Après près de cinq jours d'émeutes, la situation ne semble guère s'apaiser. Pis, les foyers de tension se font de plus en plus nombreux et les émeutes frôlent le dérapage dans plusieurs localités du pays. Ainsi, deux victimes sont tombées lors des affrontements avec les forces de l'ordre respectivement à Ain El-Hadjel (M'sila) et à Bousmail (Tipasa). Dans plusieurs wilayas, les manifestants ont pillé tout sur leur passage. Edifices publics, banques, bureaux de poste, magasins et même des écoles n'ont pas échappé à la furie des citoyens survoltés. A la capitale, la tension était à son comble. Les quartiers populaires à l'image de Bab El-Oued, Belouizdad, Bachdjerrah et El-Harrach sont investis par les forces anti-émeutes. Même les quartiers réputés être calmes sont affectés par la protesta. A El-Biar, des pillards ont saccagé des magasins et volé des marchandises. A Alger-Centre, les affrontements se sont poursuivis jusqu'à une heure tardive de la nuit de vendredi à samedi. Les forces de l'ordre éprouvaient tout le mal du monde à contenir des foules juvéniles descendues de la Casbah et de Soustara, déversant jusqu'à la rue Larbi Ben M'hidi (ex-rue d'Isly). A Hydra, sur les hauteurs d'Alger, des citoyens ont saccagé des commerces au quartier chic de Sidi Yahia, s'emparant de montres de luxe et incendiant le siège d'une banque étrangère. La psychose et la peur accablent les citoyens. D'ailleurs, les rues de la capitale sont à moitié désertées par les passants. Plusieurs commerces ont baissé rideau et le transport se fait de plus en plus rare. Les citoyens ne se hasardent plus à se déplacer de peur d'être pris par les mouvements de panique signalés çà et là. En dehors de la capitale, la situation n'est pas non plus moins tendue. A Béjaia, ce sont toutes les grandes agglomérations qui sont devenues le théâtre de violentes manifestations, où l'on signale des blessés, des arrestations et des dégâts matériels considérables. A l'Est du pays, les émeutes se sont propagées à travers les wilayas d'Annaba, Constantine, Oum El-Bouaghi, Msila, Sétif et autres grandes villes. A Constantine, des manifestants ont bloqué la route entre l'aéroport et la ville. Ils se sont attaqués aux édifices publics incendiant et saccageant plusieurs agences. A Sétif, de très violents affrontements ont été signalés mais aussi de graves dérapages, 4 fusils appartenant à des agents de sécurité ont été dérobés par des émeutiers. Aussi signale-t-on dans certaines régions des attaques ayant pris pour cibles des commissariats de police. Ce qui renseigne sur la gravité de la situation et l'urgence d'une intervention judicieuse de la part des pouvoirs publics afin d'apaiser des esprits révoltés. Après près de cinq jours d'émeutes, la situation ne semble guère s'apaiser. Pis, les foyers de tension se font de plus en plus nombreux et les émeutes frôlent le dérapage dans plusieurs localités du pays. Ainsi, deux victimes sont tombées lors des affrontements avec les forces de l'ordre respectivement à Ain El-Hadjel (M'sila) et à Bousmail (Tipasa). Dans plusieurs wilayas, les manifestants ont pillé tout sur leur passage. Edifices publics, banques, bureaux de poste, magasins et même des écoles n'ont pas échappé à la furie des citoyens survoltés. A la capitale, la tension était à son comble. Les quartiers populaires à l'image de Bab El-Oued, Belouizdad, Bachdjerrah et El-Harrach sont investis par les forces anti-émeutes. Même les quartiers réputés être calmes sont affectés par la protesta. A El-Biar, des pillards ont saccagé des magasins et volé des marchandises. A Alger-Centre, les affrontements se sont poursuivis jusqu'à une heure tardive de la nuit de vendredi à samedi. Les forces de l'ordre éprouvaient tout le mal du monde à contenir des foules juvéniles descendues de la Casbah et de Soustara, déversant jusqu'à la rue Larbi Ben M'hidi (ex-rue d'Isly). A Hydra, sur les hauteurs d'Alger, des citoyens ont saccagé des commerces au quartier chic de Sidi Yahia, s'emparant de montres de luxe et incendiant le siège d'une banque étrangère. La psychose et la peur accablent les citoyens. D'ailleurs, les rues de la capitale sont à moitié désertées par les passants. Plusieurs commerces ont baissé rideau et le transport se fait de plus en plus rare. Les citoyens ne se hasardent plus à se déplacer de peur d'être pris par les mouvements de panique signalés çà et là. En dehors de la capitale, la situation n'est pas non plus moins tendue. A Béjaia, ce sont toutes les grandes agglomérations qui sont devenues le théâtre de violentes manifestations, où l'on signale des blessés, des arrestations et des dégâts matériels considérables. A l'Est du pays, les émeutes se sont propagées à travers les wilayas d'Annaba, Constantine, Oum El-Bouaghi, Msila, Sétif et autres grandes villes. A Constantine, des manifestants ont bloqué la route entre l'aéroport et la ville. Ils se sont attaqués aux édifices publics incendiant et saccageant plusieurs agences. A Sétif, de très violents affrontements ont été signalés mais aussi de graves dérapages, 4 fusils appartenant à des agents de sécurité ont été dérobés par des émeutiers. Aussi signale-t-on dans certaines régions des attaques ayant pris pour cibles des commissariats de police. Ce qui renseigne sur la gravité de la situation et l'urgence d'une intervention judicieuse de la part des pouvoirs publics afin d'apaiser des esprits révoltés.