Leur nombre se multiplie de jour en jour. Ils occupent les artères de chaque quartier. Ils sont, selon des estimations approximatives, plus de 1000 entre , enfants et hommes. On les appelle les SDF. Vu que le phénomène de la mendicité prend des dimensions inquiétantes, le premier responsable de la wilaya n'a pas hésité à ordonner une enquête laquelle a été confiée aux brigades des assistantes sociales de la Direction de l'action sociale. L'enquête est donc menée depuis une semaine. Celle-ci devrait élaborer une étude détaillée, sur la base d'informations, en rapport à l'intention des autorités locales, afin de mettre en application la loi relative à l'interdiction de cette pratique. Selon des sources sûres de la DAS, la plupart des personnes s'adonnant à cette pratique, envahissent aussi les lieux publics, souvent entourées de gosses en bas âge, ne sont pas tous des cas qui vivent dans la misère. En effet, le doute plane sur leur état social. On parle des enfants livrés par les faux mendiants, incitant la pitié des passants. En réalité, ont confié les mêmes sources, ces gens sont très aisés. Mais dans les temps actuels, on fait plus de distinction entre les vrais et les faux nécessiteux. On parle aussi souvent de ceux qui forment des réseaux et exploitent sans état d'âme des SDF. Ces opportunistes obligent ces personnes-là à faire de la charité pour qu'en fin de journée, ils accaparent la recette. C'est le cas des vieilles , par exemple, auxquelles en contrepartie, on assure l'hébergement. Cette pratique aussi abjecte qu'elle soit, est à l'origine d'un sérieux problème, car des sommes énormes sont consenties par les pouvoirs locaux, lesquels sont engagés à soutenir les personnes démunies. C'est la raison qui a conduit le premier responsable de la wilaya, à ordonner cette enquête afin, évidemment, d'exclure les faux mendiants, et de ce fait se pencher sur le cas des vrais nécessiteux.