Les présidents des commissions de "réforme politique et d'enquête sur la corruption et les abus" ont appelé les citoyens tunisiens à apporter toute contribution pouvant aider à faire progresser les enquêtes et établir les faits sur les affaires de malversation et de corruption. Les présidents des commissions de "réforme politique et d'enquête sur la corruption et les abus" ont appelé les citoyens tunisiens à apporter toute contribution pouvant aider à faire progresser les enquêtes et établir les faits sur les affaires de malversation et de corruption. Appel à la contribution des citoyens Il s'agit de la Haute commission nationale pour la réforme politique présidée par M. Iyadh Ben Achour, la Commission nationale d'établissement des faits sur les affaires de malversation et de corruption, présidée par M. Abdelfatah Amor et la Commission nationale d'établissement des faits sur les abus, présidée par Taoufic Bouderbala. Le président de la Commission nationale d'établissement des faits sur les abus, M. Taoufic Bouderbala a indiqué que ces commissions qui se composent d'avocats, de magistrats, de médecins, de journalistes et d'experts devaient assumer une "lourde" responsabilité. Il a en outre affirmé l'indépendance et la neutralité de ces structures expliquant que la commission n'était pas un "tribunal" et n'accusait personne. Elle tentera d'établir les faits en vue de déterminer les responsabilités des personnes qui ont ordonné d'ouvrir le feu sur les citoyens. Un parti d'opposition plaide pour une nouvelle Constitution Le Congrès pour la République (CPR), parti de l'opposant tunisien Moncef Marzouki, a plaidé samedi pour la création d'un Conseil national chargé de rédiger une nouvelle Constitution et réclamé la démission du gouvernement de transition. Ce conseil devra rassembler des personnalités "issues de toutes les sensibilités politiques" et pourrait former un gouvernement de transition qui aura pour mission de gérer les affaires du pays en attendant la mise en place de la nouvelle Constitution, a expliqué M. Abdelwahab Mâattar, vice-président du CPR, lors d'une conférence de presse à Manouba, près de Tunis. Le président de transition, Foued Mebazaa "pourrait facilement former un comité indépendant, qui aura pour seule mission la mise en place d'une loi pour l'élection d'un Conseil national chargé de rédiger une nouvelle Constitution", a-t-il ajouté. Ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, M. Marzouki, âgé de 65 ans, qui a créé le CPR en 2001, avait été condamné à un an de prison en 2000. M. Ben Jaâfar ne participera pas qu gouvernement transitoire Le secrétaire général du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), M. Mustapha Ben Jaâfar a affirmé que «malgré les mesures positives prises dont l'amnistie générale, la lutte contre la corruption et la séparation entre l'Etat et les partis, la politique d'atermoiement n'a pas bénéficié de la satisfaction du peuple qui continue de revendiquer la constitution d'un gouvernement composé de personnalités indépendantes n'ayant pas assumé des responsabilités dans le passé". Il a affirmé que " sa démission du gouvernement d'union nationale intervient en réponse à l'appel du peuple " préconisant à cet effet la création d'une "instance nationale avec le concours de toutes les composantes de la société tunisienne, pour que la révolution populaire ne dévie pas de son objectif initial". M. Ben Jaâfar s'est déclaré engagé à contribuer aux prochaines élections démocratiques "transparentes" qui devraient se dérouler "sous le contrôle d'une instance internationale" soulignant la nécessité de poser les jalons d'une société citoyenne, loin de toute forme d'exclusion ou de marginalisation. Le ministre tunisien de l'Education appelle à "la vigilance" Le ministre tunisien de l'Education, M. Tayeb el Bakouche, a appelé samedi les citoyens à "davantage de vigilance à l'égard de ceux qui tentent de transformer cette révolution populaire pacifique en une anarchie incontrôlable". Lors d'une conférence de presse, le ministre a souligné que "des parties tentent de transformer le soulèvement populaire et les derniers événements en Tunisie en une sanarchie incontrôlable". Concernant les affaires de corruption, le ministre a affirmé qu'"aucune personne dont l'implication avérée dans des affaires de mauvaise gestion ou de corruption ne sera exempte des sanctions, même si elle fait partie du gouvernement transitoire". Il a expliqué que "la décision relative à la séparation de l'Etat du parti au pouvoir figure à la tête des revendications du peuple, de manière à garantir la non appropriation du pouvoir par une seule personne, catégorie ou bande et à mettre fin à l'hégémonie du pouvoir exécutif ainsi qu'aux traditions qui vont à l'encontre de la liberté d'opinion". Il a également affirmé que les cours reprendront à partir de lundi prochain (aujourd'hui Ndlr) précisant qu'il s'agit d'une décision politique liée à l'amélioration de la situation sécuritaire. S'agissant de la grève du syndicat de l'Education, il a relevé que le dialogue est à même de résoudre toutes les problématiques posées actuellement. Appel à la contribution des citoyens Il s'agit de la Haute commission nationale pour la réforme politique présidée par M. Iyadh Ben Achour, la Commission nationale d'établissement des faits sur les affaires de malversation et de corruption, présidée par M. Abdelfatah Amor et la Commission nationale d'établissement des faits sur les abus, présidée par Taoufic Bouderbala. Le président de la Commission nationale d'établissement des faits sur les abus, M. Taoufic Bouderbala a indiqué que ces commissions qui se composent d'avocats, de magistrats, de médecins, de journalistes et d'experts devaient assumer une "lourde" responsabilité. Il a en outre affirmé l'indépendance et la neutralité de ces structures expliquant que la commission n'était pas un "tribunal" et n'accusait personne. Elle tentera d'établir les faits en vue de déterminer les responsabilités des personnes qui ont ordonné d'ouvrir le feu sur les citoyens. Un parti d'opposition plaide pour une nouvelle Constitution Le Congrès pour la République (CPR), parti de l'opposant tunisien Moncef Marzouki, a plaidé samedi pour la création d'un Conseil national chargé de rédiger une nouvelle Constitution et réclamé la démission du gouvernement de transition. Ce conseil devra rassembler des personnalités "issues de toutes les sensibilités politiques" et pourrait former un gouvernement de transition qui aura pour mission de gérer les affaires du pays en attendant la mise en place de la nouvelle Constitution, a expliqué M. Abdelwahab Mâattar, vice-président du CPR, lors d'une conférence de presse à Manouba, près de Tunis. Le président de transition, Foued Mebazaa "pourrait facilement former un comité indépendant, qui aura pour seule mission la mise en place d'une loi pour l'élection d'un Conseil national chargé de rédiger une nouvelle Constitution", a-t-il ajouté. Ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, M. Marzouki, âgé de 65 ans, qui a créé le CPR en 2001, avait été condamné à un an de prison en 2000. M. Ben Jaâfar ne participera pas qu gouvernement transitoire Le secrétaire général du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), M. Mustapha Ben Jaâfar a affirmé que «malgré les mesures positives prises dont l'amnistie générale, la lutte contre la corruption et la séparation entre l'Etat et les partis, la politique d'atermoiement n'a pas bénéficié de la satisfaction du peuple qui continue de revendiquer la constitution d'un gouvernement composé de personnalités indépendantes n'ayant pas assumé des responsabilités dans le passé". Il a affirmé que " sa démission du gouvernement d'union nationale intervient en réponse à l'appel du peuple " préconisant à cet effet la création d'une "instance nationale avec le concours de toutes les composantes de la société tunisienne, pour que la révolution populaire ne dévie pas de son objectif initial". M. Ben Jaâfar s'est déclaré engagé à contribuer aux prochaines élections démocratiques "transparentes" qui devraient se dérouler "sous le contrôle d'une instance internationale" soulignant la nécessité de poser les jalons d'une société citoyenne, loin de toute forme d'exclusion ou de marginalisation. Le ministre tunisien de l'Education appelle à "la vigilance" Le ministre tunisien de l'Education, M. Tayeb el Bakouche, a appelé samedi les citoyens à "davantage de vigilance à l'égard de ceux qui tentent de transformer cette révolution populaire pacifique en une anarchie incontrôlable". Lors d'une conférence de presse, le ministre a souligné que "des parties tentent de transformer le soulèvement populaire et les derniers événements en Tunisie en une sanarchie incontrôlable". Concernant les affaires de corruption, le ministre a affirmé qu'"aucune personne dont l'implication avérée dans des affaires de mauvaise gestion ou de corruption ne sera exempte des sanctions, même si elle fait partie du gouvernement transitoire". Il a expliqué que "la décision relative à la séparation de l'Etat du parti au pouvoir figure à la tête des revendications du peuple, de manière à garantir la non appropriation du pouvoir par une seule personne, catégorie ou bande et à mettre fin à l'hégémonie du pouvoir exécutif ainsi qu'aux traditions qui vont à l'encontre de la liberté d'opinion". Il a également affirmé que les cours reprendront à partir de lundi prochain (aujourd'hui Ndlr) précisant qu'il s'agit d'une décision politique liée à l'amélioration de la situation sécuritaire. S'agissant de la grève du syndicat de l'Education, il a relevé que le dialogue est à même de résoudre toutes les problématiques posées actuellement.