien à l'action du Premier ministre en particulier et du gouvernement en général. Boussouf Ali a ainsi mis en relief le retour à la paix et ce, grâce à la politique de réconciliation nationale qui a aussi permis, selon lui, de « régler la question des disparus ». Et comme l'a déjà indiqué Ouyahia, le député Torchi Boudjemaa a aussi critiqué certains investisseurs étrangers et a plaidé, partant, en faveur de l'investissement national. Dans ce concert de voix favorables, il faut dire qu'il était difficile aux députés des partis dits de l'opposition, dont la tonalité des propos était différente de celle des députés des trois partis de l'Alliance présidentielle, de faire entendre leurs voix. Car les députés du Parti des travailleurs et à un degré moindre ceux du FNA ont été relativement critiques à l'égard de l'action du gouvernement. Kamal Djaafar du Parti des travailleurs a ainsi épinglé la politique de cession des actifs des entreprises publiques à certains partenaires étrangers en donnant l'exemple d'ArcelorMittal. Il a aussi dénoncé le bradage du patrimoine des entreprises publiques. De son côté, et apparemment non content de la mobilisation supplémentaire de plus de 130 milliards de dollars pour la réalisation des projets du programme 2005-2009, le député du FNA, Ziani Abdelkader, qui a imputé les retards de réalisation à la bureaucratie et au laxisme, a expressément recommandé au gouvernement de mettre fin à cette situation fort préjudiciable. Le Premier ministre était loin d'afficher, hier à l'APN, la moindre inquiétude, tant il semble avoir convaincu lorsqu'il a présenté, jeudi dernier, la déclaration de politique générale. En effet, les débats autour de ce document, qui portaient notamment sur le bilan de l'activité du gouvernement durant 18 mois, soit de janvier 2009 à juin 2010, ont globalement étaient favorables à l'œuvre de l'Exécutif. Et même les députés du FLN, le parti qui détient le plus grand nombre de sièges à la chambre basse, ont finalement joint leurs voix à celles des élus du RND et du MSP, pour encenser le bilan du gouvernement. En somme, les députés des trois partis de l'Alliance présidentielle ont fait bloc derrière le Premier ministre. Il faut dire qu'à la veille du débat général, beaucoup d'observateurs ont prédit des attaques en règle des députés du FLN contre le bilan d'Ahmed Ouyahia et ce, conformément aux instructions que leur aurait donné le secrétaire général du parti . Car à la veille de la présentation par Ahmed Ouyahia de la déclaration de politique générale, soit le mercredi, Abdelaziz Belkhadem a réuni les parlementaires du FLN. Le patron du FLN n'a pas, d'après ce qui a filtré de cette rencontre tenue à huis clos, été particulièrement tendre avec le Premier ministre. Belkhadem a formellement accusé Ahmed Ouyahia, en effet, d'avoir truffé sa déclaration de politique générale de chiffres erronés et de contre vérités. Par conséquent, il a recommandé à ses députés de tenir un langage franc et ne pas hésiter à formuler les critiques qui s'imposent. Mais apparemment, ces instructions n'ont pas été suivies à la lettre puisque l'on n'a relevé aucune animosité des députés du vieux parti à l'encontre du bilan de 18 mois d'activité du Premier ministre.Tous les intervenants affiliés au parti ont plutôt mis en avant les aspects positifs ménageant ainsi Ahmed Ouyahia qui écoutait les interventions avec grande sérénité. Il en est ainsi, à titre l'exemple, des interventions de Salima Athmani et de Saliha Djeffal qui ont toutes les deux mis en exergue les avancées réalisées depuis 18 mois. Elles ont ainsi repris les chiffres avancés par Ahmed Ouyahia dans la déclaration de politique générale. Certes certains intervenants du FLN se distinguaient par une relative liberté de ton puisqu'ils n'ont pas manqué de faire cas de certains problèmes auxquels sont confrontés les citoyens. Il en est ainsi de Abderrahmane Sehili qui a évoqué la question du manque de liquidités au niveau des bureaux de poste en demandant des explications au Premier ministre. Cependant certains députés du vieux parti ont, sans doute à dessein, sciemment souligné que le programme mis en application est celui du président de la République et ce, comme pour dire que le Premier ministre n'a aucun mérite. Le députés du RND, le parti du Premier ministre, ont, quant à eux, apporté un franc soutien à l'action du Premier ministre en particulier et du gouvernement en général. Boussouf Ali a ainsi mis en relief le retour à la paix et ce, grâce à la politique de réconciliation nationale qui a aussi permis, selon lui, de « régler la question des disparus ». Et comme l'a déjà indiqué Ouyahia, le député Torchi Boudjemaa a aussi critiqué certains investisseurs étrangers et a plaidé, partant, en faveur de l'investissement national. Dans ce concert de voix favorables, il faut dire qu'il était difficile aux députés des partis dits de l'opposition, dont la tonalité des propos était différente de celle des députés des trois partis de l'Alliance présidentielle, de faire entendre leurs voix. Car les députés du Parti des travailleurs et à un degré moindre ceux du FNA ont été relativement critiques à l'égard de l'action du gouvernement. Kamal Djaafar du Parti des travailleurs a ainsi épinglé la politique de cession des actifs des entreprises publiques à certains partenaires étrangers en donnant l'exemple d'ArcelorMittal. Il a aussi dénoncé le bradage du patrimoine des entreprises publiques. De son côté, et apparemment non content de la mobilisation supplémentaire de plus de 130 milliards de dollars pour la réalisation des projets du programme 2005-2009, le député du FNA, Ziani Abdelkader, qui a imputé les retards de réalisation à la bureaucratie et au laxisme, a expressément recommandé au gouvernement de mettre fin à cette situation fort préjudiciable.