La réunion du comité central du FLN prévue les 23 et 24 du mois courant, risque fort d'être explosive. Depuis l'éclatement du conflit interne, c'est en effet la première fois que les deux protagonistes se trouveront face à face. La réunion du comité central du FLN prévue les 23 et 24 du mois courant, risque fort d'être explosive. Depuis l'éclatement du conflit interne, c'est en effet la première fois que les deux protagonistes se trouveront face à face. Le secrétaire général du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem, appréhende beaucoup cet important rendez-vous organique. D'où, sans doute, sa volonté affichée d'apaiser la tension à la veille de cette session. Il vient ainsi de reconnaître publiquement la justesse de certaines revendications formulées par les opposants à sa ligne de conduite politique, regroupés au sein d'un mouvement de redressement, dont les chefs de file sont le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, et l'ex-ministre du Tourisme, Mohamed Seghir Kara. Il en est ainsi, à titre d'exemple, de la double responsabilité qu'assument certains hauts cadres du parti, comme c'est le cas du ministre de l'Enseignement et de la Recherche scientifique. En effet, en plus de sa responsabilité au sein du gouvernement, Rachid Harraoubia est également membre du bureau politique en charge du département des élus. Le mouvement de redressement a dénoncé cette situation. « Cette question sera tranchée avec un retour à l'ancienne méthode, à savoir l'interdiction de la double responsabilité » a indiqué le patron du FLN mercredi dernier lors de la réunion du comité de coordination. Une déclaration vite interprétée, à juste titre d'ailleurs, comme un signe de bonne volonté de sa part pour résorber cette crise qui est allée s'accentuant depuis quelques semaines donnant la nette impression que les deux camps ont atteint le point de non retour. Ayant le vent en poupe suite notamment à l'adhésion massive qu'enregistre le mouvement de fronde un peu partout sur l'ensemble du territoire national, « les redresseurs » sont allés jusqu'à demander le départ du secrétaire général du parti. Abdelaziz Belkhadem est accusé d'avoir échoué dans la gestion du parti puisque, du point de vue de ses opposants, il favorise la politique d'exclusion à l'égard de militants et cadres sincères et compétents. En vue de circonscrire la fronde qui commençait à faire tache d'huile, Belkhadem a ordonné la « réactivation » de la commission de discipline du parti. D'ailleurs les dossiers d'El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara ont été transmis à cette commission qui n'a pas encore tranché sur leur cas.Cette montée au créneau des « redresseurs » est intervenue à la faveur de l'opération de renouvellement des kasmas qui a connue de graves dérapages qui sont d'ailleurs à l'origine du retard quant à son achèvement qui était prévue, pour rappel, au mois d'octobre dernier. Selon Abdelaziz Belkhadem 95% des bureaux de kasmas ont été renouvelés jusqu'à présent. Dès janvier prochain ce sera au tour de l'opération de renouvellement des bureaux des mouhafadhas. Belkhadem a toujours soutenu que les fractions au sein du parti sont « naturelles », voire même « un signe de bonne santé ». Des propos qui ont toujours soulevé l'ire des redresseurs qui soutiennent qu'ils vont poursuivre leur action jusqu'à ce que « le parti revienne à ses militants », ce d'autant qu'ils ne cessent d'enregistrer des adhésions. C'est dire que la fracture semble irrémédiable entre les deux camps qui vont certainement s'affronter à couteaux tirés lors de la session du comité central. Le secrétaire général du vieux parti, Abdelaziz Belkhadem, appréhende beaucoup cet important rendez-vous organique. D'où, sans doute, sa volonté affichée d'apaiser la tension à la veille de cette session. Il vient ainsi de reconnaître publiquement la justesse de certaines revendications formulées par les opposants à sa ligne de conduite politique, regroupés au sein d'un mouvement de redressement, dont les chefs de file sont le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, et l'ex-ministre du Tourisme, Mohamed Seghir Kara. Il en est ainsi, à titre d'exemple, de la double responsabilité qu'assument certains hauts cadres du parti, comme c'est le cas du ministre de l'Enseignement et de la Recherche scientifique. En effet, en plus de sa responsabilité au sein du gouvernement, Rachid Harraoubia est également membre du bureau politique en charge du département des élus. Le mouvement de redressement a dénoncé cette situation. « Cette question sera tranchée avec un retour à l'ancienne méthode, à savoir l'interdiction de la double responsabilité » a indiqué le patron du FLN mercredi dernier lors de la réunion du comité de coordination. Une déclaration vite interprétée, à juste titre d'ailleurs, comme un signe de bonne volonté de sa part pour résorber cette crise qui est allée s'accentuant depuis quelques semaines donnant la nette impression que les deux camps ont atteint le point de non retour. Ayant le vent en poupe suite notamment à l'adhésion massive qu'enregistre le mouvement de fronde un peu partout sur l'ensemble du territoire national, « les redresseurs » sont allés jusqu'à demander le départ du secrétaire général du parti. Abdelaziz Belkhadem est accusé d'avoir échoué dans la gestion du parti puisque, du point de vue de ses opposants, il favorise la politique d'exclusion à l'égard de militants et cadres sincères et compétents. En vue de circonscrire la fronde qui commençait à faire tache d'huile, Belkhadem a ordonné la « réactivation » de la commission de discipline du parti. D'ailleurs les dossiers d'El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara ont été transmis à cette commission qui n'a pas encore tranché sur leur cas.Cette montée au créneau des « redresseurs » est intervenue à la faveur de l'opération de renouvellement des kasmas qui a connue de graves dérapages qui sont d'ailleurs à l'origine du retard quant à son achèvement qui était prévue, pour rappel, au mois d'octobre dernier. Selon Abdelaziz Belkhadem 95% des bureaux de kasmas ont été renouvelés jusqu'à présent. Dès janvier prochain ce sera au tour de l'opération de renouvellement des bureaux des mouhafadhas. Belkhadem a toujours soutenu que les fractions au sein du parti sont « naturelles », voire même « un signe de bonne santé ». Des propos qui ont toujours soulevé l'ire des redresseurs qui soutiennent qu'ils vont poursuivre leur action jusqu'à ce que « le parti revienne à ses militants », ce d'autant qu'ils ne cessent d'enregistrer des adhésions. C'est dire que la fracture semble irrémédiable entre les deux camps qui vont certainement s'affronter à couteaux tirés lors de la session du comité central.