Le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, qui a plaidé en faveur de la nécessité d'une meilleure organisation du marché et une lutte sans merci contre les monopoles, n'a pas été formel s'agissant de la thèse selon laquelle les émeutes de la semaine dernière seraient l'œuvre de certaines parties et autres groupes d'intérêts qui auraient manipulés une partie de la jeunesse. Le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, qui a plaidé en faveur de la nécessité d'une meilleure organisation du marché et une lutte sans merci contre les monopoles, n'a pas été formel s'agissant de la thèse selon laquelle les émeutes de la semaine dernière seraient l'œuvre de certaines parties et autres groupes d'intérêts qui auraient manipulés une partie de la jeunesse. «je ne peux être formel et dire qu'il y a eu une main interne ou externe qui est à l'origine de ces événements, mais une chose est sûre cela a porté atteinte à l'image du pays à l'extérieur» a, en effet, indiqué Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, qui était l'invité de l'émission Tahaoulat de la Chaîne I de la Radio nationale a, suite à l'insistance de l'animatrice de l'émission, toutefois ajouté que « certains cercles pourraient en être à l'origine» avant d'ajouter «est-ce que ces derniers sont plus forts que l'Etat». Par ces propos l'invité de la radio contredit la version soutenue par le RND, et donc autant dire le Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui en est le secrétaire général, qui a d'emblée accusé les «lobbies d'intérêts et les barons de la spéculation» d'avoir poussé les jeunes à manifester dans les rues. Le représentant personnel du président de la République s'est aussi demandé, si c'est vraiment la hausse des prix du sucre et de l'huile de table qui a fait bouger la rue, en admettant que «certaines rumeurs y ont contribué» rejoignant ainsi la thèse défendue par son collègue du gouvernement, le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia. Sur les raisons ayant poussé les jeunes à manifester, Belkhadem dira qu'en partie cela est dû au chômage : «du moment que le marché de l'emploi ne peut absorber cette forte demande estimée à 550.000 postulants. Chaque année le nombre des sans emplois augmente» . Pour lui cette situation est la conséquence directe des événements connus par l'Algérie dès le milieu des années 80 et jusqu'à l'accès de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999. Une conjoncture marquée notamment par l'absence presque totale de l'investissement de l'Etat pour booster la machine économique et stimuler la création de l'emploi. Certes, mais que faire pour être à l'abri de la réédition du scénario du week-en dernier ? Abdelaziz Belkhadem prône la nécessité d'une meilleure organisation et régulation du marché national par notamment la préservation de «stocks de sécurité» pour éviter toute pénurie, mais aussi et surtout pour éviter les pratiques spéculatives. Il cite l'exemple de ce qui a été fait pour la pomme de terre où «l'Etat a constitué des stocks qui sont mis sur le marché dès qu'il y a pénurie. Il faut faire de même pour le sucre et l'huile de table». Cela dit pour l'invité de la radio la meilleure solution serait de produire certains produits sensibles comme le sucre et l'huile pour être à l'abri de la spéculation, ajoutant, sans ambages : «Il faut casser tous les monopoles, y compris celui de l'Etat». Il a trouvé, dans ce contexte, anormal le fait que 5 opérateurs seulement monopolisent l'activité de ces deux produits. Le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République a nié le fait que les mesures prises par le gouvernement pour baisser les prix, comme la suppression de la TVA et l'exonération des droits de douanes, constitue un recul de l'Etat devant les barons de l'informel car , selon lui, «l'essentiel était de faire baisser les prix, ce d'autant que ce sont des mesures conjoncturelles et exceptionnelles, mais l'Etat doit prendre d'autres mesures». D'ailleurs il a préconisé le renforcement de la lutte contre «les barons des containers qui font mal à l'économie nationale du moment que le Trésor public ne bénéficie d'aucun centime». Par contre il s'est montré assez compréhensif envers les jeunes qui ont des étals en soutenant qu'il n'a jamais été question de les éradiquer, mais juste de les organiser et de les intégrer dans le circuit normal. A propos d'un éventuel remaniement gouvernemental suite à ces événements Belkhadem dira que cela est du ressort du président de la République estimant que s'il intervient «cela n'est pas obligatoirement lié à ces émeutes». «je ne peux être formel et dire qu'il y a eu une main interne ou externe qui est à l'origine de ces événements, mais une chose est sûre cela a porté atteinte à l'image du pays à l'extérieur» a, en effet, indiqué Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, qui était l'invité de l'émission Tahaoulat de la Chaîne I de la Radio nationale a, suite à l'insistance de l'animatrice de l'émission, toutefois ajouté que « certains cercles pourraient en être à l'origine» avant d'ajouter «est-ce que ces derniers sont plus forts que l'Etat». Par ces propos l'invité de la radio contredit la version soutenue par le RND, et donc autant dire le Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui en est le secrétaire général, qui a d'emblée accusé les «lobbies d'intérêts et les barons de la spéculation» d'avoir poussé les jeunes à manifester dans les rues. Le représentant personnel du président de la République s'est aussi demandé, si c'est vraiment la hausse des prix du sucre et de l'huile de table qui a fait bouger la rue, en admettant que «certaines rumeurs y ont contribué» rejoignant ainsi la thèse défendue par son collègue du gouvernement, le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia. Sur les raisons ayant poussé les jeunes à manifester, Belkhadem dira qu'en partie cela est dû au chômage : «du moment que le marché de l'emploi ne peut absorber cette forte demande estimée à 550.000 postulants. Chaque année le nombre des sans emplois augmente» . Pour lui cette situation est la conséquence directe des événements connus par l'Algérie dès le milieu des années 80 et jusqu'à l'accès de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999. Une conjoncture marquée notamment par l'absence presque totale de l'investissement de l'Etat pour booster la machine économique et stimuler la création de l'emploi. Certes, mais que faire pour être à l'abri de la réédition du scénario du week-en dernier ? Abdelaziz Belkhadem prône la nécessité d'une meilleure organisation et régulation du marché national par notamment la préservation de «stocks de sécurité» pour éviter toute pénurie, mais aussi et surtout pour éviter les pratiques spéculatives. Il cite l'exemple de ce qui a été fait pour la pomme de terre où «l'Etat a constitué des stocks qui sont mis sur le marché dès qu'il y a pénurie. Il faut faire de même pour le sucre et l'huile de table». Cela dit pour l'invité de la radio la meilleure solution serait de produire certains produits sensibles comme le sucre et l'huile pour être à l'abri de la spéculation, ajoutant, sans ambages : «Il faut casser tous les monopoles, y compris celui de l'Etat». Il a trouvé, dans ce contexte, anormal le fait que 5 opérateurs seulement monopolisent l'activité de ces deux produits. Le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République a nié le fait que les mesures prises par le gouvernement pour baisser les prix, comme la suppression de la TVA et l'exonération des droits de douanes, constitue un recul de l'Etat devant les barons de l'informel car , selon lui, «l'essentiel était de faire baisser les prix, ce d'autant que ce sont des mesures conjoncturelles et exceptionnelles, mais l'Etat doit prendre d'autres mesures». D'ailleurs il a préconisé le renforcement de la lutte contre «les barons des containers qui font mal à l'économie nationale du moment que le Trésor public ne bénéficie d'aucun centime». Par contre il s'est montré assez compréhensif envers les jeunes qui ont des étals en soutenant qu'il n'a jamais été question de les éradiquer, mais juste de les organiser et de les intégrer dans le circuit normal. A propos d'un éventuel remaniement gouvernemental suite à ces événements Belkhadem dira que cela est du ressort du président de la République estimant que s'il intervient «cela n'est pas obligatoirement lié à ces émeutes».