Décidément, le secrétaire général du FLN ne cessera pas d'étonner les observateurs tant il fait très peu cas de la crise interne qui secoue son parti. En effet, et alors que tous les ingrédients d'une éventuelle implosion sont bel et bien là, Abdelaziz Belkhadem veut donner l'impression que tout baigne dans l'huile au sein du vieux parti. « Des militants ont juste contesté le renouvellement des structures de base » a-t-il déclaré, jeudi dernier, en marge d'une conférence sur la contribution du Club des hommes d'affaires du parti à la réalisation du programme du président de la République organisée au siège national du parti. Une déclaration loin de réfléter la réalité et la véritable dimension du conflit interne dans lequel semble s'embourber le parti, désormais divisé entre les pro et les anti-Belkhadem. Ces derniers, regroupés au sein d'un mouvement de redressement, prennent de plus en plus nombreux et leurs rangs grossissent au fur et à mesure. D'ailleurs ils se sont même dotés d'un siège national et sont en train d'installer des structures locales parallèles. Le mouvement de redressement reproche au secrétaire général sa gestion catastrophique de l'opération de renouvellement des bureaux de kasmas. Une opération qui a révélé l'ampleur du «pourrissement» de la situation au sein du FLN puisque dans de nombreuses kasmas des bagarres, au cours desquelles des armes blanches furent utilisés, ont éclaté ternissant ainsi l'image de marque du parti. «Ceci est un signe de bonne santé car cela prouve qu'au sein de notre parti il y a une compétition démocratique » se plait à le répéter le secrétaire général du FLN alors que le mouvement de contestation considère que ces dérapages n'ont pas lieu d'être. En vue de barrer le chemin devant le mouvement de redressement et circonscrire la fronde, Abdelaziz Belkhadem a instruit la commission de discipline du parti pour se pencher sur les cas du ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi et celui de l'ex-ministre du Tourisme, Mohamed Seghir Kara. Une directive, qui n'a fait que rajouter de l'huile sur le feu, puisque le mouvement de contestation est allé en s'accroissant car enregistrant chaque jour de nouvelles adhésions et non des moindres. Des députés, des sénateurs, des cadres et des militants annoncent chaque jour leur ras-le-bol en décriant publiquement les pratiques de la direction politique du parti et en dénonçant avec force la traduction d'El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara devant la commission de discipline. Cette dernière, comme l'a affirmé Belkhadem ce jeudi «est libre et indépendante» ajoutant qu'elle «présentera son rapport dès l'achèvement de son travail». La veille de cette déclaration, soit mercredi, Abdelaziz Belkhadem a convoqué une réunion du bureau politique où il a justement été question de la question du renouvellement des instances et certainement aussi du cas du mouvement de redressement même si le communiqué n' y a pas fait allusion. Ainsi, rendu public à l'issue de cette réunion, a passé au peigne fin l'opération de renouvellement des instances de base en annonçant la fin de l'opération dans au moins 1.502 kasmas et ce dans l'attente de l'achèvement de l'ensemble de l'opération qui a accusé du retard puisqu'il était prévu qu'elle prenne fin au mois d'octobre passé. Tout compte fait chaque camp campe sur ses positions et tout porte à croire que cette situation perdurera tant le fossé s'est élargi. C'est pourquoi la prochaine réunion du comité central, prévue au mois de décembre, est d'ores et déjà attendue avec impatience par les observateurs et l'opinion publique, et risque fort d'être explosive. Par ailleurs à propos de l'éventuelle réintégration, par le FLN, de l'Internationale socialiste Belkhadem a indique que «ce retour était normal car le parti a adhéré à cet organisme de 1962 jusqu'aux années 90 ». « Le retour du parti dans cet organisme, qui à l'instar des Nations unies et du Parlement méditerranéen, compte l'entité sioniste parmi ses membres, ne signifie pas une normalisation (…) le parti FLN s'oppose toujours à toute normalisation et à toute forme de traitement avec l'entité sioniste, mais il doit faire entendre sa voix partout dans le monde» a-t-il ajouté. Rappelons que l'Internationale socialiste n'a pas encore répondu à la demande de réintégration du parti formulée par le FLN. Décidément, le secrétaire général du FLN ne cessera pas d'étonner les observateurs tant il fait très peu cas de la crise interne qui secoue son parti. En effet, et alors que tous les ingrédients d'une éventuelle implosion sont bel et bien là, Abdelaziz Belkhadem veut donner l'impression que tout baigne dans l'huile au sein du vieux parti. « Des militants ont juste contesté le renouvellement des structures de base » a-t-il déclaré, jeudi dernier, en marge d'une conférence sur la contribution du Club des hommes d'affaires du parti à la réalisation du programme du président de la République organisée au siège national du parti. Une déclaration loin de réfléter la réalité et la véritable dimension du conflit interne dans lequel semble s'embourber le parti, désormais divisé entre les pro et les anti-Belkhadem. Ces derniers, regroupés au sein d'un mouvement de redressement, prennent de plus en plus nombreux et leurs rangs grossissent au fur et à mesure. D'ailleurs ils se sont même dotés d'un siège national et sont en train d'installer des structures locales parallèles. Le mouvement de redressement reproche au secrétaire général sa gestion catastrophique de l'opération de renouvellement des bureaux de kasmas. Une opération qui a révélé l'ampleur du «pourrissement» de la situation au sein du FLN puisque dans de nombreuses kasmas des bagarres, au cours desquelles des armes blanches furent utilisés, ont éclaté ternissant ainsi l'image de marque du parti. «Ceci est un signe de bonne santé car cela prouve qu'au sein de notre parti il y a une compétition démocratique » se plait à le répéter le secrétaire général du FLN alors que le mouvement de contestation considère que ces dérapages n'ont pas lieu d'être. En vue de barrer le chemin devant le mouvement de redressement et circonscrire la fronde, Abdelaziz Belkhadem a instruit la commission de discipline du parti pour se pencher sur les cas du ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi et celui de l'ex-ministre du Tourisme, Mohamed Seghir Kara. Une directive, qui n'a fait que rajouter de l'huile sur le feu, puisque le mouvement de contestation est allé en s'accroissant car enregistrant chaque jour de nouvelles adhésions et non des moindres. Des députés, des sénateurs, des cadres et des militants annoncent chaque jour leur ras-le-bol en décriant publiquement les pratiques de la direction politique du parti et en dénonçant avec force la traduction d'El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara devant la commission de discipline. Cette dernière, comme l'a affirmé Belkhadem ce jeudi «est libre et indépendante» ajoutant qu'elle «présentera son rapport dès l'achèvement de son travail». La veille de cette déclaration, soit mercredi, Abdelaziz Belkhadem a convoqué une réunion du bureau politique où il a justement été question de la question du renouvellement des instances et certainement aussi du cas du mouvement de redressement même si le communiqué n' y a pas fait allusion. Ainsi, rendu public à l'issue de cette réunion, a passé au peigne fin l'opération de renouvellement des instances de base en annonçant la fin de l'opération dans au moins 1.502 kasmas et ce dans l'attente de l'achèvement de l'ensemble de l'opération qui a accusé du retard puisqu'il était prévu qu'elle prenne fin au mois d'octobre passé. Tout compte fait chaque camp campe sur ses positions et tout porte à croire que cette situation perdurera tant le fossé s'est élargi. C'est pourquoi la prochaine réunion du comité central, prévue au mois de décembre, est d'ores et déjà attendue avec impatience par les observateurs et l'opinion publique, et risque fort d'être explosive. Par ailleurs à propos de l'éventuelle réintégration, par le FLN, de l'Internationale socialiste Belkhadem a indique que «ce retour était normal car le parti a adhéré à cet organisme de 1962 jusqu'aux années 90 ». « Le retour du parti dans cet organisme, qui à l'instar des Nations unies et du Parlement méditerranéen, compte l'entité sioniste parmi ses membres, ne signifie pas une normalisation (…) le parti FLN s'oppose toujours à toute normalisation et à toute forme de traitement avec l'entité sioniste, mais il doit faire entendre sa voix partout dans le monde» a-t-il ajouté. Rappelons que l'Internationale socialiste n'a pas encore répondu à la demande de réintégration du parti formulée par le FLN.