Le Nicaragua a reçu "des valises bourrées d'argent" du Venezuela, qui ont sans doute contribué à faire pencher les élections de 2008 en faveur du parti au pouvoir, à en croire des télégrammes diplomatiques américains qui éclairent d'une lumière nouvelle la façon dont le Président Daniel Ortega, de plus en plus autoritaire, dirige son pays. Allié du président socialiste vénézuélien Hugo Chavez, Daniel Ortega est accusé par des députés de l'opposition et les organisations de défense des droits de l'Homme de vouloir transformer son pays en une dictature à la cubaine, ce que l'intéressé nie. "Nous disposons de rapports de première main montrant que les autorités (nicaraguayennes) reçoivent des valises bourrées d'argent, confiées par des responsables vénézuéliens lors de voyages d'officiels nicaraguayens à Caracas", écrit l'ambassade des Etats-Unis à Managua dans un câble daté de 2008 et divulgué par le site internet WikiLeaks. "Des contacts multiples nous ont appris que Daniel Ortega recourait à l'argent du pétrole vénézuélien pour financer la campagne des élections municipales (du parti au pouvoir). Plusieurs informations non confirmées laissent penser qu'Ortega aura à sa disposition 500 millions de dollars dans le courant de 2008", lit-on dans un mémo, publié lundi dernier par le journal espagnol El Pais. Ces télégrammes diplomatiques américains ont été rédigés quelques mois avant les élections municipales nicaraguayennes de novembre 2008. Ortega, ancien chef de guérilla sandiniste dont les rebelles avaient renversé le dictateur Somoza, allié de Washington, en 1979, a été la cible d'accusations de fraude électorale lors des municipales de 2008, largement remportées par les sandinistes rapporte l'agence Reuters. Revenu au pouvoir en janvier 2007, Daniel Ortega compte briguer un nouveau mandat en 2011. R.I Le Nicaragua a reçu "des valises bourrées d'argent" du Venezuela, qui ont sans doute contribué à faire pencher les élections de 2008 en faveur du parti au pouvoir, à en croire des télégrammes diplomatiques américains qui éclairent d'une lumière nouvelle la façon dont le Président Daniel Ortega, de plus en plus autoritaire, dirige son pays. Allié du président socialiste vénézuélien Hugo Chavez, Daniel Ortega est accusé par des députés de l'opposition et les organisations de défense des droits de l'Homme de vouloir transformer son pays en une dictature à la cubaine, ce que l'intéressé nie. "Nous disposons de rapports de première main montrant que les autorités (nicaraguayennes) reçoivent des valises bourrées d'argent, confiées par des responsables vénézuéliens lors de voyages d'officiels nicaraguayens à Caracas", écrit l'ambassade des Etats-Unis à Managua dans un câble daté de 2008 et divulgué par le site internet WikiLeaks. "Des contacts multiples nous ont appris que Daniel Ortega recourait à l'argent du pétrole vénézuélien pour financer la campagne des élections municipales (du parti au pouvoir). Plusieurs informations non confirmées laissent penser qu'Ortega aura à sa disposition 500 millions de dollars dans le courant de 2008", lit-on dans un mémo, publié lundi dernier par le journal espagnol El Pais. Ces télégrammes diplomatiques américains ont été rédigés quelques mois avant les élections municipales nicaraguayennes de novembre 2008. Ortega, ancien chef de guérilla sandiniste dont les rebelles avaient renversé le dictateur Somoza, allié de Washington, en 1979, a été la cible d'accusations de fraude électorale lors des municipales de 2008, largement remportées par les sandinistes rapporte l'agence Reuters. Revenu au pouvoir en janvier 2007, Daniel Ortega compte briguer un nouveau mandat en 2011. R.I