Un nouveau plan de lutte contre le diabète sera présenté devant le gouvernement dans les prochains jours, a annoncé, hier, à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes, lors d'une journée de sensibilisation organisée à l'occasion de la journée mondiale du diabète célébrée cette année sous le thème «l'éducation et la prévention du diabète» avec pour slogan «maîtrisons le diabète, maintenant». A cette occasion, le ministre a affirmé que ce plan est une action multidisciplinaire qui regroupe les ministères de la Santé, l'Education, l'Enseignement supérieur, l'Environnement et la Formation professionnelle. M Ould Abbès a souligné dans son intervention que ce plan sera axé sur la sensibilisation, la formation et la prévention dans le but de diminuer le nombre de personnes atteintes de diabète. Le responsable a, à cette occasion aussi, annoncé qu'un registre du diabète gestationnel est en phase de préparation pour être lancé durant le 2e trimestre 2011, et qui vient à s'ajouter au registre du diabète de l'enfant qui a été déjà lancé à Alger et qui sera étendu aux autres wilayas et ce, dans le cadre d'une politique de renforcement qualitatif de l'information sur cette maladie, précisant que «l'Algérie compte plus de 1,3 million de diabétiques chez l'adulte dont 1 sur 2 est méconnu", ajoutant que "notre pays risque de comptabiliser près de 4,2 millions de diabétiques en 2025 si les mesures de prévention ne sont pas engagées», ajoutant que 14% des dialysés sont des diabétiques, 21,8% des rétinopathies sont d'origine diabétique, 33% des neuropathies sont également des diabétiques et 25 % des amputations sont des artériopathies oblitérantes des membres inférieurs d'origine diabétique. Quant aux mesures prises par l'Etat pour une meilleure prise en charge de cette frange importante de la société algérienne, le premier responsable du secteur de la santé a assuré que «786 médecins généralistes ont été formés en vue d'améliorer la prise en charge au niveau des structures de proximité et 98 praticiens ont obtenu un cursus en diabétologie en vue d'assurer la couverture des zones dépourvues de spécialistes», tandis que «27 spécialistes en diabétologie et 438 spécialistes en médecine interne et 106 spécialistes en endocrinologie ont été récemment affectés dans les régions enclavées ou éloignées dans le cadre du service civil», a-t-il ajouté. M. Ould Abbes a tenu à préciser, à cette même occasion, que le consensus national sur le guide de bonnes pratiques en diabétologie en vue d'améliorer la qualité des soins sera validé avant la fin de l'année. De son côté, l'officier de liaison par intérim du bureau de l'organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, M. Guy De Lannoy, a souligné que les cas de diabète demeurent dans une grande mesure non diagnostiqués, et d'autres cas sont diagnostiqués tardivement, habituellement après la manifestation des complications. Le même responsable s'est désolé que de nombreux diabétiques en Afrique n'ont pas accès à un traitement et à des médicaments antidiabétiques appropriés, en particulier à l'insuline, ce qui conduit, selon lui, à des complications pourtant évitables. M. Guy De Lannoy a lancé un appel à tous les gouvernements africains pour l'élaboration de programmes et plans d'action complets et intégrés de prévention et de contrôle du diabète. Un nouveau plan de lutte contre le diabète sera présenté devant le gouvernement dans les prochains jours, a annoncé, hier, à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes, lors d'une journée de sensibilisation organisée à l'occasion de la journée mondiale du diabète célébrée cette année sous le thème «l'éducation et la prévention du diabète» avec pour slogan «maîtrisons le diabète, maintenant». A cette occasion, le ministre a affirmé que ce plan est une action multidisciplinaire qui regroupe les ministères de la Santé, l'Education, l'Enseignement supérieur, l'Environnement et la Formation professionnelle. M Ould Abbès a souligné dans son intervention que ce plan sera axé sur la sensibilisation, la formation et la prévention dans le but de diminuer le nombre de personnes atteintes de diabète. Le responsable a, à cette occasion aussi, annoncé qu'un registre du diabète gestationnel est en phase de préparation pour être lancé durant le 2e trimestre 2011, et qui vient à s'ajouter au registre du diabète de l'enfant qui a été déjà lancé à Alger et qui sera étendu aux autres wilayas et ce, dans le cadre d'une politique de renforcement qualitatif de l'information sur cette maladie, précisant que «l'Algérie compte plus de 1,3 million de diabétiques chez l'adulte dont 1 sur 2 est méconnu", ajoutant que "notre pays risque de comptabiliser près de 4,2 millions de diabétiques en 2025 si les mesures de prévention ne sont pas engagées», ajoutant que 14% des dialysés sont des diabétiques, 21,8% des rétinopathies sont d'origine diabétique, 33% des neuropathies sont également des diabétiques et 25 % des amputations sont des artériopathies oblitérantes des membres inférieurs d'origine diabétique. Quant aux mesures prises par l'Etat pour une meilleure prise en charge de cette frange importante de la société algérienne, le premier responsable du secteur de la santé a assuré que «786 médecins généralistes ont été formés en vue d'améliorer la prise en charge au niveau des structures de proximité et 98 praticiens ont obtenu un cursus en diabétologie en vue d'assurer la couverture des zones dépourvues de spécialistes», tandis que «27 spécialistes en diabétologie et 438 spécialistes en médecine interne et 106 spécialistes en endocrinologie ont été récemment affectés dans les régions enclavées ou éloignées dans le cadre du service civil», a-t-il ajouté. M. Ould Abbes a tenu à préciser, à cette même occasion, que le consensus national sur le guide de bonnes pratiques en diabétologie en vue d'améliorer la qualité des soins sera validé avant la fin de l'année. De son côté, l'officier de liaison par intérim du bureau de l'organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, M. Guy De Lannoy, a souligné que les cas de diabète demeurent dans une grande mesure non diagnostiqués, et d'autres cas sont diagnostiqués tardivement, habituellement après la manifestation des complications. Le même responsable s'est désolé que de nombreux diabétiques en Afrique n'ont pas accès à un traitement et à des médicaments antidiabétiques appropriés, en particulier à l'insuline, ce qui conduit, selon lui, à des complications pourtant évitables. M. Guy De Lannoy a lancé un appel à tous les gouvernements africains pour l'élaboration de programmes et plans d'action complets et intégrés de prévention et de contrôle du diabète.