Des milliers de personnes ont manifesté vendredi dans plusieurs villes de Jordanie pour exiger la démission du gouvernement, des mesures contre la vie chère et plus d'ouverture démocratique dans le pays. Lire la suite l'article Imitant l'exemple du mouvement de protestation en Tunisie, les Jordaniens manifestent depuis une semaine pour plus de démocratie et de pouvoir d'achat. Vendredi, ils étaient plusieurs milliers dans les rues de la capitale Amman, ou encore à Irbid (nord), dans le cadre d'une journée d'actions baptisée "Journée de la rage" par les organisateurs. Ces derniers rassemblent divers mouvements d'opposition, parmi lesquels les Frères musulmans, et des syndicats. Ils ont indiqué qu'ils maintiendraient la pression jusqu'à obtenir la chute du Premier ministre Samir Rifai et de son gouvernement. Inquiet de la colère de la rue, le gouvernement jordanien a pris des mesures pour tenter d'apaiser la situation, en annonçant notamment des subventions de 125 millions de dollars (91 millions d'euros) sur les produits alimentaires de base et le carburant, et une augmentation surprise pour les fonctionnaires. L'opposition dénonce des effets d'annonce et exige que les Jordaniens élisent eux-mêmes leur Premier ministre, aujourd'hui nommé par le roi Abdallah II. Actuellement en Jordanie, seuls les députés de la chambre basse du Parlement, ainsi que les maires et conseils municipaux, sont élus au suffrage universel. Allié des Etats-Unis dans la région, Abdallah II a accédé au trône en 1999, s'engageant à faire du royaume un modèle de démocratie dans le monde musulman. Les réformes se sont toutefois avérées lentes, officiellement pour limiter l'influence islamiste dans la région. Des milliers de personnes ont manifesté vendredi dans plusieurs villes de Jordanie pour exiger la démission du gouvernement, des mesures contre la vie chère et plus d'ouverture démocratique dans le pays. Lire la suite l'article Imitant l'exemple du mouvement de protestation en Tunisie, les Jordaniens manifestent depuis une semaine pour plus de démocratie et de pouvoir d'achat. Vendredi, ils étaient plusieurs milliers dans les rues de la capitale Amman, ou encore à Irbid (nord), dans le cadre d'une journée d'actions baptisée "Journée de la rage" par les organisateurs. Ces derniers rassemblent divers mouvements d'opposition, parmi lesquels les Frères musulmans, et des syndicats. Ils ont indiqué qu'ils maintiendraient la pression jusqu'à obtenir la chute du Premier ministre Samir Rifai et de son gouvernement. Inquiet de la colère de la rue, le gouvernement jordanien a pris des mesures pour tenter d'apaiser la situation, en annonçant notamment des subventions de 125 millions de dollars (91 millions d'euros) sur les produits alimentaires de base et le carburant, et une augmentation surprise pour les fonctionnaires. L'opposition dénonce des effets d'annonce et exige que les Jordaniens élisent eux-mêmes leur Premier ministre, aujourd'hui nommé par le roi Abdallah II. Actuellement en Jordanie, seuls les députés de la chambre basse du Parlement, ainsi que les maires et conseils municipaux, sont élus au suffrage universel. Allié des Etats-Unis dans la région, Abdallah II a accédé au trône en 1999, s'engageant à faire du royaume un modèle de démocratie dans le monde musulman. Les réformes se sont toutefois avérées lentes, officiellement pour limiter l'influence islamiste dans la région.