Les députés des deux partis se sont échangés d'acerbes propos, hier, à l'APN, à l'occasion du dernier jour du débat portant sur la loi de finances 2011. Aux tirs croisés des députés du RCD sur le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ceux du RND ne sont pas restés les bras croisés et ont répondu du tac au tac. Les députés des deux partis se sont échangés d'acerbes propos, hier, à l'APN, à l'occasion du dernier jour du débat portant sur la loi de finances 2011. Aux tirs croisés des députés du RCD sur le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ceux du RND ne sont pas restés les bras croisés et ont répondu du tac au tac. Entre le RND et le RCD la guerre est désormais ouverte. Les députés des deux partis se sont, en effet, échangés de vifs propos, hier, à l'APN, à l'occasion du dernier jour du débat portant sur la loi de finances 2011. Aux tirs croisés des députés du RCD sur le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ceux du RND ne sont pas restés les bras croisés et ont répondu du tac au tac. Nouredine Ait Hamouda, vice-président de l'APN, donne le ton lorsque, s'attaquant au Premier ministre, il rappelle l'épisode des ponctions sur les salaires opérées en 1996 par Ahmed Ouyahia, alors qu'il était chef de gouvernement. Il l'a aussi critiqué pour avoir fait la « promotion de certains ex-cadres du RCD». Ait Hamouda faisait certainement allusion à Khalida Toumi, qui a déserté les rangs du pari de Sadi Sadi au tout début de la décennie en cours avant d'être nommée au gouvernement. Poursuivant son sévère réquisitoire contre la politique d'Ahmed Ouyahia, ce député du RCD a indiqué que sur les 129,4 milliards de dinars consacrés à la wilaya de Tizi Ouzou dans le cadre du plan de développement communal (PCD) durant la période allant de 2005 à 2009, seulement 19 milliards de dinars, soit 19% de l'ensemble de cette enveloppe financière, ont été effectivement dépensés. « C'est cela la guerre économique contre la Kabylie» a-t-il martelé. C'est dans cette même veine qu'ont abondé les quatre autres députés du RCD, à savoir Leila Hadj Arab, Mohamed Khendak, Mohamed Tahar Besbés ainsi qu'Arezki Aider, qui ont tous fait cas de l'abandon de la Kabyle par le gouvernement. Faisant référence à Ahmed Ouyahia, Mohamed Khendak dira que «le peuple algérien ne lui demande que de trouver des solutions aux différents maux que vit la société». «Ces gens là aiment apparaître comme des opposants et critiquer tout ce qui se fait et c'est çà la politique politicienne» a alors répliqué sèchement à ces attaques Sedik Chiheb, député du RND et vice-président de l'APN. Chiheb dira en outre que «pour nous l'allégeance doit se faire à la patrie, ce qui est notre cas, et non à des parties d'outre mer et c'est là où réside toute la différence entre nous». Il a aussi accusé les députés du RCD de vouloir constamment faire de la Kabylie une « région martyre» alors qu'elle bénéfice d'importants programmes de développements à l'instar d'autres régions du pays. Enfonçant davantage le clou, il dira qu'« il y a des éléments infiltrés qui occupent des postes de responsabilité ce qui leur permet d'entraver et de détruire tous les efforts de développement dans la région ». Rappelant que ce parti détient la majorité dans les assemblées élues de cette région, Sedik Chiheb a indiqué qu'on respecte tous les avis, mais chacun doit regarder sa propre image. Il a enfin reconnu que la gestion des affaires publiques nécessite une grande volonté et que son parti ainsi que ses partenaires au sein de l'Alliance présidentielle n'ont eu de cesse d'évoquer les problèmes qui existent et les insuffisances en matière de gestion. Benhalima Boutouigua, qui a précédé Chiheb, n'a pas, lui aussi, raté l'occasion de répliquer aux attaques frontales des élus des députés contre le Premier ministre qui est aussi, faut-il le rappeler, le secrétaire général du RND. « Nous avons tous des dossiers qu'on peut exhiber à tout moment» a-t-il affirmé ajoutant que «le peuple vous rejette». Djoudi, député RND de Bordj Bou Arreridj, s'est lui attaqué au secrétaire général du RCD, Said Sadi, lequel, a t-il rappelé, est connu pour ses « retournements » politiques. Il a donné l'exemple de son franc soutien à Bouteflika avant de se retourner contre lui. Rappelons que cette guerre entre les députés des deux partis s'est déclenchée lorsque le chef du groupe parlementaire du RCD a tiré à boulets rouges sur le Premier ministre affirmant que « son parti fera tout pour écourter la carrière politique d'Ahmed Ouyahia». Celui-ci a, à l'occasion de sa réponse aux questionnements des députés, énoncées lors du débat sur la déclaration de politique générale, réagi en formulant toute une serie de critiques et reproches au RCD. Entre le RND et le RCD la guerre est désormais ouverte. Les députés des deux partis se sont, en effet, échangés de vifs propos, hier, à l'APN, à l'occasion du dernier jour du débat portant sur la loi de finances 2011. Aux tirs croisés des députés du RCD sur le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ceux du RND ne sont pas restés les bras croisés et ont répondu du tac au tac. Nouredine Ait Hamouda, vice-président de l'APN, donne le ton lorsque, s'attaquant au Premier ministre, il rappelle l'épisode des ponctions sur les salaires opérées en 1996 par Ahmed Ouyahia, alors qu'il était chef de gouvernement. Il l'a aussi critiqué pour avoir fait la « promotion de certains ex-cadres du RCD». Ait Hamouda faisait certainement allusion à Khalida Toumi, qui a déserté les rangs du pari de Sadi Sadi au tout début de la décennie en cours avant d'être nommée au gouvernement. Poursuivant son sévère réquisitoire contre la politique d'Ahmed Ouyahia, ce député du RCD a indiqué que sur les 129,4 milliards de dinars consacrés à la wilaya de Tizi Ouzou dans le cadre du plan de développement communal (PCD) durant la période allant de 2005 à 2009, seulement 19 milliards de dinars, soit 19% de l'ensemble de cette enveloppe financière, ont été effectivement dépensés. « C'est cela la guerre économique contre la Kabylie» a-t-il martelé. C'est dans cette même veine qu'ont abondé les quatre autres députés du RCD, à savoir Leila Hadj Arab, Mohamed Khendak, Mohamed Tahar Besbés ainsi qu'Arezki Aider, qui ont tous fait cas de l'abandon de la Kabyle par le gouvernement. Faisant référence à Ahmed Ouyahia, Mohamed Khendak dira que «le peuple algérien ne lui demande que de trouver des solutions aux différents maux que vit la société». «Ces gens là aiment apparaître comme des opposants et critiquer tout ce qui se fait et c'est çà la politique politicienne» a alors répliqué sèchement à ces attaques Sedik Chiheb, député du RND et vice-président de l'APN. Chiheb dira en outre que «pour nous l'allégeance doit se faire à la patrie, ce qui est notre cas, et non à des parties d'outre mer et c'est là où réside toute la différence entre nous». Il a aussi accusé les députés du RCD de vouloir constamment faire de la Kabylie une « région martyre» alors qu'elle bénéfice d'importants programmes de développements à l'instar d'autres régions du pays. Enfonçant davantage le clou, il dira qu'« il y a des éléments infiltrés qui occupent des postes de responsabilité ce qui leur permet d'entraver et de détruire tous les efforts de développement dans la région ». Rappelant que ce parti détient la majorité dans les assemblées élues de cette région, Sedik Chiheb a indiqué qu'on respecte tous les avis, mais chacun doit regarder sa propre image. Il a enfin reconnu que la gestion des affaires publiques nécessite une grande volonté et que son parti ainsi que ses partenaires au sein de l'Alliance présidentielle n'ont eu de cesse d'évoquer les problèmes qui existent et les insuffisances en matière de gestion. Benhalima Boutouigua, qui a précédé Chiheb, n'a pas, lui aussi, raté l'occasion de répliquer aux attaques frontales des élus des députés contre le Premier ministre qui est aussi, faut-il le rappeler, le secrétaire général du RND. « Nous avons tous des dossiers qu'on peut exhiber à tout moment» a-t-il affirmé ajoutant que «le peuple vous rejette». Djoudi, député RND de Bordj Bou Arreridj, s'est lui attaqué au secrétaire général du RCD, Said Sadi, lequel, a t-il rappelé, est connu pour ses « retournements » politiques. Il a donné l'exemple de son franc soutien à Bouteflika avant de se retourner contre lui. Rappelons que cette guerre entre les députés des deux partis s'est déclenchée lorsque le chef du groupe parlementaire du RCD a tiré à boulets rouges sur le Premier ministre affirmant que « son parti fera tout pour écourter la carrière politique d'Ahmed Ouyahia». Celui-ci a, à l'occasion de sa réponse aux questionnements des députés, énoncées lors du débat sur la déclaration de politique générale, réagi en formulant toute une serie de critiques et reproches au RCD.