Il n'y aura pas d'observateurs étrangers aux élections législatives qui devront être organisées en Egypte dimanche prochain. Ainsi en a décidé le raïs Hosni Moubarek. Ce sont les affaires d'Egypte, a déclaré un porte-parole du gouvernement en marge de la visite du président égyptien aux Emirats arabes unis. Il n'y aura pas d'observateurs étrangers aux élections législatives qui devront être organisées en Egypte dimanche prochain. Ainsi en a décidé le raïs Hosni Moubarek. Ce sont les affaires d'Egypte, a déclaré un porte-parole du gouvernement en marge de la visite du président égyptien aux Emirats arabes unis. Les Etats-Unis ont prié instamment d'autoriser la présence d'observateurs internationaux pour, d'une part, faire l'objet d'une couverture médiatique libre ce qui donnerait un peu plus de crédit à ce scrutin. Les élections législatives seront particulièrement observées pour savoir quelle place le régime de Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981, accorde à l'opposition. Les Frères musulmans, principale organisation d'opposition, sont interdits de scrutin pour les législatives, mais ces derniers ont contourné la loi en présentant des candidats sous la casquette d'indépendants. Au Parlement, les Frères musulmans détiennent 1/5 des sièges et s'atendent à ce que le pouvoir les empêche de conserver ce niveau de représentations pour les élections du 28 novembre 2010. Les Frères musulmans affirment que ses militants sont harcelés par les forces de sécurité en prévision du scrutin. Le mouvement a déclaré, lundi, que plus de 1.200 de ses partisans avaient été arrêtés et empêchés ainsi de faire campagne. Les Frères musulmans parlent déjà de fraude électorale. Pour cette organiation opposée farouchement au régime du président Moubarak, la vague de répression et d'arrestation qui s'abat sur les membres de son parti à quelques jours des législatives signifie qu'il n'y aura "pas d'élection" en Egypte. Le principal parti d'opposition du pays a souligné que plus de 1.200 de ses membres et sympathisants ont été interpellés ces dernières semaines, juste avant le scrutin du 28 novembre. "Le régime envoie le message qu'il n'y aura pas d'élection", a estimé Saâad El-Katatni lors d'une conférence de presse au siège du groupe parlementaire. "Ce qui se passe actuellement est le trucage du vote", a-t-il ajouté. Ces derniers jours, des défilés et des manifestations de campagne pour les candidats du groupe parlementaire ont été interrompues par la police. Malgré les appels de plusieurs formations au boycott des élections, El-Katatni a assuré que les Frères musulmans poursuivraient leur campagne et feraient honte au régime. "C'est une lutte politique et constitutionnelle, la rue est avec les Frères musulmans et nous ne laisserons pas tomber", a-t-il lancé. Les Frères musulmans ont obtenu un 5e des sièges au Parlement lors des élections de 2005, ce qui constitue la principale force d'opposition, mais ils devraient obtenir un score moins fort en raison de la forte pression gouvernementale. Les Etats-Unis ont prié instamment d'autoriser la présence d'observateurs internationaux pour, d'une part, faire l'objet d'une couverture médiatique libre ce qui donnerait un peu plus de crédit à ce scrutin. Les élections législatives seront particulièrement observées pour savoir quelle place le régime de Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981, accorde à l'opposition. Les Frères musulmans, principale organisation d'opposition, sont interdits de scrutin pour les législatives, mais ces derniers ont contourné la loi en présentant des candidats sous la casquette d'indépendants. Au Parlement, les Frères musulmans détiennent 1/5 des sièges et s'atendent à ce que le pouvoir les empêche de conserver ce niveau de représentations pour les élections du 28 novembre 2010. Les Frères musulmans affirment que ses militants sont harcelés par les forces de sécurité en prévision du scrutin. Le mouvement a déclaré, lundi, que plus de 1.200 de ses partisans avaient été arrêtés et empêchés ainsi de faire campagne. Les Frères musulmans parlent déjà de fraude électorale. Pour cette organiation opposée farouchement au régime du président Moubarak, la vague de répression et d'arrestation qui s'abat sur les membres de son parti à quelques jours des législatives signifie qu'il n'y aura "pas d'élection" en Egypte. Le principal parti d'opposition du pays a souligné que plus de 1.200 de ses membres et sympathisants ont été interpellés ces dernières semaines, juste avant le scrutin du 28 novembre. "Le régime envoie le message qu'il n'y aura pas d'élection", a estimé Saâad El-Katatni lors d'une conférence de presse au siège du groupe parlementaire. "Ce qui se passe actuellement est le trucage du vote", a-t-il ajouté. Ces derniers jours, des défilés et des manifestations de campagne pour les candidats du groupe parlementaire ont été interrompues par la police. Malgré les appels de plusieurs formations au boycott des élections, El-Katatni a assuré que les Frères musulmans poursuivraient leur campagne et feraient honte au régime. "C'est une lutte politique et constitutionnelle, la rue est avec les Frères musulmans et nous ne laisserons pas tomber", a-t-il lancé. Les Frères musulmans ont obtenu un 5e des sièges au Parlement lors des élections de 2005, ce qui constitue la principale force d'opposition, mais ils devraient obtenir un score moins fort en raison de la forte pression gouvernementale.