Les heurts entre les jeunes manifestants et les services de sécurité ont repris de plus belle dans la wilaya de Boumerdès. Hier, les localités de Naciria et Bordj Ménaïel ont connu leur quatrième journée de tension. Après une nuit agitée, les manifestants de Bordj Ménaïel ont renoué, au début de l'après-midi, avec les émeutes. Ils ont enflammé des pneus et barricadé le boulevard Colonel-Amirouche où se situe le palais de justice et qui a fait l'objet de saccage les premiers jours de la protesta. Les appels à l'accalmie, lancés par des dignitaires, n'ont pas eu l'effet escompté. Ils ont refusé catégoriquement de rentrer chez eux. C'est alors qu'un échange de projectiles s'est produit entre les deux parties. Les émeutiers voulaient atteindre le siège du palais de la justice pour le saccager mais un cordon sécuritaire a été déployé aux alentours dudit palais. Au niveau de la dite localité, les émeutiers se déchaînent. Vers 16h avant-hier, ils ont mis, a-t-on constaté sur les lieux, le feu à la fourrière communale en incendiant tous les véhicules qui y étaient garés. Plus d'une vingtaine de voitures et de camions ont été incendié. La commune de Chabet El-Ameur, épargnée jusque-là par les heurts, a vécu, avant-hier, une nuit mouvementée par l'incendie qui a ravagé plusieurs véhicules se trouvant au parc communal. Un bus de transport des étudiants a été incendié tandis qu'un autre a été volé par des jeunes qui ont mis le feu à un camion citerne qui ravitaille, en eau potable, les écoles primaires. Aux Issers, les affrontements se sont arrêtés vers 16h de l'après-midi d'hier. Les Isserois ont vécu une nuit relativement calme et ce, contrairement aux nuit de vendredi et jeudi derniers. Une dizaine d'émeutiers ont été interpellés par les services de sécurité en début de soirée. Ici, les manifestations ont été avortées immédiatement par les forces antiémeutes. Plusieurs personnes ont tenté de squatter les 144 logements se trouvant sur la route menant à El Hamri. Ils ont été délogés à l'aide de coups de matraques et bombes lacrymogènes. La matinée d'hier était calme mais tout porte à croire que les affrontements allaient éclater dans l'après- midi. À l'heure où nous mettons sous presse, il règne un calme précaire. A Naciria, les émeutes ont repris de plus belle et l'on enregistre le saccage de quelques édifices publics à l'image de bureau de FFS. À Figuier, les manifestants ont saccagé l'Institut de tourisme. Le lycée Frantz-Fanon de centre-ville de Boumerdès a fait l'objet de saccage. Par ailleurs, plusieurs blessés sont déplorés parmi les forces de l'ordre et les manifestants. Les heurts entre les jeunes manifestants et les services de sécurité ont repris de plus belle dans la wilaya de Boumerdès. Hier, les localités de Naciria et Bordj Ménaïel ont connu leur quatrième journée de tension. Après une nuit agitée, les manifestants de Bordj Ménaïel ont renoué, au début de l'après-midi, avec les émeutes. Ils ont enflammé des pneus et barricadé le boulevard Colonel-Amirouche où se situe le palais de justice et qui a fait l'objet de saccage les premiers jours de la protesta. Les appels à l'accalmie, lancés par des dignitaires, n'ont pas eu l'effet escompté. Ils ont refusé catégoriquement de rentrer chez eux. C'est alors qu'un échange de projectiles s'est produit entre les deux parties. Les émeutiers voulaient atteindre le siège du palais de la justice pour le saccager mais un cordon sécuritaire a été déployé aux alentours dudit palais. Au niveau de la dite localité, les émeutiers se déchaînent. Vers 16h avant-hier, ils ont mis, a-t-on constaté sur les lieux, le feu à la fourrière communale en incendiant tous les véhicules qui y étaient garés. Plus d'une vingtaine de voitures et de camions ont été incendié. La commune de Chabet El-Ameur, épargnée jusque-là par les heurts, a vécu, avant-hier, une nuit mouvementée par l'incendie qui a ravagé plusieurs véhicules se trouvant au parc communal. Un bus de transport des étudiants a été incendié tandis qu'un autre a été volé par des jeunes qui ont mis le feu à un camion citerne qui ravitaille, en eau potable, les écoles primaires. Aux Issers, les affrontements se sont arrêtés vers 16h de l'après-midi d'hier. Les Isserois ont vécu une nuit relativement calme et ce, contrairement aux nuit de vendredi et jeudi derniers. Une dizaine d'émeutiers ont été interpellés par les services de sécurité en début de soirée. Ici, les manifestations ont été avortées immédiatement par les forces antiémeutes. Plusieurs personnes ont tenté de squatter les 144 logements se trouvant sur la route menant à El Hamri. Ils ont été délogés à l'aide de coups de matraques et bombes lacrymogènes. La matinée d'hier était calme mais tout porte à croire que les affrontements allaient éclater dans l'après- midi. À l'heure où nous mettons sous presse, il règne un calme précaire. A Naciria, les émeutes ont repris de plus belle et l'on enregistre le saccage de quelques édifices publics à l'image de bureau de FFS. À Figuier, les manifestants ont saccagé l'Institut de tourisme. Le lycée Frantz-Fanon de centre-ville de Boumerdès a fait l'objet de saccage. Par ailleurs, plusieurs blessés sont déplorés parmi les forces de l'ordre et les manifestants.