Les citoyens font face à une flambée spectaculaire des prix des différents produits alimentaires. Les pouvoirs publics font des pied et des mains pour contenir l'érosion du pouvoir d'achat des Algériens, qui s'accentue de jour en jour, en décrétant des mesures salutaires certes, mais très coûteuses pour le Trésor. Le gouvernement est intervenu pour apaiser la fronde sociale dopée par une érosion perpétuelle du pouvoir d'achat des familles, en baissant sensiblement les prix du sucre et de l'huile. Certes, la tension a baissé d'un cran, mais l'inflation elle, continue de peser lourdement sur le panier de la ménagère. En plus du sucre et des huiles, c'est tous les produits de consommation qui prennent une courbe ascendante en cette année 2011. En effet, de longues chaînes humaines se forment toutes les matinées pour le lait, alors que le pain se fait désirer dans plusieurs régions du pays. Les prix des fruits et légumes, des viandes, des légumes secs, des poissons et autres produits de première nécessité flambent sur le marché. La hausse importante des cours mondiaux des matières premières et l'obligation de payer par chèque les transactions commerciales supérieures à 500.000 dinars, qui entrera en vigueur le 31 mars prochain, sont autant de facteurs suffisants pour tirer vers le haut les prix et la flèche de l'inflation avec. Les petites bourses sont confrontées à rude épreuve. Les smicards, ils sont nombreux, ne finissent les mois que difficilement et croulent sous le poids de l'endettement et de la malnutrition. L'engrenage : inflation, crise, interventionnisme ne pourra en aucun cas s'inscrire dans la durée, ses répercussions étant catastrophiques sur la santé de l'économie nationale. Cette dernière majoritairement dépendante des recettes de la fiscalité pétrolière, sera substantiellement fragilisée face à la volatilité des cours de l'or noir. D'ailleurs, les Nations unies dans un récent rapport, ont tiré la sonnette d'alarme quant à la flambée des prix des denrées alimentaires. Une hausse que l'Onu a qualifiée de très dangereuse pour environ 80 pays, africains dans leur majorité. Des pays voisins à l'image de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Tchad ou encore le Sénégal et le Burkina Faso sont les plus menacés au vu de leurs faibles ressources en devises, selon le FAO. Donc, la situation n'est guère rassurante en Algérie, quand bien même le pays dispose à présent d'une manne financière assez importante. Ceci dit, les efforts consentis par le gouvernement dans la réorganisation des filières agricoles, la régulation du marché et le renforcement du tissu de PME pourrait atténuer les effets de l'inflation. Les citoyens font face à une flambée spectaculaire des prix des différents produits alimentaires. Les pouvoirs publics font des pied et des mains pour contenir l'érosion du pouvoir d'achat des Algériens, qui s'accentue de jour en jour, en décrétant des mesures salutaires certes, mais très coûteuses pour le Trésor. Le gouvernement est intervenu pour apaiser la fronde sociale dopée par une érosion perpétuelle du pouvoir d'achat des familles, en baissant sensiblement les prix du sucre et de l'huile. Certes, la tension a baissé d'un cran, mais l'inflation elle, continue de peser lourdement sur le panier de la ménagère. En plus du sucre et des huiles, c'est tous les produits de consommation qui prennent une courbe ascendante en cette année 2011. En effet, de longues chaînes humaines se forment toutes les matinées pour le lait, alors que le pain se fait désirer dans plusieurs régions du pays. Les prix des fruits et légumes, des viandes, des légumes secs, des poissons et autres produits de première nécessité flambent sur le marché. La hausse importante des cours mondiaux des matières premières et l'obligation de payer par chèque les transactions commerciales supérieures à 500.000 dinars, qui entrera en vigueur le 31 mars prochain, sont autant de facteurs suffisants pour tirer vers le haut les prix et la flèche de l'inflation avec. Les petites bourses sont confrontées à rude épreuve. Les smicards, ils sont nombreux, ne finissent les mois que difficilement et croulent sous le poids de l'endettement et de la malnutrition. L'engrenage : inflation, crise, interventionnisme ne pourra en aucun cas s'inscrire dans la durée, ses répercussions étant catastrophiques sur la santé de l'économie nationale. Cette dernière majoritairement dépendante des recettes de la fiscalité pétrolière, sera substantiellement fragilisée face à la volatilité des cours de l'or noir. D'ailleurs, les Nations unies dans un récent rapport, ont tiré la sonnette d'alarme quant à la flambée des prix des denrées alimentaires. Une hausse que l'Onu a qualifiée de très dangereuse pour environ 80 pays, africains dans leur majorité. Des pays voisins à l'image de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Tchad ou encore le Sénégal et le Burkina Faso sont les plus menacés au vu de leurs faibles ressources en devises, selon le FAO. Donc, la situation n'est guère rassurante en Algérie, quand bien même le pays dispose à présent d'une manne financière assez importante. Ceci dit, les efforts consentis par le gouvernement dans la réorganisation des filières agricoles, la régulation du marché et le renforcement du tissu de PME pourrait atténuer les effets de l'inflation.