Forts d'une mobilisation de 1,1 à 3,5 millions de personnes pour leur sixième journée d'action, les syndicats ont fait monter la pression pour obtenir le réexamen du projet qui doit être voté en principe dans les prochains jours au Sénat, mais l'Elysée reste sur ses positions. Forts d'une mobilisation de 1,1 à 3,5 millions de personnes pour leur sixième journée d'action, les syndicats ont fait monter la pression pour obtenir le réexamen du projet qui doit être voté en principe dans les prochains jours au Sénat, mais l'Elysée reste sur ses positions. La police est intervenue, hier, en France pour débloquer les sites pétroliers et routiers stratégiques contrôlés par les opposants à la réforme des retraites, qui ont riposté en multipliant les actions. Forts d'une mobilisation de 1,1 à 3,5 millions de personnes pour leur sixième journée d'action, les syndicats ont fait monter la pression pour obtenir le réexamen du projet qui doit être voté en principe dans les prochains jours au Sénat, mais l'Elysée reste sur ses positions. En Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il mènerait la réforme à son terme et estimé qu'il était "de son devoir de garantir le respect de l'ordre républicain". La force sera utilisée chaque fois qu'il le faudra, a dit le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, lors d'une conférence de presse, rapporte l'agence Reuters. La police est déjà intervenue dans la nuit pour mettre fin au blocage de trois dépôts au Mans (Sarthe), à Donges (Loire-Atlantique) et à La Rochelle (Charente-Maritime), a-t-il expliqué. Au total, 21 interventions de déblocage de dépôts par les forces de l'ordre ont eu lieu depuis vendredi dernier, selon le ministère de l'Intérieur Les stations-service menacées Selon le gouvernement, 4 mille des 13 mille stations-service du pays ont connu, mardi passé, des problèmes d'approvisionnement et la pénurie menace une grande partie du pays. Les 12 raffineries françaises étaient toujours bloquées hier matin et 11 d'entre elles étaient à l'arrêt complet ou en cours d'arrêt, disent les syndicats. "On est partis pour reconduire la grève tous les jours et aller jusqu'au bout (...) On n'a plus tellement le choix puisqu'en face on a des murs qui n'écoutent pas", a dit à Reuters un délégué CGT de la raffinerie LyondellBasell de l'Etang de Berre. Les distributeurs de carburant, pétroliers et hypermarchés sont convenus de mettre leurs stocks en commun et de mettre en place des moyens de transport supplémentaires, au besoin grâce à des camions étrangers. Les mouvements de protestation continuaient, hier matin, notamment près des aéroports, comme à Nantes-Atlantique, A Roissy-Charles de Gaulle, où quelque 300 manifestants bloquaient les accès à l'aéroport. Situation tendue à Marseille Les lycéens restent mobilisés et leurs syndicats appellent à un rassemblement devant le Sénat dans la journée. Les universités amorcent aussi une entrée dans la contestation, comme à la faculté du Mirail de Toulouse, fermée pour raisons de sécurité par la direction après le vote d'une décision de blocus. Des barrages ont été installés aux entrées des trois principaux tunnels de Marseille, ce qui a aussi amené une intervention de forces de l'ordre, a dit la préfecture. La ville est aussi touchée par une grève des éboueurs et les ordures s'accumulent dans les rues. Les syndicats considèrent que c'est le gouvernement qui est responsable du blocage du pays. Selon deux sondages publiés hier, le mouvement bénéficie dans l'opinion d'un large soutien. Les syndicats se réunissent aujourd'hui à Paris pour décider d'autres actions. R. I. La police est intervenue, hier, en France pour débloquer les sites pétroliers et routiers stratégiques contrôlés par les opposants à la réforme des retraites, qui ont riposté en multipliant les actions. Forts d'une mobilisation de 1,1 à 3,5 millions de personnes pour leur sixième journée d'action, les syndicats ont fait monter la pression pour obtenir le réexamen du projet qui doit être voté en principe dans les prochains jours au Sénat, mais l'Elysée reste sur ses positions. En Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il mènerait la réforme à son terme et estimé qu'il était "de son devoir de garantir le respect de l'ordre républicain". La force sera utilisée chaque fois qu'il le faudra, a dit le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, lors d'une conférence de presse, rapporte l'agence Reuters. La police est déjà intervenue dans la nuit pour mettre fin au blocage de trois dépôts au Mans (Sarthe), à Donges (Loire-Atlantique) et à La Rochelle (Charente-Maritime), a-t-il expliqué. Au total, 21 interventions de déblocage de dépôts par les forces de l'ordre ont eu lieu depuis vendredi dernier, selon le ministère de l'Intérieur Les stations-service menacées Selon le gouvernement, 4 mille des 13 mille stations-service du pays ont connu, mardi passé, des problèmes d'approvisionnement et la pénurie menace une grande partie du pays. Les 12 raffineries françaises étaient toujours bloquées hier matin et 11 d'entre elles étaient à l'arrêt complet ou en cours d'arrêt, disent les syndicats. "On est partis pour reconduire la grève tous les jours et aller jusqu'au bout (...) On n'a plus tellement le choix puisqu'en face on a des murs qui n'écoutent pas", a dit à Reuters un délégué CGT de la raffinerie LyondellBasell de l'Etang de Berre. Les distributeurs de carburant, pétroliers et hypermarchés sont convenus de mettre leurs stocks en commun et de mettre en place des moyens de transport supplémentaires, au besoin grâce à des camions étrangers. Les mouvements de protestation continuaient, hier matin, notamment près des aéroports, comme à Nantes-Atlantique, A Roissy-Charles de Gaulle, où quelque 300 manifestants bloquaient les accès à l'aéroport. Situation tendue à Marseille Les lycéens restent mobilisés et leurs syndicats appellent à un rassemblement devant le Sénat dans la journée. Les universités amorcent aussi une entrée dans la contestation, comme à la faculté du Mirail de Toulouse, fermée pour raisons de sécurité par la direction après le vote d'une décision de blocus. Des barrages ont été installés aux entrées des trois principaux tunnels de Marseille, ce qui a aussi amené une intervention de forces de l'ordre, a dit la préfecture. La ville est aussi touchée par une grève des éboueurs et les ordures s'accumulent dans les rues. Les syndicats considèrent que c'est le gouvernement qui est responsable du blocage du pays. Selon deux sondages publiés hier, le mouvement bénéficie dans l'opinion d'un large soutien. Les syndicats se réunissent aujourd'hui à Paris pour décider d'autres actions. R. I.