La Haute cour de Justice de Londres a repoussé mercredi l'appel formulé mardi par le gouvernement suédois contre la libération du fondateur de WikiLeaks. Après s'être acquitté d'une caution de 282.000 euros, Julian Assange a pu sortir de prison. Après plus d'une semaine de détention et au terme de plusieurs revers judicaires, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a été libéré de sa prison londonienne, jeudi. Au terme d'une audience de 90 minutes, la Haute cour de Justice de Londres a accordé en appel la liberté conditionnelle à Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks. Le juge Duncan Ouselay a rejeté l'appel interjeté mardi par les autorités suédoises contre la décision prise en première instance de remettre en liberté sous caution l'Australien de 39 ans. «La cour ne considère pas que dans ce cas elle a affaire à un fugitif essayant d'échapper à la justice, ou cherchant à se soustraire à un interrogatoire et à des poursuites», a assuré le magistrat. Julian Assange a été placé en détention le 7 décembre en Grande-Bretagne dans le cadre d'une procédure d'extradition lancée par la Suède contre lui dans le cadre d'une affaire de viol et d'agression sexuelle présumés. Il a toujours démenti ces accusations, estimant qu'on cherche à le discréditer après la divulgation massive par WikiLeaks de télégrammes diplomatiques américains, qui a plongé Washington dans l'embarras. Couvre-feu et bracelet électronique Pour pouvoir sortir de prison, Julian Assange a dû s'acquitter d'une importante caution de 240.000 livres (282.000 euros), dont 200.000 en liquide. Pour l'aider, plusieurs célébrités, comme le réalisateur américain Michael Moore et le cinéaste britannique Ken Loach, avaient promis de mettre la main à la poche. A sa sortie du tribunal, le fondateur de WikiLeaks a d'ailleurs remercié tous ceux qui l'ont soutenu pendant son «isolement» dans une «prison victorienne», la prison de Wandsworth, au sud de Londres. «J'espère continuer mon travail et établir mon innocence», a-t-il ajouté devant une foule de partisans. Désormais libre, Julian Assange doit porter un bracelet électronique, respecter un couvre-feu, et se présenter régulièrement dans un commissariat. Il est assigné à résidence au nord-est de Londres, dans une propriété appartenant au patron du Frontline Club, ouvert aux journalistes couvrant des conflits et régulièrement utilisé par WikiLeaks. En première instance, le juge s'était dit «convaincu» que ces conditions strictes empêcheraient Julian Assange de s'enfuir. Les ennuis judiciaires du fondateur de WikiLeaks sont loin d'être terminés. Selon le New York Times, la justice américaine tente actuellement d'établir si Julian Assange a conspiré avec un ancien analyste du renseignement militaire, soupçonné d'avoir transmis des documents classés extraits des serveurs du Pentagone et du département d'Etat. L'objectif du département américain de la Justice est de déterminer si Assange a incité ou aidé le soldat Bradley Manning à faire fuiter ces documents. S'ils y parviennent, les procureurs fédéraux pourraient inculper Assange de conspiration. La Haute cour de Justice de Londres a repoussé mercredi l'appel formulé mardi par le gouvernement suédois contre la libération du fondateur de WikiLeaks. Après s'être acquitté d'une caution de 282.000 euros, Julian Assange a pu sortir de prison. Après plus d'une semaine de détention et au terme de plusieurs revers judicaires, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a été libéré de sa prison londonienne, jeudi. Au terme d'une audience de 90 minutes, la Haute cour de Justice de Londres a accordé en appel la liberté conditionnelle à Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks. Le juge Duncan Ouselay a rejeté l'appel interjeté mardi par les autorités suédoises contre la décision prise en première instance de remettre en liberté sous caution l'Australien de 39 ans. «La cour ne considère pas que dans ce cas elle a affaire à un fugitif essayant d'échapper à la justice, ou cherchant à se soustraire à un interrogatoire et à des poursuites», a assuré le magistrat. Julian Assange a été placé en détention le 7 décembre en Grande-Bretagne dans le cadre d'une procédure d'extradition lancée par la Suède contre lui dans le cadre d'une affaire de viol et d'agression sexuelle présumés. Il a toujours démenti ces accusations, estimant qu'on cherche à le discréditer après la divulgation massive par WikiLeaks de télégrammes diplomatiques américains, qui a plongé Washington dans l'embarras. Couvre-feu et bracelet électronique Pour pouvoir sortir de prison, Julian Assange a dû s'acquitter d'une importante caution de 240.000 livres (282.000 euros), dont 200.000 en liquide. Pour l'aider, plusieurs célébrités, comme le réalisateur américain Michael Moore et le cinéaste britannique Ken Loach, avaient promis de mettre la main à la poche. A sa sortie du tribunal, le fondateur de WikiLeaks a d'ailleurs remercié tous ceux qui l'ont soutenu pendant son «isolement» dans une «prison victorienne», la prison de Wandsworth, au sud de Londres. «J'espère continuer mon travail et établir mon innocence», a-t-il ajouté devant une foule de partisans. Désormais libre, Julian Assange doit porter un bracelet électronique, respecter un couvre-feu, et se présenter régulièrement dans un commissariat. Il est assigné à résidence au nord-est de Londres, dans une propriété appartenant au patron du Frontline Club, ouvert aux journalistes couvrant des conflits et régulièrement utilisé par WikiLeaks. En première instance, le juge s'était dit «convaincu» que ces conditions strictes empêcheraient Julian Assange de s'enfuir. Les ennuis judiciaires du fondateur de WikiLeaks sont loin d'être terminés. Selon le New York Times, la justice américaine tente actuellement d'établir si Julian Assange a conspiré avec un ancien analyste du renseignement militaire, soupçonné d'avoir transmis des documents classés extraits des serveurs du Pentagone et du département d'Etat. L'objectif du département américain de la Justice est de déterminer si Assange a incité ou aidé le soldat Bradley Manning à faire fuiter ces documents. S'ils y parviennent, les procureurs fédéraux pourraient inculper Assange de conspiration.