Plusieurs milliers de "chemises rouges", qui réclament la démission du premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva, ont à nouveau manifesté dimanche, à Ayutthaya, dans le centre du pays. Selon la police, 3 000 personnes se sont rassemblées dans le stade de la ville en début d'après-midi alors que le rassemblement doit se poursuivre jusque tard dans la soirée, avec notamment des discours de responsables du principal parti d'opposition Puea Thai. Plus de 1 000 policiers étaient déployés pour assurer la sécurité. "Jusqu'à maintenant, la situation est normale, il n'y a aucun signe de troubles", a commenté un colonel de la police locale. Dimanche dernier, 6 000 "rouges" avaient défilé à Bangkok. Et le 19 septembre, pour marquer le 4e anniversaire du coup d'Etat qui avait renversé leur "idole", l'ancien premier ministre Thaksin Shinawatra, environ 9 000 "rouges" avaient manifesté à Bangkok et à Chiang Mai (nord), ville natale de Thaksin. LCes commémorations étaient le plus important mouvement des "rouges" depuis la fin de la crise du printemps. Entre mars et mai dernier, les "chemises rouges" avaient occupé Bangkok pour réclamer la démission du premier ministre, au nom des masses rurales et populaires du pays. Cette crise, la plus grave qu'ait connue la Thaïlande moderne, avait fait au total 91 morts et 1 900 blessés. L'état d'urgence est toujours en vigueur dans la capitale et trois autres provinces, mais pas celle d'Ayutthaya. Cette mesure d'exception interdit les rassemblements de plus de cinq personnes et permet à la police et à l'armée de détenir un suspect pendant trente jours sans mandat judiciaire. Plusieurs milliers de "chemises rouges", qui réclament la démission du premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva, ont à nouveau manifesté dimanche, à Ayutthaya, dans le centre du pays. Selon la police, 3 000 personnes se sont rassemblées dans le stade de la ville en début d'après-midi alors que le rassemblement doit se poursuivre jusque tard dans la soirée, avec notamment des discours de responsables du principal parti d'opposition Puea Thai. Plus de 1 000 policiers étaient déployés pour assurer la sécurité. "Jusqu'à maintenant, la situation est normale, il n'y a aucun signe de troubles", a commenté un colonel de la police locale. Dimanche dernier, 6 000 "rouges" avaient défilé à Bangkok. Et le 19 septembre, pour marquer le 4e anniversaire du coup d'Etat qui avait renversé leur "idole", l'ancien premier ministre Thaksin Shinawatra, environ 9 000 "rouges" avaient manifesté à Bangkok et à Chiang Mai (nord), ville natale de Thaksin. LCes commémorations étaient le plus important mouvement des "rouges" depuis la fin de la crise du printemps. Entre mars et mai dernier, les "chemises rouges" avaient occupé Bangkok pour réclamer la démission du premier ministre, au nom des masses rurales et populaires du pays. Cette crise, la plus grave qu'ait connue la Thaïlande moderne, avait fait au total 91 morts et 1 900 blessés. L'état d'urgence est toujours en vigueur dans la capitale et trois autres provinces, mais pas celle d'Ayutthaya. Cette mesure d'exception interdit les rassemblements de plus de cinq personnes et permet à la police et à l'armée de détenir un suspect pendant trente jours sans mandat judiciaire.