Le processus politique pour la formation d'un nouveau gouvernement en Irak a été mis en marche jeudi après huit mois d'impasse, avec la réélection, quoique dans une ambiance tendue, du président Jalal Talabani qui va désigner Nouri al-Maliki Premier ministre. Le processus politique pour la formation d'un nouveau gouvernement en Irak a été mis en marche jeudi après huit mois d'impasse, avec la réélection, quoique dans une ambiance tendue, du président Jalal Talabani qui va désigner Nouri al-Maliki Premier ministre. Aussitôt après sa réélection lors d'une séance au Parlement boycottée par des dizaines de députés, Talabani, d'origine kurde, a annoncé son intention de charger M. Maliki, Premier ministre sortant chiite, de former le gouvernement a rapporté le journal Le monde. "Je vais demander à M. Maliki de former le cabinet", a-t-il dit en prêtant serment devant le Parlement. Il a fallu un second tour pour élire pour un nouveau mandat de quatre ans M. Talabani par 195 voix sur 213, alors que 18 votes ont été invalidés. «Poignardés dans le dos» Ce scénario de sortie de huit mois de crise, minutieusement préparé lors de trois jours d'âpres négociations, consacre la répartition ethnique et confessionnelle des trois plus importantes charges du pays: le président de la République doit être kurde, le Premier ministre chiite et le chef du Parlement sunnite. Mais la marche du processus politique a connu une fausse note. Peu avant le vote pour l'élection de M. Talabani, deux tiers (une soixantaine) des députés d'Iraqiya ont quitté la séance, en dénonçant le non respect selon eux des conditions fixées par leur liste à sa participation au scrutin. "Nous avons décidé de quitter la séance car nous avons été au Parlement avec de bonnes intentions mais les autres nous ont poignardés dans le dos", a affirmé Saleh al-Moutlaq, l'un de ses dirigeants. "Nous ne reviendrons pas sans garanties internationales. Il était prévu qu'après l'élection du président du Parlement et des deux vice-présidents, on procéderait à un vote levant le bannissement à l'encontre de trois personnalités d'Iraqiya accusées d'avoir été membres du parti Baas", selon lui. La prochaine séance du Parlement devra se tenir aujourd'hui Fort de la première place de sa liste aux législatives du 7 mars, M. Allawi convoitait le poste de Premier ministre et s'est fait tordre le bras pour accepter de présider le Conseil national de la politique supérieure (CNPS), une nouvelle instance avec des pouvoirs exécutifs. Dans un communiqué, sa liste a cependant posé quatre conditions à son acceptation de l'accord de sortie de crise: vote d'une loi créant le CNPS, l'examen par une commission ad hoc de la situation des prisonniers politiques, officialisation par écrit de l'accord de partage du pouvoir et l'annulation des décisions de bannir trois membres d'Iraqiya pour leurs liens présumés avec le Baas de l'ex-président Saddam Hussein. Les Etats-Unis, qui devront retirer les quelques 50.000 soldats toujours déployés en Irak d'ici la fin 2011, ont salué l'accord comme un "grand pas en avant" et se sont félicités du fait qu'il comprend "les pôles majeurs des groupes ethniques et religieux et n'exclue ou ne marginalise personne". Aussitôt après sa réélection lors d'une séance au Parlement boycottée par des dizaines de députés, Talabani, d'origine kurde, a annoncé son intention de charger M. Maliki, Premier ministre sortant chiite, de former le gouvernement a rapporté le journal Le monde. "Je vais demander à M. Maliki de former le cabinet", a-t-il dit en prêtant serment devant le Parlement. Il a fallu un second tour pour élire pour un nouveau mandat de quatre ans M. Talabani par 195 voix sur 213, alors que 18 votes ont été invalidés. «Poignardés dans le dos» Ce scénario de sortie de huit mois de crise, minutieusement préparé lors de trois jours d'âpres négociations, consacre la répartition ethnique et confessionnelle des trois plus importantes charges du pays: le président de la République doit être kurde, le Premier ministre chiite et le chef du Parlement sunnite. Mais la marche du processus politique a connu une fausse note. Peu avant le vote pour l'élection de M. Talabani, deux tiers (une soixantaine) des députés d'Iraqiya ont quitté la séance, en dénonçant le non respect selon eux des conditions fixées par leur liste à sa participation au scrutin. "Nous avons décidé de quitter la séance car nous avons été au Parlement avec de bonnes intentions mais les autres nous ont poignardés dans le dos", a affirmé Saleh al-Moutlaq, l'un de ses dirigeants. "Nous ne reviendrons pas sans garanties internationales. Il était prévu qu'après l'élection du président du Parlement et des deux vice-présidents, on procéderait à un vote levant le bannissement à l'encontre de trois personnalités d'Iraqiya accusées d'avoir été membres du parti Baas", selon lui. La prochaine séance du Parlement devra se tenir aujourd'hui Fort de la première place de sa liste aux législatives du 7 mars, M. Allawi convoitait le poste de Premier ministre et s'est fait tordre le bras pour accepter de présider le Conseil national de la politique supérieure (CNPS), une nouvelle instance avec des pouvoirs exécutifs. Dans un communiqué, sa liste a cependant posé quatre conditions à son acceptation de l'accord de sortie de crise: vote d'une loi créant le CNPS, l'examen par une commission ad hoc de la situation des prisonniers politiques, officialisation par écrit de l'accord de partage du pouvoir et l'annulation des décisions de bannir trois membres d'Iraqiya pour leurs liens présumés avec le Baas de l'ex-président Saddam Hussein. Les Etats-Unis, qui devront retirer les quelques 50.000 soldats toujours déployés en Irak d'ici la fin 2011, ont salué l'accord comme un "grand pas en avant" et se sont félicités du fait qu'il comprend "les pôles majeurs des groupes ethniques et religieux et n'exclue ou ne marginalise personne".