Aujourd'hui, hélas, de plus en plus large, est la communauté des personnes handicapées en Algérie. Différentes formes de handicaps ; mental, moteur, partiel ou total, existent dans les quatre coins du pays avec une prise en charge encore très insuffisante notamment dans les régions du sud et l'intérieur du pays. Aujourd'hui, hélas, de plus en plus large, est la communauté des personnes handicapées en Algérie. Différentes formes de handicaps ; mental, moteur, partiel ou total, existent dans les quatre coins du pays avec une prise en charge encore très insuffisante notamment dans les régions du sud et l'intérieur du pays. Une situation alarmante à laquelle on devrait tous, société civile, mouvement associatif et autorités concernées, faire face et ce pour assurer l'insertion ou plutôt la réinsertion de ces personnes encore marginalisées dans une société qui a des préjugés contre toute anomalie, physique ou mentale. Près de deux millions de personnes souffrent de différentes formes de handicaps dans notre pays. Plus précisément le nombre des personnes handicapées en Algérie est de l'ordre de 1.975.084 personnes, dont 284.073 handicapés moteurs, 73.937 handicapés auditifs, 173.362 visuels, 167.331 handicapés mentaux, 85.611 polyhandicapés, 626.711 personnes ont des maladies chroniques, 505.299 personnes ont d'autres handicaps et 29.380 personnes handicapées non déclarées, ce sont les chiffres officiels, alors que des milliers ou plutôt des dizaines de milliers, sont encore aujourd'hui ignorés parce que simplement elles ne sont pas déclarées, notamment dans les régions isolées au sud et à l'intérieur du pays, nous dira Ourida Berraf, présidente de l'association Nour d'aide aux personnes handicapées. Si aujourd'hui et selon les chiffres officiels aussi « l'Office national d'appareillage et d'accessoires pour les personnes handicapées, prend aujourd'hui en charge, seulement 159.880 patients en matière d'appareillage, dont 95% est une population handicapée permanente et qui est prise en charge par l'Etat en termes de sécurité sociale , soit prés de 10% des handicapés dans notre pays, que peuvent faire les 90% autres notamment ceux démunies dont la pension de handicapé demeure aujourd'hui, loin de répondre aux multiples besoins de ces personnes face à la cherté de vie », s'est interrogé notre interlocutrice. L'association Nour est l'une de ces associations qui jouent un grand rôle dans l'orientation et l'information des personnes handicapées dans la capitale, mais aussi dans tout le pays et ce depuis sa création en 2007. «Nous essayons d'être une organisation d'aide, mais surtout d'orientation et d'information des personnes handicapées qui sont aujourd'hui mal informées sur leurs droits et les dispositifs d'Etat les protégeant », ajoute la présidente. Des efforts certes mais insuffisants Les besoins des handicapés sont multiples et les gens handicapés ou leurs proches notamment démunis ont aujourd'hui une grande charge à assumer, «ce qui nécessite une meilleure prise en charge du dossier des personnes handicapés de la part de l'Etat qui malgré les grands efforts qu'il fournit, reste absent ». Ladite association se concentre en deuxième lieu après l'information et l'orientation à l'aspect préventif. Sachant que les accidents de la route demeurent aujourd'hui l'une des causes principales des handicaps dans notre pays. Le handicap lié aux accidents et aux blessures atteint 17,5% dans la tranche d'âge de 60 ans et plus, 16,7% chez les 20-59 et 3,5% chez les 0-19 ans, selon une étude réalisée par le ministère de la Santé qui révèle que les hommes sont sensiblement plus touchés par ce type de ce handicap que les femmes. Ce qui nécessite selon M Berraf, l'ouverture de plusieurs centres de prise en charge et d'accueil des personnes handicapées victimes de traumatismes notamment ceux responsables de paralysie générale causée par des accidents de la route à l'instar de celui, dernièrement inauguré à Alger et ce dans les différentes régions pour faciliter la tâche du déplacement aux personnes qui prennent en charge les handicapés. Dans ce sens l'association Nour, organise fréquemment des journées d'études et de sensibilisation pour la lutte contre les accidents de la route et leurs conséquences sociales et économiques. Sensibiliser contre les accidents de la route D'autre part, ladite organisation redouble d'efforts, ces jours-ci, pour élargir sa cible à sensibiliser, et ce en allant vers l'organisation de journées de prévention chez les futures mamans et les spécialiste de la santé, sachant que selon ces derniers les populations les plus exposées aux handicaps sont les enfants prématurés et les nouveaux-nés souffrant d'encéphalopathie néonatale (manque d'oxygène). Il faut préciser que l'Algérie enregistre chaque année un grand nombre de bébés prématurés. Si ces derniers ne bénéficient pas d'une prise en charge adéquate, ils développeront des déficiences pouvant se transformer en handicap. Et c'est dans ce sens justement que l'association active depuis ces derniers temps pour organiser des rencontres de prévention des futures mamans. L'association organisera justement une journée de sensibilisation contre le tabagisme notamment chez la femme dans les jours à venir qui est l'un des causes principale de la malformation du fœtus et donc du handicap d'un enfant. C. K. Une situation alarmante à laquelle on devrait tous, société civile, mouvement associatif et autorités concernées, faire face et ce pour assurer l'insertion ou plutôt la réinsertion de ces personnes encore marginalisées dans une société qui a des préjugés contre toute anomalie, physique ou mentale. Près de deux millions de personnes souffrent de différentes formes de handicaps dans notre pays. Plus précisément le nombre des personnes handicapées en Algérie est de l'ordre de 1.975.084 personnes, dont 284.073 handicapés moteurs, 73.937 handicapés auditifs, 173.362 visuels, 167.331 handicapés mentaux, 85.611 polyhandicapés, 626.711 personnes ont des maladies chroniques, 505.299 personnes ont d'autres handicaps et 29.380 personnes handicapées non déclarées, ce sont les chiffres officiels, alors que des milliers ou plutôt des dizaines de milliers, sont encore aujourd'hui ignorés parce que simplement elles ne sont pas déclarées, notamment dans les régions isolées au sud et à l'intérieur du pays, nous dira Ourida Berraf, présidente de l'association Nour d'aide aux personnes handicapées. Si aujourd'hui et selon les chiffres officiels aussi « l'Office national d'appareillage et d'accessoires pour les personnes handicapées, prend aujourd'hui en charge, seulement 159.880 patients en matière d'appareillage, dont 95% est une population handicapée permanente et qui est prise en charge par l'Etat en termes de sécurité sociale , soit prés de 10% des handicapés dans notre pays, que peuvent faire les 90% autres notamment ceux démunies dont la pension de handicapé demeure aujourd'hui, loin de répondre aux multiples besoins de ces personnes face à la cherté de vie », s'est interrogé notre interlocutrice. L'association Nour est l'une de ces associations qui jouent un grand rôle dans l'orientation et l'information des personnes handicapées dans la capitale, mais aussi dans tout le pays et ce depuis sa création en 2007. «Nous essayons d'être une organisation d'aide, mais surtout d'orientation et d'information des personnes handicapées qui sont aujourd'hui mal informées sur leurs droits et les dispositifs d'Etat les protégeant », ajoute la présidente. Des efforts certes mais insuffisants Les besoins des handicapés sont multiples et les gens handicapés ou leurs proches notamment démunis ont aujourd'hui une grande charge à assumer, «ce qui nécessite une meilleure prise en charge du dossier des personnes handicapés de la part de l'Etat qui malgré les grands efforts qu'il fournit, reste absent ». Ladite association se concentre en deuxième lieu après l'information et l'orientation à l'aspect préventif. Sachant que les accidents de la route demeurent aujourd'hui l'une des causes principales des handicaps dans notre pays. Le handicap lié aux accidents et aux blessures atteint 17,5% dans la tranche d'âge de 60 ans et plus, 16,7% chez les 20-59 et 3,5% chez les 0-19 ans, selon une étude réalisée par le ministère de la Santé qui révèle que les hommes sont sensiblement plus touchés par ce type de ce handicap que les femmes. Ce qui nécessite selon M Berraf, l'ouverture de plusieurs centres de prise en charge et d'accueil des personnes handicapées victimes de traumatismes notamment ceux responsables de paralysie générale causée par des accidents de la route à l'instar de celui, dernièrement inauguré à Alger et ce dans les différentes régions pour faciliter la tâche du déplacement aux personnes qui prennent en charge les handicapés. Dans ce sens l'association Nour, organise fréquemment des journées d'études et de sensibilisation pour la lutte contre les accidents de la route et leurs conséquences sociales et économiques. Sensibiliser contre les accidents de la route D'autre part, ladite organisation redouble d'efforts, ces jours-ci, pour élargir sa cible à sensibiliser, et ce en allant vers l'organisation de journées de prévention chez les futures mamans et les spécialiste de la santé, sachant que selon ces derniers les populations les plus exposées aux handicaps sont les enfants prématurés et les nouveaux-nés souffrant d'encéphalopathie néonatale (manque d'oxygène). Il faut préciser que l'Algérie enregistre chaque année un grand nombre de bébés prématurés. Si ces derniers ne bénéficient pas d'une prise en charge adéquate, ils développeront des déficiences pouvant se transformer en handicap. Et c'est dans ce sens justement que l'association active depuis ces derniers temps pour organiser des rencontres de prévention des futures mamans. L'association organisera justement une journée de sensibilisation contre le tabagisme notamment chez la femme dans les jours à venir qui est l'un des causes principale de la malformation du fœtus et donc du handicap d'un enfant. C. K.