Les Etats-Unis ont affiché un déficit budgétaire annuel de plus d'un milliard de de dollars pour l'exercice terminé le 30 septembre 2010, a annoncé, vendredi, le Département du Trésor. L'exercice budgétaire annuel s'étalant du 1er octobre 2009 au 30 septembre 2010, le trou du budget s'est ainsi élevé à 1.294 milliards de dollars contre un déficit 1.416 milliards de dollars en 2009, alors que le taux de chômage devrait dépasser les 9 % jusqu'en 2011. Ce qui traduit la difficulté de la réduction du déficit budgétaire en dépit de la reprise économique mondiale qui devait stimuler les bénéfices des sociétés et, par ricochet, engendrer plus de recettes fiscales. Commentant ces chiffres, le secrétaire au Trésor, Timothy F. Geithner, a souligné que les Etats-Unis avaient encore ''un long chemin à parcourir pour redresser la situation et faire face aux déficits à long terme causés par la crise". Le Département du Trésor finance le déficit à travers la fiscalité et les emprunts sur les marchés financiers, alors que la dette publique s'élève à plus de 13 mille milliards de dollars, dépassant la taille de l'économie du pays. Rien que pour le mois de septembre, le déficit budgétaire s'était chiffré à 34,5 milliards de dollars, contre 45,2 milliards de dollars en septembre 2009, selon le Trésor. Les dépenses fédérales ont diminué de 1,8 % pour l'exercice 2010 à 3.456 milliards de dollars dans le cadre, notamment, des dépenses liées à la crise financière. Les recettes fiscales de 2010 et les autres revenus ont augmenté de 2,7 % à 2.162 milliards de dollars, selon les statistiques du Trésor. A ce sujet, le president de la Federal Reserve, Ben S. Bernanke, avait déclaré récemment qu'il était ''extrêmement important que nous mettions la politique budgétaire américaine sur une trajectoire viable", ajoutant que le Congres devrait envisager d'adopter des règles qui limitent les dépenses fédérales ou de la dette. "La seule vraie question" est de savoir si des ajustements d'impôts et de dépenses proviennent d'un ''processus soigné et mûrement réfléchi'' ou d'une ''réponse rapide et douloureuse à une crise financière réelle", a-t-il mis en garde. En attendant, les recommandations de la commission du président Barack Obama sur la réduction de la dette sont attendues pour le 1er décembre prochain. Les Etats-Unis ont affiché un déficit budgétaire annuel de plus d'un milliard de de dollars pour l'exercice terminé le 30 septembre 2010, a annoncé, vendredi, le Département du Trésor. L'exercice budgétaire annuel s'étalant du 1er octobre 2009 au 30 septembre 2010, le trou du budget s'est ainsi élevé à 1.294 milliards de dollars contre un déficit 1.416 milliards de dollars en 2009, alors que le taux de chômage devrait dépasser les 9 % jusqu'en 2011. Ce qui traduit la difficulté de la réduction du déficit budgétaire en dépit de la reprise économique mondiale qui devait stimuler les bénéfices des sociétés et, par ricochet, engendrer plus de recettes fiscales. Commentant ces chiffres, le secrétaire au Trésor, Timothy F. Geithner, a souligné que les Etats-Unis avaient encore ''un long chemin à parcourir pour redresser la situation et faire face aux déficits à long terme causés par la crise". Le Département du Trésor finance le déficit à travers la fiscalité et les emprunts sur les marchés financiers, alors que la dette publique s'élève à plus de 13 mille milliards de dollars, dépassant la taille de l'économie du pays. Rien que pour le mois de septembre, le déficit budgétaire s'était chiffré à 34,5 milliards de dollars, contre 45,2 milliards de dollars en septembre 2009, selon le Trésor. Les dépenses fédérales ont diminué de 1,8 % pour l'exercice 2010 à 3.456 milliards de dollars dans le cadre, notamment, des dépenses liées à la crise financière. Les recettes fiscales de 2010 et les autres revenus ont augmenté de 2,7 % à 2.162 milliards de dollars, selon les statistiques du Trésor. A ce sujet, le president de la Federal Reserve, Ben S. Bernanke, avait déclaré récemment qu'il était ''extrêmement important que nous mettions la politique budgétaire américaine sur une trajectoire viable", ajoutant que le Congres devrait envisager d'adopter des règles qui limitent les dépenses fédérales ou de la dette. "La seule vraie question" est de savoir si des ajustements d'impôts et de dépenses proviennent d'un ''processus soigné et mûrement réfléchi'' ou d'une ''réponse rapide et douloureuse à une crise financière réelle", a-t-il mis en garde. En attendant, les recommandations de la commission du président Barack Obama sur la réduction de la dette sont attendues pour le 1er décembre prochain.