Fort attendue par les observateurs la réunion du comité central du FLN (CC), prévue demain et après-demain, risque fort bien d'être sans aucun attrait puisque, en l'absence de ses détracteurs, Abdelaziz Belkhadem ne sera nullement inquiété et aura la partie facile. En effet les membres de cette instance, qui ont ouvertement déclarés leur opposition à la ligne de conduite politique du secrétaire général, regroupés au sein du mouvement de « Redressement et de l'authenticité », ont décidé de boycotter cette réunion. Cette position vient « en réponse aux aspirations et vœux des militants de la base afin de ne pas légitimer une instance qui a perdu toute légitimité en raison du piétinement des dispositions des statuts du parti et de la loi organique sur les partis politiques » note le communiqué de ce mouvement, rendu public hier, et dont une copie est parvenue à notre rédaction. Ce communiqué, signé de la main du porte-parole du mouvement, Mohamed Seghir Kara, annonce qu' « un appel est lancé aux autres frères membres du CC, militants authentiques, d'adopter la même position et de ne point servir de couverture aux instincts personnels et de ne pas tomber dans le piège des scénarios burlesques tels qu'une décision factice ayant pour but d'obtenir le renouvellement de la confiance au secrétaire général, ou bien le changement du bureau politique afin de satisfaire les « mécontents » comme les qualifie le SG ». Le mouvement du « Redressement et de l'authenticité » met aussi en garde contre les pressions sur les élus afin de les amener à envoyer des motions de soutien. Comme prévu donc, bien que d'aucuns ont espéré assister au clash entre les pro et les anti- Belkhadem, les « redresseurs » ont préféré jouer la partition de la chaise vide comme pour mieux désavouer le secrétaire général du vieux parti. Ce dernier et ses partisans, qui ont souvent minimisé la portée de ce mouvement de fronde, n'ont eu de cesse d'appeler leurs détracteurs à venir s'expliquer devant la plus haute instance du parti entre deux congrès. Le patron du FLN n'aura donc pas ce loisir de noyer leurs voix au milieu de ses partisans, qui sont certainement les plus nombreux, mais il ne manquera certainement pas de les accuser de faire dans la fuite en avant. Mais les « redresseurs » n'on en cure puisqu'ils ont formulés de graves griefs à l'égard du secrétaire général et tout concorde à dire que la fracture entre les deux camps est irrémédiable. Selon eux en effet, comme cela est explicitement dit dans le communiqué, Abdelaziz Belkhadem est coupable de « graves dépassements » lors de la préparation des assises du 9e congrés qui s'est tenu au printemps dernier puisqu' il a « tordu le cou » aux statuts du parti. Ainsi il a accordé l'autorisation aux « intrus et aux étrangers au parti afin de participer de plein droit au congrès, et le nombre a dépassé du simple au double celui des congressistes ». Belkhadem est aussi accusé d'avoir présidé les assises du 9e congrès et ce « en contradiction avec les textes fondamentaux du FLN… ». Ils mettent aussi en avant le non fonctionnement de la commission de validation qui, d'après le communiqué, n'a tenue qu'une « réunion formelle ». Mais les plus accablantes accusations portent sur la manière ayant dicté le choix des membres du comité central. Ainsi Belkhadem, qui s'est appuyé sur un petit groupe de fideles, est accusé d'avoir confisqué les prérogatives de la commission de validation des candidatures au CC et d'avoir aussi consacré le « tribalisme » et le « clientélisme ».Comme il a favorisé le phénomène du « regroupement familial aux lieux et places des militants et des cadres authentiques, des moudjahidine, des jeunes et des femmes, connus pour leur militantisme ». Il lui est également reproché d'avoir introduit dans la liste du comité central un certain nombre d'éléments ne répondant nullement aux critères énoncés par les statuts du parti. Autant de charges qui attestent fort bien que la crise interne du FLN a atteint un point de non retour. Et dire que Belkhadem fait comme si de rien n'était en considérant ses opposants comme de simples «mécontents». Fort attendue par les observateurs la réunion du comité central du FLN (CC), prévue demain et après-demain, risque fort bien d'être sans aucun attrait puisque, en l'absence de ses détracteurs, Abdelaziz Belkhadem ne sera nullement inquiété et aura la partie facile. En effet les membres de cette instance, qui ont ouvertement déclarés leur opposition à la ligne de conduite politique du secrétaire général, regroupés au sein du mouvement de « Redressement et de l'authenticité », ont décidé de boycotter cette réunion. Cette position vient « en réponse aux aspirations et vœux des militants de la base afin de ne pas légitimer une instance qui a perdu toute légitimité en raison du piétinement des dispositions des statuts du parti et de la loi organique sur les partis politiques » note le communiqué de ce mouvement, rendu public hier, et dont une copie est parvenue à notre rédaction. Ce communiqué, signé de la main du porte-parole du mouvement, Mohamed Seghir Kara, annonce qu' « un appel est lancé aux autres frères membres du CC, militants authentiques, d'adopter la même position et de ne point servir de couverture aux instincts personnels et de ne pas tomber dans le piège des scénarios burlesques tels qu'une décision factice ayant pour but d'obtenir le renouvellement de la confiance au secrétaire général, ou bien le changement du bureau politique afin de satisfaire les « mécontents » comme les qualifie le SG ». Le mouvement du « Redressement et de l'authenticité » met aussi en garde contre les pressions sur les élus afin de les amener à envoyer des motions de soutien. Comme prévu donc, bien que d'aucuns ont espéré assister au clash entre les pro et les anti- Belkhadem, les « redresseurs » ont préféré jouer la partition de la chaise vide comme pour mieux désavouer le secrétaire général du vieux parti. Ce dernier et ses partisans, qui ont souvent minimisé la portée de ce mouvement de fronde, n'ont eu de cesse d'appeler leurs détracteurs à venir s'expliquer devant la plus haute instance du parti entre deux congrès. Le patron du FLN n'aura donc pas ce loisir de noyer leurs voix au milieu de ses partisans, qui sont certainement les plus nombreux, mais il ne manquera certainement pas de les accuser de faire dans la fuite en avant. Mais les « redresseurs » n'on en cure puisqu'ils ont formulés de graves griefs à l'égard du secrétaire général et tout concorde à dire que la fracture entre les deux camps est irrémédiable. Selon eux en effet, comme cela est explicitement dit dans le communiqué, Abdelaziz Belkhadem est coupable de « graves dépassements » lors de la préparation des assises du 9e congrés qui s'est tenu au printemps dernier puisqu' il a « tordu le cou » aux statuts du parti. Ainsi il a accordé l'autorisation aux « intrus et aux étrangers au parti afin de participer de plein droit au congrès, et le nombre a dépassé du simple au double celui des congressistes ». Belkhadem est aussi accusé d'avoir présidé les assises du 9e congrès et ce « en contradiction avec les textes fondamentaux du FLN… ». Ils mettent aussi en avant le non fonctionnement de la commission de validation qui, d'après le communiqué, n'a tenue qu'une « réunion formelle ». Mais les plus accablantes accusations portent sur la manière ayant dicté le choix des membres du comité central. Ainsi Belkhadem, qui s'est appuyé sur un petit groupe de fideles, est accusé d'avoir confisqué les prérogatives de la commission de validation des candidatures au CC et d'avoir aussi consacré le « tribalisme » et le « clientélisme ».Comme il a favorisé le phénomène du « regroupement familial aux lieux et places des militants et des cadres authentiques, des moudjahidine, des jeunes et des femmes, connus pour leur militantisme ». Il lui est également reproché d'avoir introduit dans la liste du comité central un certain nombre d'éléments ne répondant nullement aux critères énoncés par les statuts du parti. Autant de charges qui attestent fort bien que la crise interne du FLN a atteint un point de non retour. Et dire que Belkhadem fait comme si de rien n'était en considérant ses opposants comme de simples «mécontents».