Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a décidé jeudi de tenir son premier sommet en novembre 2011 au Qatar et réitéré son appel à un prix équitable du gaz naturel. Cette annonce a été faite au terme d'une réunion ministérielle à Doha des grands pays producteurs de gaz, dont l'Algérie, qui a présidé ce forum durant l'année 2010, rapporte l'APS. Dans leur communiqué final, les ministres ont exprimé leur inquiétude concernant les cours actuels du gaz qui "compromettent l'investissement dans de nouveaux gisements et l'infrastructure du gaz", tout en soulignant que les prix devraient refléter une parité avec le pétrole. "J'espère que nous pourrons contrôler les prix du gaz", a déclaré le ministre qatari de l'Energie, Abdallah Al-Attiyah. "Mais qui peut contrôler les prix du pétrole ou ceux de l'or ?", a-t-il demandé. Les participants ont désigné le ministre égyptien de l'Energie, Sameh Fahmi, nouveau président du FPEG et convoqué leur prochaine conférence ministérielle le 2 juin à Charm El-Cheikh (Egypte). Ils se sont engagés à coopérer étroitement pour établir un marché du gaz stable et transparent. Mais le ministre russe de l'Energie, Sergei Shmatko, dont le pays est le plus grand producteur avec 30% des réserves mondiales de gaz naturel, a exprimé son opposition à toute restriction de la production pour augmenter les prix. "Rechercher un prix équitable ne signifie pas mettre en place des quotas de production du gaz naturel", a-t-il dit, estimant "plus important de développer des mécanismes de coopération entre les producteurs, les pays de transit et les consommateurs". Les prix du gaz sont déterminés soit par des contrats à long terme entre vendeurs et acheteurs, soit sur le marché spot (libre). La demande mondiale a chuté de 2,1% en 2009 en raison de la crise financière mondiale, selon un rapport du Forum international de l'énergie et de l'Union internationale de l'industrie du gaz pour qui cette industrie nécessiterait des investissements de quelque 7.100 milliards de dollars durant les 25 prochaines années. La délégation algérienne à ce forum a été conduite par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, président sortant de ce forum qui regroupe 11 pays membres, à savoir, l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée équatoriale, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago et le Venezuela. Le Kazakhstan, la Norvège et les Pays-Bas sont des pays observateurs du forum. Des ministres de l'énergie d'autres pays exportateurs de gaz ont été aussi invités pour prendre part à cette réunion. Rappelons enfin que l'Algérie, qui préside le FPEG depuis le 1er janvier 2010, a abrité en avril dernier sa 10e réunion ministérielle, sanctionnée par la "Déclaration d'Oran". Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a décidé jeudi de tenir son premier sommet en novembre 2011 au Qatar et réitéré son appel à un prix équitable du gaz naturel. Cette annonce a été faite au terme d'une réunion ministérielle à Doha des grands pays producteurs de gaz, dont l'Algérie, qui a présidé ce forum durant l'année 2010, rapporte l'APS. Dans leur communiqué final, les ministres ont exprimé leur inquiétude concernant les cours actuels du gaz qui "compromettent l'investissement dans de nouveaux gisements et l'infrastructure du gaz", tout en soulignant que les prix devraient refléter une parité avec le pétrole. "J'espère que nous pourrons contrôler les prix du gaz", a déclaré le ministre qatari de l'Energie, Abdallah Al-Attiyah. "Mais qui peut contrôler les prix du pétrole ou ceux de l'or ?", a-t-il demandé. Les participants ont désigné le ministre égyptien de l'Energie, Sameh Fahmi, nouveau président du FPEG et convoqué leur prochaine conférence ministérielle le 2 juin à Charm El-Cheikh (Egypte). Ils se sont engagés à coopérer étroitement pour établir un marché du gaz stable et transparent. Mais le ministre russe de l'Energie, Sergei Shmatko, dont le pays est le plus grand producteur avec 30% des réserves mondiales de gaz naturel, a exprimé son opposition à toute restriction de la production pour augmenter les prix. "Rechercher un prix équitable ne signifie pas mettre en place des quotas de production du gaz naturel", a-t-il dit, estimant "plus important de développer des mécanismes de coopération entre les producteurs, les pays de transit et les consommateurs". Les prix du gaz sont déterminés soit par des contrats à long terme entre vendeurs et acheteurs, soit sur le marché spot (libre). La demande mondiale a chuté de 2,1% en 2009 en raison de la crise financière mondiale, selon un rapport du Forum international de l'énergie et de l'Union internationale de l'industrie du gaz pour qui cette industrie nécessiterait des investissements de quelque 7.100 milliards de dollars durant les 25 prochaines années. La délégation algérienne à ce forum a été conduite par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, président sortant de ce forum qui regroupe 11 pays membres, à savoir, l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée équatoriale, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago et le Venezuela. Le Kazakhstan, la Norvège et les Pays-Bas sont des pays observateurs du forum. Des ministres de l'énergie d'autres pays exportateurs de gaz ont été aussi invités pour prendre part à cette réunion. Rappelons enfin que l'Algérie, qui préside le FPEG depuis le 1er janvier 2010, a abrité en avril dernier sa 10e réunion ministérielle, sanctionnée par la "Déclaration d'Oran".