En Côte d'Ivoire, le camp d'Alassane Ouattara a appelé à une grève générale à partir d'hier, jusqu'au départ du pouvoir de son rival Laurent Gbagbo. Cette demande relaie "un appel à la désobéissance" lancé le 21 décembre par Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara, qui a été peu suivi. Dans le même temps, l'avion de l'Etat ivoirien utilisé jusqu'alors par Laurent Gbagbo a été bloqué à l'aéroport franco-suisse de Bâle-Mulhouse. Et ceci, à la demande, selon Paris, des "autorités légitimes" de Côte d'Ivoire, c'est-à-dire le camp Ouattara reconnu président par la communauté internationale. Une mission de la Cedeao est attendue ce mardi à Abidjan, pour présenter sa volonté de "sortie de crise par le dialogue", selon le Bénin. Les représentants de l'organisation seront accueillis "en amis, en frères", a affirmé ce dimanche Emile Guiriéoulou, ministre de l'Intérieur de Gbagbo. La Maison-Blanche a à nouveau exigé de Laurent Gbagbo qu'il renonce au pouvoir. Tout refus de sa part ne pourra que radicaliser les positions de chacun, avec le risque d'une explosion de violences pires que celles dénoncées par l'ONU qui a parlé de 173 morts du 16 au 21 décembre. Selon l'organisation, ces violences ont pour origine un usage "excessif" de la force par les éléments armés restés loyaux à Gbagbo contre ses opposants ou supposés tels. Les chiffres de l'ONU ont été contestés par Emile Guiriéoulou : il a affirmé que les violences ont fait depuis fin novembre 53 morts, dont 14 parmi les forces de l'ordre. Laurent Gbagbo, soumis avec ses proches à des sanctions internationales, peut néanmoins compter à l'extérieur sur le soutien de son allié angolais. A l'intérieur, l'un des plus fidèles alliés reste Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes" qui mobilise ses militants en vue d'un immense rassemblement mercredi à Abidjan En Côte d'Ivoire, le camp d'Alassane Ouattara a appelé à une grève générale à partir d'hier, jusqu'au départ du pouvoir de son rival Laurent Gbagbo. Cette demande relaie "un appel à la désobéissance" lancé le 21 décembre par Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara, qui a été peu suivi. Dans le même temps, l'avion de l'Etat ivoirien utilisé jusqu'alors par Laurent Gbagbo a été bloqué à l'aéroport franco-suisse de Bâle-Mulhouse. Et ceci, à la demande, selon Paris, des "autorités légitimes" de Côte d'Ivoire, c'est-à-dire le camp Ouattara reconnu président par la communauté internationale. Une mission de la Cedeao est attendue ce mardi à Abidjan, pour présenter sa volonté de "sortie de crise par le dialogue", selon le Bénin. Les représentants de l'organisation seront accueillis "en amis, en frères", a affirmé ce dimanche Emile Guiriéoulou, ministre de l'Intérieur de Gbagbo. La Maison-Blanche a à nouveau exigé de Laurent Gbagbo qu'il renonce au pouvoir. Tout refus de sa part ne pourra que radicaliser les positions de chacun, avec le risque d'une explosion de violences pires que celles dénoncées par l'ONU qui a parlé de 173 morts du 16 au 21 décembre. Selon l'organisation, ces violences ont pour origine un usage "excessif" de la force par les éléments armés restés loyaux à Gbagbo contre ses opposants ou supposés tels. Les chiffres de l'ONU ont été contestés par Emile Guiriéoulou : il a affirmé que les violences ont fait depuis fin novembre 53 morts, dont 14 parmi les forces de l'ordre. Laurent Gbagbo, soumis avec ses proches à des sanctions internationales, peut néanmoins compter à l'extérieur sur le soutien de son allié angolais. A l'intérieur, l'un des plus fidèles alliés reste Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes" qui mobilise ses militants en vue d'un immense rassemblement mercredi à Abidjan