Noureddine Kehal, directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des Céréales (OAIC),a affirmé, hier, que des mesures strictes seront prises à l'égard des transformateurs "indélicats", qui procèdent à la déviation du blé subventionné par l'Etat vers le marché informel. Noureddine Kehal, directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des Céréales (OAIC),a affirmé, hier, que des mesures strictes seront prises à l'égard des transformateurs "indélicats", qui procèdent à la déviation du blé subventionné par l'Etat vers le marché informel. Entres autres sanctions prévues, explique le responsable, figure «l'exclusion du transformateur du quota mensuel, enlevé auprès de l'OAIC, pour faire fonctionner son unité de transformation». M. Kahal qui état l'invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, a ajouté qu'il y aura certainement d'autres mesures telles que des «sanctions pénales», qui seront prises à l'encontre des meuniers ayant procédé à la déviation de leur quotas. Le prix du quintal d'orge s'est envolé suite à la sécheresse ayant touché les zones agropastorales où est concentré l'élevage ovin, ce qui a poussé certains transformateurs «tentés par le gain facile à dévier une partie de blé tendre destiné à la consommation pour alimenter le marché informel de l'alimentation de bétail», a précisé M. Kehal. Ce comportement était à l'origine des tensions qu'a connu l'approvisionnement des boulangers en farine, un constat qui a poussé l'office à mettre en œuvre des conventions interprofessionnelles. La première convention, liant la coopérative et le transformateur, précise les modalités et les conditions de mise à la disposition des meuniers des quantités de blé tendre en fonction de leurs capacités de transformation. La seconde va lier le transformateur au boulanger, et ce, pour permettre aux agents de contrôle de suivre l'acheminement du produit fini après sa sortie d'usine. «La traçabilité du produit va être régie par des conventions impliquant les services du contrôle du ministère du Commerce», a-t-il dit. «C'est la seule façon de pouvoir assurer le suivi et le contrôle de la bonne utilisation du blé subventionné par l'Etat», a-t-il dit. S'exprimant sur la nouvelle mesure, prise par le gouvernement, d'augmenter le quota du blé des transformateurs de 50 à 60%, M. Kehal a affirmé que les stocks de l'office étaient «suffisants pour y faire face». L'OAIC possède des stocks suffisants pour couvrir ses besoins dans le cadre des nouvelles dispositions pour plusieurs mois. «Probablement nous allons faire des appoints pour faire une jonction entre la nouvelle récolte 2011 et les stocks actuels», a-t-il avancé. Le premier responsable de l'OAIC a souligné, dans ce contexte, que la nouvelle stratégie de l'Office mise sur l'implication des transformateurs dans l'acte de production nationale. L'objectif est de faire en sorte que le transformateur ne soit pas un simple client mais un véritable partenaire des producteurs de céréales à travers des conventions qui vont l'impliquer dans l'acte de production moyennant un accompagnement technique des producteurs, a-t-il expliqué. En contre-partie de son implication, le transformateur aura une plus-value en termes de production. «Il est anormal qu'on puisse accorder à tous les transformateurs un quota (de 60%) quel que soit l'effort que font les uns et les autres vis-à vis de la production nationale», a-t-il relevé. Les partenaires de l'OAIC «auront la possibilité de sortir de cette histoire de quota pour pouvoir recevoir un approvisionnement à la hauteur de leurs efforts engagés dans la production nationale», a-t-il ajouté. Sur un autre plan, M. Kehal a fait savoir que l'Office allait accorder 5,3 millions de quintaux d'orge cette année aux éleveurs pour faire face à la sécheresse qui sévit depuis la fin de l'année 2010. Il a reconnu, dans ce sens, que le marché d'approvisionnement des éleveurs en orge «est tendu actuellement malgré le doublement des quantités par rapport à 2009 (2,5 millions qx)». La sécheresse qui a touché les zones agropastorales a amené l'Office à distribuer en 2010 quelque 7,5 millions qx. Pour atténuer cette tension, l'Office a mis en place fin 2010 au niveau de chaque CCLS une commission composée du directeur de la Chambre d'agriculture, un représentant de l'Union des paysans algériens (UNPA), le directeur des services agricoles (DSA) et le directeur de la CCLS, pour arrêter des quotas à attribuer à chaque éleveur. Entres autres sanctions prévues, explique le responsable, figure «l'exclusion du transformateur du quota mensuel, enlevé auprès de l'OAIC, pour faire fonctionner son unité de transformation». M. Kahal qui état l'invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, a ajouté qu'il y aura certainement d'autres mesures telles que des «sanctions pénales», qui seront prises à l'encontre des meuniers ayant procédé à la déviation de leur quotas. Le prix du quintal d'orge s'est envolé suite à la sécheresse ayant touché les zones agropastorales où est concentré l'élevage ovin, ce qui a poussé certains transformateurs «tentés par le gain facile à dévier une partie de blé tendre destiné à la consommation pour alimenter le marché informel de l'alimentation de bétail», a précisé M. Kehal. Ce comportement était à l'origine des tensions qu'a connu l'approvisionnement des boulangers en farine, un constat qui a poussé l'office à mettre en œuvre des conventions interprofessionnelles. La première convention, liant la coopérative et le transformateur, précise les modalités et les conditions de mise à la disposition des meuniers des quantités de blé tendre en fonction de leurs capacités de transformation. La seconde va lier le transformateur au boulanger, et ce, pour permettre aux agents de contrôle de suivre l'acheminement du produit fini après sa sortie d'usine. «La traçabilité du produit va être régie par des conventions impliquant les services du contrôle du ministère du Commerce», a-t-il dit. «C'est la seule façon de pouvoir assurer le suivi et le contrôle de la bonne utilisation du blé subventionné par l'Etat», a-t-il dit. S'exprimant sur la nouvelle mesure, prise par le gouvernement, d'augmenter le quota du blé des transformateurs de 50 à 60%, M. Kehal a affirmé que les stocks de l'office étaient «suffisants pour y faire face». L'OAIC possède des stocks suffisants pour couvrir ses besoins dans le cadre des nouvelles dispositions pour plusieurs mois. «Probablement nous allons faire des appoints pour faire une jonction entre la nouvelle récolte 2011 et les stocks actuels», a-t-il avancé. Le premier responsable de l'OAIC a souligné, dans ce contexte, que la nouvelle stratégie de l'Office mise sur l'implication des transformateurs dans l'acte de production nationale. L'objectif est de faire en sorte que le transformateur ne soit pas un simple client mais un véritable partenaire des producteurs de céréales à travers des conventions qui vont l'impliquer dans l'acte de production moyennant un accompagnement technique des producteurs, a-t-il expliqué. En contre-partie de son implication, le transformateur aura une plus-value en termes de production. «Il est anormal qu'on puisse accorder à tous les transformateurs un quota (de 60%) quel que soit l'effort que font les uns et les autres vis-à vis de la production nationale», a-t-il relevé. Les partenaires de l'OAIC «auront la possibilité de sortir de cette histoire de quota pour pouvoir recevoir un approvisionnement à la hauteur de leurs efforts engagés dans la production nationale», a-t-il ajouté. Sur un autre plan, M. Kehal a fait savoir que l'Office allait accorder 5,3 millions de quintaux d'orge cette année aux éleveurs pour faire face à la sécheresse qui sévit depuis la fin de l'année 2010. Il a reconnu, dans ce sens, que le marché d'approvisionnement des éleveurs en orge «est tendu actuellement malgré le doublement des quantités par rapport à 2009 (2,5 millions qx)». La sécheresse qui a touché les zones agropastorales a amené l'Office à distribuer en 2010 quelque 7,5 millions qx. Pour atténuer cette tension, l'Office a mis en place fin 2010 au niveau de chaque CCLS une commission composée du directeur de la Chambre d'agriculture, un représentant de l'Union des paysans algériens (UNPA), le directeur des services agricoles (DSA) et le directeur de la CCLS, pour arrêter des quotas à attribuer à chaque éleveur.