Walid Joumblatt, le leader originaire de la communauté druze libanaise, a annoncé vendredi 21 janvier se ranger dans le camp du Hezbollah dans la crise politique que traverse actuellement le Liban. Ce soutien pourrait se révéler déterminant dans les tractations en vue de nommer un nouveau premier ministre, après la chute du gouvernement de Saad Hariri. Walid Joumblatt, le leader originaire de la communauté druze libanaise, a annoncé vendredi 21 janvier se ranger dans le camp du Hezbollah dans la crise politique que traverse actuellement le Liban. Ce soutien pourrait se révéler déterminant dans les tractations en vue de nommer un nouveau premier ministre, après la chute du gouvernement de Saad Hariri. "Je confirme la position de mon parti de se tenir aux côtés de la Syrie et de la résistance", a déclaré M. Joumblatt lors d'une conférence de presse, en référence au puissant mouvement chiite Hezbollah. Il a précisé que cette décision était motivée par son désir de préserver la stabilité du Liban. Onze ministres du camp du Hezbollah ont démissionné le 12 janvier du gouvernement d'union, provoquant sa chute, après de longs mois de bras de fer avec le camp du premier ministre Saad Hariri au sujet du tribunal de l'Onu chargé d'identifier et de juger les assassins de l'ancien premier ministre Rafic Hariri, père de Saad. Sur les 128 députés, le bloc parlementaire de M. Joumblatt compte 11 élus (dont cinq appartenant à son parti), celui du Hezbollah, 57, et celui de Saâd Hariri, 60. Pour imposer son candidat au poste de Premier ministre, le Hezbollah a besoin de 8 voix en plus des 57 qui lui sont assurées. Mais le ralliement de M. Joumblatt ne signifie pas que les 10 autres députés de son bloc le suivront. Le mouvement chiite est opposé à un nouveau mandat de Saad Hariri, mais ce dernier a confirmé, jeudi, sa candidature "en dépit des intimidations". Le Hezbollah et ses alliés devraient présenter pour candidat Omar Karamé, déjà Premier ministre à deux reprises. Le Liban est divisé depuis des mois au sujet du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), soutenu par le camp Hariri mais discrédité par le Hezbollah, qui s'attend à être mis en cause dans l'assassinat. Tentant en vain depuis des mois d'obtenir de Saâd Hariri qu'il désavoue le TSL, il a prévenu qu'il se "défendrait" contre toute mise en cause. M. Joumblatt a pour sa part accusé le TSL de chercher à semer la discorde "Le tribunal est devenu un instrument de destruction et s'écarte de la voie de la justice pour devenir" le lieu de tous les marchandages. Il a par ailleurs expliqué s'être mis d'accord avec le président syrien Bachar Al-Assad, qu'il a rencontré récemment, pour que la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement désavoue le TSL. Ahmad Fatfat, député du camp Hariri, a affirmé que sa coalition ne participerait pas à un gouvernement dirigé par le Hezbollah et ses alliés. "Je confirme la position de mon parti de se tenir aux côtés de la Syrie et de la résistance", a déclaré M. Joumblatt lors d'une conférence de presse, en référence au puissant mouvement chiite Hezbollah. Il a précisé que cette décision était motivée par son désir de préserver la stabilité du Liban. Onze ministres du camp du Hezbollah ont démissionné le 12 janvier du gouvernement d'union, provoquant sa chute, après de longs mois de bras de fer avec le camp du premier ministre Saad Hariri au sujet du tribunal de l'Onu chargé d'identifier et de juger les assassins de l'ancien premier ministre Rafic Hariri, père de Saad. Sur les 128 députés, le bloc parlementaire de M. Joumblatt compte 11 élus (dont cinq appartenant à son parti), celui du Hezbollah, 57, et celui de Saâd Hariri, 60. Pour imposer son candidat au poste de Premier ministre, le Hezbollah a besoin de 8 voix en plus des 57 qui lui sont assurées. Mais le ralliement de M. Joumblatt ne signifie pas que les 10 autres députés de son bloc le suivront. Le mouvement chiite est opposé à un nouveau mandat de Saad Hariri, mais ce dernier a confirmé, jeudi, sa candidature "en dépit des intimidations". Le Hezbollah et ses alliés devraient présenter pour candidat Omar Karamé, déjà Premier ministre à deux reprises. Le Liban est divisé depuis des mois au sujet du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), soutenu par le camp Hariri mais discrédité par le Hezbollah, qui s'attend à être mis en cause dans l'assassinat. Tentant en vain depuis des mois d'obtenir de Saâd Hariri qu'il désavoue le TSL, il a prévenu qu'il se "défendrait" contre toute mise en cause. M. Joumblatt a pour sa part accusé le TSL de chercher à semer la discorde "Le tribunal est devenu un instrument de destruction et s'écarte de la voie de la justice pour devenir" le lieu de tous les marchandages. Il a par ailleurs expliqué s'être mis d'accord avec le président syrien Bachar Al-Assad, qu'il a rencontré récemment, pour que la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement désavoue le TSL. Ahmad Fatfat, député du camp Hariri, a affirmé que sa coalition ne participerait pas à un gouvernement dirigé par le Hezbollah et ses alliés.