Le congrès que compte organiser le mouvement de “redressement” du FLN risque fort d'être compromis. En effet, le parti d'Ali Benflis aurait trouvé une parade pour torpiller ces assises, prévues au cours de la deuxième quinzaine du mois de janvier. Le FLN, dont les activités ont été gelées le 30 décembre dernier par la justice, s'apprête à rendre public, dans les prochains jours, un document dans lequel il aurait réuni les 2/3 des signatures des membres du comité central (CC) du parti, issus du VIIe congrès, tenu en mars 1998. Selon des sources fiables, si la majorité de l'ancienne direction du FLN apportait ainsi sa caution à Ali Benflis, cela remettrait fatalement en cause les projets d'Abdelaziz Belkhadem de tenir un congrès avec les dissidents de la formation majoritaire. Une éventualité qui mettrait dans l'embarras les adversaires d'Ali Benflis d'autant que le facteur temps ne joue pas en leur faveur, surtout depuis que de nombreuses personnalités de l'opposition se mobilisent pour une élection présidentielle “propre et honnête”.