Dans cet entretien qu'il a bien voulu nous accorder en marge des assises nationale de la pêche et des resources halieutiques qui se sont déroulées à Alger les 17 et 18 du mois en cours le président de la chambre de la pêche de JIijel évoque les difficultés auxquelles sont confrontés les pêcheurs. Dans cet entretien qu'il a bien voulu nous accorder en marge des assises nationale de la pêche et des resources halieutiques qui se sont déroulées à Alger les 17 et 18 du mois en cours le président de la chambre de la pêche de JIijel évoque les difficultés auxquelles sont confrontés les pêcheurs. Midi Libre : Quelles sont vos impressions à l'issue de ces 2e assises sur la pêche et l'aquaculture ? Zaidi Ferhat : Durant ces assises, ce sont pratiquement les professionnels de la pêche qui ont posé les problèmes, mais c'est un espace de concertation important pour débattre de l'avenir du métier et améliorer les conditions de travail des pêcheurs. Il faut notamment résoudre les problèmes socioéconomiques des marins pêcheurs, car c'est une profession libérale privée, donc il devient impérieux de mettre en place un espace de couverture social tel que la CNAS. Dans quelles conditions de travail les pêcheurs exercent-ils leur métier ? Actuellement, ils ont le repos biologique, notamment pour ce qui est des chalutiers sachant qu'ils arrêtent le travail. Néanmoins ils veulent une caisse pour garantir leur situation professionnelle afin de couvrir et compenser les périodes d'inactivité qui atteignent parfois les 4 mois. La saison de travail commence en septembre et se termine en avril, soit 8 mois de travail seulement et plus de 90 jours d'inactivité. La situation socioéconomique des pêcheurs est-elle précaire ? Oui. Pour une personne mariée avec enfants à charge, sa famille arrive difficilement à survivre, mais il y a un manque de marins à présent. Le pêcheur a d'autres problèmes inhérents aux allocations familiales et aux primes de scolarité. Les problèmes des pêcheurs sont les mêmes que ceux des agriculteurs. Qu'en est–il de la maintenance ? Les pêcheurs sont souvent confrontés à des problèmes d'indisponibilité de la pièce de rechange, cependant, les difficultés persistent et se multiplient, car avant il n'y avait pas ces traquenards de pièces détachées alors que maintenant, les problèmes s'amplifient et deviennent plus complexes avec la dissolution de l'ECOREP qui nous vendaient des pièces de rechange. Midi Libre : Quelles sont vos impressions à l'issue de ces 2e assises sur la pêche et l'aquaculture ? Zaidi Ferhat : Durant ces assises, ce sont pratiquement les professionnels de la pêche qui ont posé les problèmes, mais c'est un espace de concertation important pour débattre de l'avenir du métier et améliorer les conditions de travail des pêcheurs. Il faut notamment résoudre les problèmes socioéconomiques des marins pêcheurs, car c'est une profession libérale privée, donc il devient impérieux de mettre en place un espace de couverture social tel que la CNAS. Dans quelles conditions de travail les pêcheurs exercent-ils leur métier ? Actuellement, ils ont le repos biologique, notamment pour ce qui est des chalutiers sachant qu'ils arrêtent le travail. Néanmoins ils veulent une caisse pour garantir leur situation professionnelle afin de couvrir et compenser les périodes d'inactivité qui atteignent parfois les 4 mois. La saison de travail commence en septembre et se termine en avril, soit 8 mois de travail seulement et plus de 90 jours d'inactivité. La situation socioéconomique des pêcheurs est-elle précaire ? Oui. Pour une personne mariée avec enfants à charge, sa famille arrive difficilement à survivre, mais il y a un manque de marins à présent. Le pêcheur a d'autres problèmes inhérents aux allocations familiales et aux primes de scolarité. Les problèmes des pêcheurs sont les mêmes que ceux des agriculteurs. Qu'en est–il de la maintenance ? Les pêcheurs sont souvent confrontés à des problèmes d'indisponibilité de la pièce de rechange, cependant, les difficultés persistent et se multiplient, car avant il n'y avait pas ces traquenards de pièces détachées alors que maintenant, les problèmes s'amplifient et deviennent plus complexes avec la dissolution de l'ECOREP qui nous vendaient des pièces de rechange.