La faculté de médecine de Constantine connaît de véritables remous depuis le début de l'année universitaire. Le malaise y est visible et s'est même traduit par quelques actions de mécontentement de la part des étudiants des trois filières, médecine, pharmacie et chirurgie dentaire. Les étudiants des 2e et 3e années de médecine ont été les premiers à initier un mouvement de protestation en boycottant les cours. Leur transfert, vers le CHU et l'Institut de pharmacie et chirurgie dentaire de la cité El Emir Abdelkader, a provoqué leur courroux à cause du manque de transport et l'exiguité de l'amphitheatre.Selon leurs déclarations, ce dernier est d'une capacité de 200 places pédagogiques alors que la promotion de la 3e année compte au moins 500 étudiants. De leur côté, les inscrits à l'institut de pharmacie et chirurgie dentaire ont tenu, avant-hier, une assemblée générale pour débattre, notamment, de la question du résidanat. Selon la formation UGEL, le nombre de postes de résidents à Constantine est de seulement sept au moment où celui accordé aux autres facultés du pays varie entre 14 et 28. D'aucuns se sont interrogés sur les raisons d'une telle disproportion. La représentation estudiantine s'en est ainsi prise à l'administration qui, à ses yeux, fait preuve de duplicité. Elle aurait pris le soin de ne pas révéler le nombre de postes en résidanat à pourvoir avant le déroulement du concours auquel 121 candidats ont pris part. Autre grief retenu, celui des spécialités. Le concours en question n'aura ainsi touché que trois d'entre elles. «La biochimie, la microbiologie, la parasitologie, la pharmacologie, la toxicologie, la pharmacie galénique, la chimie analytique et l'hémobiologie ont été complètement ignorées » soutiendra-t-on. L'UGEL publiera un communiqué dans lequel son organisation interpellera vivement les ministères de tutelle, en l'occurrence celui l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique et celui de la Santé, dans l'espoir qu'une solution appropriée soit proposée. Dans cette optique, une réunion est programmée avec le doyen de la faculté de médecine et le responsable du département pharmacie et chirurgie dentaire. Dans le cas où aucun consensus n'est dégagé, l'Union des étudiants libres promet un durcissement de sa position. Elle n'exclura pas le recours à un arrêt général des cours. La faculté de médecine de Constantine connaît de véritables remous depuis le début de l'année universitaire. Le malaise y est visible et s'est même traduit par quelques actions de mécontentement de la part des étudiants des trois filières, médecine, pharmacie et chirurgie dentaire. Les étudiants des 2e et 3e années de médecine ont été les premiers à initier un mouvement de protestation en boycottant les cours. Leur transfert, vers le CHU et l'Institut de pharmacie et chirurgie dentaire de la cité El Emir Abdelkader, a provoqué leur courroux à cause du manque de transport et l'exiguité de l'amphitheatre.Selon leurs déclarations, ce dernier est d'une capacité de 200 places pédagogiques alors que la promotion de la 3e année compte au moins 500 étudiants. De leur côté, les inscrits à l'institut de pharmacie et chirurgie dentaire ont tenu, avant-hier, une assemblée générale pour débattre, notamment, de la question du résidanat. Selon la formation UGEL, le nombre de postes de résidents à Constantine est de seulement sept au moment où celui accordé aux autres facultés du pays varie entre 14 et 28. D'aucuns se sont interrogés sur les raisons d'une telle disproportion. La représentation estudiantine s'en est ainsi prise à l'administration qui, à ses yeux, fait preuve de duplicité. Elle aurait pris le soin de ne pas révéler le nombre de postes en résidanat à pourvoir avant le déroulement du concours auquel 121 candidats ont pris part. Autre grief retenu, celui des spécialités. Le concours en question n'aura ainsi touché que trois d'entre elles. «La biochimie, la microbiologie, la parasitologie, la pharmacologie, la toxicologie, la pharmacie galénique, la chimie analytique et l'hémobiologie ont été complètement ignorées » soutiendra-t-on. L'UGEL publiera un communiqué dans lequel son organisation interpellera vivement les ministères de tutelle, en l'occurrence celui l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique et celui de la Santé, dans l'espoir qu'une solution appropriée soit proposée. Dans cette optique, une réunion est programmée avec le doyen de la faculté de médecine et le responsable du département pharmacie et chirurgie dentaire. Dans le cas où aucun consensus n'est dégagé, l'Union des étudiants libres promet un durcissement de sa position. Elle n'exclura pas le recours à un arrêt général des cours.