Les députés semblent avoir définitivement tourné le dos à leurs missions et prérogatives. Ce constat s'est nettement confirmé jeudi dernier à l'occasion du débat en plénière sur le projet de loi de finances 2011. L'hemicycle était, en effet, aux trois quarts vide. Les députés semblent avoir définitivement tourné le dos à leurs missions et prérogatives. Ce constat s'est nettement confirmé jeudi dernier à l'occasion du débat en plénière sur le projet de loi de finances 2011. L'hemicycle était, en effet, aux trois quarts vide. Tristement vide. Cette image, et alors que le débat était transmis en direct par la télévision, atteste si besoin en est de l'état de déliquescence dans lequel est désormais plongée l'institution législative en Algérie. Car les députés ont donné l'impression d'avoir boudé le débat sur ce projet de texte qui porte, de surcroît, sur la plus importante loi puisqu'elle traite du budget et des finances du pays pour une période d'une année. Depuis le début du débat, mardi dernier, les députés se sont illustrés par une présence assez clairsemée dans l'hémicycle. Le comble a été atteint en effet ce jour là lorsque le quorum, indispensable pour le début des travaux, n'a pas été atteint. Le président de l'assemblée, Abdelaziz Ziari, saisi de panique a, à juste raison, interpellé les chefs des groupes parlementaires pour « rameuter les troupes ». Et si le président de l'APN a évité le pire cette fois, il n'est pas dit qu'il aura toujours la chance de son côté. Car le phénomène de l'absentéisme à l'APN est d'ordre structurel et non conjoncturel. Ce n'est pas la première fois que les élus du peuple agissent de la sorte. A vrai dire, rares sont les fois ou l'hémicycle arrive afficher le plein. Cela n'arrive, en fait, que lors des séances d'ouverture et de clôture des sessions d'automne et de printemps. C'est aussi le cas lorsque le Premier ministre présente le plan d'action du gouvernement ou la déclaration de politique générale. D'ailleurs, cela a en effet été constaté le 28 octobre passé lorsque le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a présenté le bilan de 18 mois de l'action du gouvernement même si, comme cela a été relevé par les présents, certains siéges de l'hémicycle sont restés vides. Cette attitude des députés ne fait que discréditer davantage l'APN aux yeux de l'opinion publique nationale. Une crédibilité fort malmenée pour la majorité des Algériens tant les élus du peuple ne font que lever les mains pour dire oui à toute initiative du gouvernement. En somme, ils ne remplissent pas leurs véritables fonctions qui sont celles de légiférer d'abord et de contrôler l'action du gouvernement ensuite. « Ils ne sont préoccupés que par leurs salaires » disent, à l'unisson, les Algériens qui ne comprennent pas, par conséquent, pourquoi les élus du peuple sont grassemment payés alors qu'ils ne font rien. En effet, l'opinion publique considère que le salaire de députés, qui avoisine les 30 mille DA est loin d'être justifié. De plus, l'APN passe aux yeux des partis d'opposition pour n'être qu'une chambre d'enregistrement qui adopte les lois sans la moindre opposition. On comprend dès lors pourquoi des voix, de plus en pus nombreuses, s'élèvent pour revendiquer ouvertement la dissolution de la chambre basse et organiser des élections législatives anticipées alors que le mandat de l'actuelle législature s'achève au printemps de l'année 2012. Le Parti des travailleurs, qui fait même le forcing pour cette question, est rejoint par le FNA ainsi que le mouvement Ennahda et El Islah. Mais pour l'heure, rien n'indique que cette demande sera exaucée. Tristement vide. Cette image, et alors que le débat était transmis en direct par la télévision, atteste si besoin en est de l'état de déliquescence dans lequel est désormais plongée l'institution législative en Algérie. Car les députés ont donné l'impression d'avoir boudé le débat sur ce projet de texte qui porte, de surcroît, sur la plus importante loi puisqu'elle traite du budget et des finances du pays pour une période d'une année. Depuis le début du débat, mardi dernier, les députés se sont illustrés par une présence assez clairsemée dans l'hémicycle. Le comble a été atteint en effet ce jour là lorsque le quorum, indispensable pour le début des travaux, n'a pas été atteint. Le président de l'assemblée, Abdelaziz Ziari, saisi de panique a, à juste raison, interpellé les chefs des groupes parlementaires pour « rameuter les troupes ». Et si le président de l'APN a évité le pire cette fois, il n'est pas dit qu'il aura toujours la chance de son côté. Car le phénomène de l'absentéisme à l'APN est d'ordre structurel et non conjoncturel. Ce n'est pas la première fois que les élus du peuple agissent de la sorte. A vrai dire, rares sont les fois ou l'hémicycle arrive afficher le plein. Cela n'arrive, en fait, que lors des séances d'ouverture et de clôture des sessions d'automne et de printemps. C'est aussi le cas lorsque le Premier ministre présente le plan d'action du gouvernement ou la déclaration de politique générale. D'ailleurs, cela a en effet été constaté le 28 octobre passé lorsque le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a présenté le bilan de 18 mois de l'action du gouvernement même si, comme cela a été relevé par les présents, certains siéges de l'hémicycle sont restés vides. Cette attitude des députés ne fait que discréditer davantage l'APN aux yeux de l'opinion publique nationale. Une crédibilité fort malmenée pour la majorité des Algériens tant les élus du peuple ne font que lever les mains pour dire oui à toute initiative du gouvernement. En somme, ils ne remplissent pas leurs véritables fonctions qui sont celles de légiférer d'abord et de contrôler l'action du gouvernement ensuite. « Ils ne sont préoccupés que par leurs salaires » disent, à l'unisson, les Algériens qui ne comprennent pas, par conséquent, pourquoi les élus du peuple sont grassemment payés alors qu'ils ne font rien. En effet, l'opinion publique considère que le salaire de députés, qui avoisine les 30 mille DA est loin d'être justifié. De plus, l'APN passe aux yeux des partis d'opposition pour n'être qu'une chambre d'enregistrement qui adopte les lois sans la moindre opposition. On comprend dès lors pourquoi des voix, de plus en pus nombreuses, s'élèvent pour revendiquer ouvertement la dissolution de la chambre basse et organiser des élections législatives anticipées alors que le mandat de l'actuelle législature s'achève au printemps de l'année 2012. Le Parti des travailleurs, qui fait même le forcing pour cette question, est rejoint par le FNA ainsi que le mouvement Ennahda et El Islah. Mais pour l'heure, rien n'indique que cette demande sera exaucée.