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Ces enfants qui tendent la main
Ferhat-boussad, Mendicité
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 11 - 2010

Le nombre de mendiants dans l'algérois augmente de jour en jour. Cette pratique connaît toutefois un nouveau phénomène inquiétant par l'apport de nouvelles recrues: en l'occurence des enfants. Ces inoccents sont là bien sûr pour tenter d'apitoyer les passants. Cette pratique, malheureusement se développe de plus en plus mettant en danger l'avenir et même l'intégrité physique et morale de ces petits.
Ces parents "indignes" exposent à longueur de journée leurs "enfants" et ce, qu'il vente ou qu'il pleuve. Ces personnes ont compris que pour "gagner "plus il faut sensibiliser plus, c'est en quelque sorte du marketing. Le phénomène de la mendicité, à travers la capitale est en passe de devenir une mode. Les mendiants affluent de partout vers l'eldorado de la capitale. On retrouve le plus souvent des femmes en hidjab ou carrément arborant le voile intégral pour cacher leur identité ou préserver, peut-être, leur "dignité". Les hommes sont moins nombreux ayant dévolu la tâche de la mendicité à leurs moitiés qui savent mieux s'y prendre pour attendrir les passants. À la rue Ferhat-Boussad une mendiante débarque quotidiennement pour s'installer sur le trottoir munie de sa literie et ustensiles divers pour elle et ses cinq enfants et bébé, le mari se perd aussitôt dans la foule pour la surveiller de loin. Le soir venu elle rassemble sa petite famille et le "gain" de sa journée laborieuse avant de rentrer chez elle, Dieu seul sait où ! L'aîné des enfants, 12 ou 13 ans, travaille depuis quelques temps en "solo". Cette mère de "famille" occupe ces lieux depuis des années et les riverains ont pris l'habitude de la voir là. Elle s'absente juste le temps de mettre un nouvel enfant au monde lequel vient prendre, à son tour, sa place sur le trottoir aux côtés de ses frères et sœurs. Ces derniers ne connaissent pas autre chose que la mendicité, quel avenir pour eux quand on sait qu'ils ne vont même pas à l'école. Ils serinent des phrases, apprises par cœur, en direction des passants pour recevoir une piécette. Certains petits mendiant harcèlent carrément le passant le retenant par un pan de vêtement jusqu'à ce qu'il finisse par céder à leurs supplication. Les parents de ces enfants, grandis trop vite, n'ont pas d'autre but que celui de gagner plus d'argent, cela quels que soient les moyens utilisés. La mendicité n'est pourtant pas une fatalité ou une obligation, les enfants avant d'être sous la responsabilité de leurs parents le sont sous celle des autorités compétentes qui devraient se pencher sur ces cas et intervenir pour mettre un terme à ces pratiques condamnables.
Le nombre de mendiants dans l'algérois augmente de jour en jour. Cette pratique connaît toutefois un nouveau phénomène inquiétant par l'apport de nouvelles recrues: en l'occurence des enfants. Ces inoccents sont là bien sûr pour tenter d'apitoyer les passants. Cette pratique, malheureusement se développe de plus en plus mettant en danger l'avenir et même l'intégrité physique et morale de ces petits.
Ces parents "indignes" exposent à longueur de journée leurs "enfants" et ce, qu'il vente ou qu'il pleuve. Ces personnes ont compris que pour "gagner "plus il faut sensibiliser plus, c'est en quelque sorte du marketing. Le phénomène de la mendicité, à travers la capitale est en passe de devenir une mode. Les mendiants affluent de partout vers l'eldorado de la capitale. On retrouve le plus souvent des femmes en hidjab ou carrément arborant le voile intégral pour cacher leur identité ou préserver, peut-être, leur "dignité". Les hommes sont moins nombreux ayant dévolu la tâche de la mendicité à leurs moitiés qui savent mieux s'y prendre pour attendrir les passants. À la rue Ferhat-Boussad une mendiante débarque quotidiennement pour s'installer sur le trottoir munie de sa literie et ustensiles divers pour elle et ses cinq enfants et bébé, le mari se perd aussitôt dans la foule pour la surveiller de loin. Le soir venu elle rassemble sa petite famille et le "gain" de sa journée laborieuse avant de rentrer chez elle, Dieu seul sait où ! L'aîné des enfants, 12 ou 13 ans, travaille depuis quelques temps en "solo". Cette mère de "famille" occupe ces lieux depuis des années et les riverains ont pris l'habitude de la voir là. Elle s'absente juste le temps de mettre un nouvel enfant au monde lequel vient prendre, à son tour, sa place sur le trottoir aux côtés de ses frères et sœurs. Ces derniers ne connaissent pas autre chose que la mendicité, quel avenir pour eux quand on sait qu'ils ne vont même pas à l'école. Ils serinent des phrases, apprises par cœur, en direction des passants pour recevoir une piécette. Certains petits mendiant harcèlent carrément le passant le retenant par un pan de vêtement jusqu'à ce qu'il finisse par céder à leurs supplication. Les parents de ces enfants, grandis trop vite, n'ont pas d'autre but que celui de gagner plus d'argent, cela quels que soient les moyens utilisés. La mendicité n'est pourtant pas une fatalité ou une obligation, les enfants avant d'être sous la responsabilité de leurs parents le sont sous celle des autorités compétentes qui devraient se pencher sur ces cas et intervenir pour mettre un terme à ces pratiques condamnables.


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