Des édifices publics et des voitures de police ont été incendiés lors d'émeutes anti-gouvernementales mardi dans la ville de Ma'an, dans le sud de la Jordanie, rapporte l'agence Reuters. Les violences ont éclaté après les funérailles de deux hommes tués lundi, apparemment par des membres de la puissante tribu bédouine Houaitat. Ces derniers auraient été rendus furieux par l'embauche de membres d'autres tribus sur un grand chantier de travaux publics dans leur ville de Chidia, à 70 km au sud de Ma'an. Les émeutiers qui dénonçaient la passivité des autorités, incapables d'arrêter les assassins des deux hommes auraient mis le feu à un tribunal et à plusieurs commerces. Les forces de sécurité ont confirmé que des incidents s'étaient produits, précisant que la police avait fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants qui attaquaient des bâtiments publics et des magasins, la plupart appartenant à des membres de la tribu Houaitat. Le ministre de l'Intérieur, Saad Hayel Srour, a pris la parole à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au cours de laquelle les événements de Ma'an ont été évoqués. "Nous ne ferons preuve d'aucune clémence envers une minorité qui s'est attaquée à des biens publics et a cherché à exploiter les événements", a annoncé le ministre, qui a indiqué que les assassins des deux habitants de Ma'an avaient été identifiés. Un couvre-feu de facto a été mis en place après que les violences se sont apaisées et un calme précaire prévaut dans cette agglomération étendue, ponctué par des fusillades sporadiques, a indiqué un responsable de la sécurité. La localité de Ma'an, 40.000 habitants, est située à 250 km au sud de la capitale jordanienne Amman. La ville, où les fondamentalistes musulmans sont actifs, a été le théâtre de violents désordres ces dernières années, sur fond de rivalités tribales. Des édifices publics et des voitures de police ont été incendiés lors d'émeutes anti-gouvernementales mardi dans la ville de Ma'an, dans le sud de la Jordanie, rapporte l'agence Reuters. Les violences ont éclaté après les funérailles de deux hommes tués lundi, apparemment par des membres de la puissante tribu bédouine Houaitat. Ces derniers auraient été rendus furieux par l'embauche de membres d'autres tribus sur un grand chantier de travaux publics dans leur ville de Chidia, à 70 km au sud de Ma'an. Les émeutiers qui dénonçaient la passivité des autorités, incapables d'arrêter les assassins des deux hommes auraient mis le feu à un tribunal et à plusieurs commerces. Les forces de sécurité ont confirmé que des incidents s'étaient produits, précisant que la police avait fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants qui attaquaient des bâtiments publics et des magasins, la plupart appartenant à des membres de la tribu Houaitat. Le ministre de l'Intérieur, Saad Hayel Srour, a pris la parole à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au cours de laquelle les événements de Ma'an ont été évoqués. "Nous ne ferons preuve d'aucune clémence envers une minorité qui s'est attaquée à des biens publics et a cherché à exploiter les événements", a annoncé le ministre, qui a indiqué que les assassins des deux habitants de Ma'an avaient été identifiés. Un couvre-feu de facto a été mis en place après que les violences se sont apaisées et un calme précaire prévaut dans cette agglomération étendue, ponctué par des fusillades sporadiques, a indiqué un responsable de la sécurité. La localité de Ma'an, 40.000 habitants, est située à 250 km au sud de la capitale jordanienne Amman. La ville, où les fondamentalistes musulmans sont actifs, a été le théâtre de violents désordres ces dernières années, sur fond de rivalités tribales.