Les boulangers algériens ont en gros sur le cœur. Les problèmes dans lesquels ils se débattent n'en finissent pas. Ils n'ont cessé d'attirer l'attention des responsables politiques sur leur situation qui se dégrade de jour en jour. Les boulangers algériens ont en gros sur le cœur. Les problèmes dans lesquels ils se débattent n'en finissent pas. Ils n'ont cessé d'attirer l'attention des responsables politiques sur leur situation qui se dégrade de jour en jour. Une bataille qu'ils ont engagée depuis des lustres et qui n'a rien donné. Les revendications qu'ils expriment ne trouvent aucun écho auprès des autorités. De guerre lasse, plusieurs d'entre-eux se sont reconvertis dans d'autres activités plus rentables et où les prix sont libres. D'autres ont mis tout simplement la clé sous le paillasson, fatigués de se battre contre des moulins à vent. Il est vrai que la question du prix du pain est d'une extrême sensibilité qui effraient les politiques sur les conséquence à toucher au prix de l'aliment symbole des Algériens. Des grèves ou des menaces de grèves brandies maintes fois par la corporation des boulangers pour la satisfaction de leur revendications dont certaines « sont légitimes », reconnaît le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, n'ont pas fait avancer d'un iota la revendication des boulangers quant à « un juste prix » des fruits de leurs labeurs. « Réviser le prix de la baguette de pain pour que le boulanger ait une marge bénéficiaire qui lui permet de pérenniser son métier », c'est la revendication principale des boulangers nous a affirmé hier au cours d'un entretien téléphonique, Youcef Khalafat, président de l'Union nationale des boulangers. Le premier boulanger du pays rectifie une idée communément admise. « Réviser le prix du pain ne veut pas dire une augmentation de son prix. Le gouvernement peut garder le prix tel qu'il est en agissant sur la structure des intrants qui entrent dans le prix de revient », a-t-il expliqué, laissant entendre qu'une petite lueur d'espoir pointe cependant à l'horizon. Le pain noir du boulanger « Nous cultivons l'espoir que le début de l'année nouvelle porte en lui un espoir pour la corporation des boulangers », a-t-il souligné, se référant à la dernière réunion qui a regroupé les représentant du ministère du Commerce et ceux des boulangers. « La réunion s'est soldée par la promesse que notre dossier est en cours d'étude au niveau du ministère du Commerce », a-t-il souligné. Ainsi à l'issue de la réunion, il a été convenu qu'une commission technique ministérielle qui a été installée se déplacera in situ (dans les boulangeries) pour suivre le processus de la fabrication et ainsi déterminer son prix de revient officiel et, de là, fixer une marge bénéficiaire pour le boulanger, a-t-il révélé, se souvenant que le prix du pain a été fixé en 1996 à 7,50 DA. Depuis cette date le prix des intrants n'a cessé de grimper, selon Youcef Khalafat qui cite les charges qui ont augmenté de 100%, l'électricité et bien d'autres produits de matière première. « En 1996, nous payons le mitron à 6.000.00 DA, aujourd'hui, il est à 15.000,00 DA, l'électricité de 2,50 DA le Kwh à 4,50 DA et le dernier des derniers, le sel qui est à 12 DA le kg alors qu'il était à 4 DA. Pour le président de l'Union nationale des boulangers, « la situation déjà intenable » dans laquelle se débattent la corporation a été aggravée par la décision de soumettre les boulangers « au paiement d'une taxe écologique. C'est honteux », assène-t-il, avançant qu'il ne comprenait la relation entre la taxe écologique et la profession de boulanger. « Nous ne sommes pas une unité industrielle qui rejettent des résidus dans la nature et nous ne sommes pas pollueurs », explique-t-il, précisant que le seul produit que rejettent les fours des boulangeries dans la nature est la vapeur d'eau qui n'a aucune incidence négative sur l'environnement. Ce sont autant de problèmes qui ont obligé de nombreux patrons boulangers à fermer boutique, affirme Youcef Khalafat qui regrette le départ de ces derniers, car, notent-ils « ceux qui ont mis la clé sous le paillasson sont ceux qui travail dans la légalité et respectent les normes qui régissent la profession ». Parmi les autres problèmes qui minent la corporation, il déplore le vide juridique qui devrait la réglementer. « Nous nous élevons contre la décision de sanctionner par la fermeture les boulangers qui ont gardés portes closes les jours de fête », a-t-il souligné, expliquant qu'il n'y a aucune loi qui les obligeait à travailler ces jours là. « Je ne vois pas sur quelles bases ils pourraient être sanctionnés », a-t-il dit, souhaitant pour 2011, une projet de loi et un décret visant à encadrer la profession de boulanger et réglementer les jours de repos hebdomadaires et celui des jours de fêtes. Une bataille qu'ils ont engagée depuis des lustres et qui n'a rien donné. Les revendications qu'ils expriment ne trouvent aucun écho auprès des autorités. De guerre lasse, plusieurs d'entre-eux se sont reconvertis dans d'autres activités plus rentables et où les prix sont libres. D'autres ont mis tout simplement la clé sous le paillasson, fatigués de se battre contre des moulins à vent. Il est vrai que la question du prix du pain est d'une extrême sensibilité qui effraient les politiques sur les conséquence à toucher au prix de l'aliment symbole des Algériens. Des grèves ou des menaces de grèves brandies maintes fois par la corporation des boulangers pour la satisfaction de leur revendications dont certaines « sont légitimes », reconnaît le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, n'ont pas fait avancer d'un iota la revendication des boulangers quant à « un juste prix » des fruits de leurs labeurs. « Réviser le prix de la baguette de pain pour que le boulanger ait une marge bénéficiaire qui lui permet de pérenniser son métier », c'est la revendication principale des boulangers nous a affirmé hier au cours d'un entretien téléphonique, Youcef Khalafat, président de l'Union nationale des boulangers. Le premier boulanger du pays rectifie une idée communément admise. « Réviser le prix du pain ne veut pas dire une augmentation de son prix. Le gouvernement peut garder le prix tel qu'il est en agissant sur la structure des intrants qui entrent dans le prix de revient », a-t-il expliqué, laissant entendre qu'une petite lueur d'espoir pointe cependant à l'horizon. Le pain noir du boulanger « Nous cultivons l'espoir que le début de l'année nouvelle porte en lui un espoir pour la corporation des boulangers », a-t-il souligné, se référant à la dernière réunion qui a regroupé les représentant du ministère du Commerce et ceux des boulangers. « La réunion s'est soldée par la promesse que notre dossier est en cours d'étude au niveau du ministère du Commerce », a-t-il souligné. Ainsi à l'issue de la réunion, il a été convenu qu'une commission technique ministérielle qui a été installée se déplacera in situ (dans les boulangeries) pour suivre le processus de la fabrication et ainsi déterminer son prix de revient officiel et, de là, fixer une marge bénéficiaire pour le boulanger, a-t-il révélé, se souvenant que le prix du pain a été fixé en 1996 à 7,50 DA. Depuis cette date le prix des intrants n'a cessé de grimper, selon Youcef Khalafat qui cite les charges qui ont augmenté de 100%, l'électricité et bien d'autres produits de matière première. « En 1996, nous payons le mitron à 6.000.00 DA, aujourd'hui, il est à 15.000,00 DA, l'électricité de 2,50 DA le Kwh à 4,50 DA et le dernier des derniers, le sel qui est à 12 DA le kg alors qu'il était à 4 DA. Pour le président de l'Union nationale des boulangers, « la situation déjà intenable » dans laquelle se débattent la corporation a été aggravée par la décision de soumettre les boulangers « au paiement d'une taxe écologique. C'est honteux », assène-t-il, avançant qu'il ne comprenait la relation entre la taxe écologique et la profession de boulanger. « Nous ne sommes pas une unité industrielle qui rejettent des résidus dans la nature et nous ne sommes pas pollueurs », explique-t-il, précisant que le seul produit que rejettent les fours des boulangeries dans la nature est la vapeur d'eau qui n'a aucune incidence négative sur l'environnement. Ce sont autant de problèmes qui ont obligé de nombreux patrons boulangers à fermer boutique, affirme Youcef Khalafat qui regrette le départ de ces derniers, car, notent-ils « ceux qui ont mis la clé sous le paillasson sont ceux qui travail dans la légalité et respectent les normes qui régissent la profession ». Parmi les autres problèmes qui minent la corporation, il déplore le vide juridique qui devrait la réglementer. « Nous nous élevons contre la décision de sanctionner par la fermeture les boulangers qui ont gardés portes closes les jours de fête », a-t-il souligné, expliquant qu'il n'y a aucune loi qui les obligeait à travailler ces jours là. « Je ne vois pas sur quelles bases ils pourraient être sanctionnés », a-t-il dit, souhaitant pour 2011, une projet de loi et un décret visant à encadrer la profession de boulanger et réglementer les jours de repos hebdomadaires et celui des jours de fêtes.