Les Egyptiens s'inspirent de la révolution du jasmin. La révolte populaire de la rue tunisienne qui a mis fin à 23 ans de règne sans partage de Ben Ali est arrivée sur les bords du Nil. Les Egyptiens s'inspirent de la révolution du jasmin. La révolte populaire de la rue tunisienne qui a mis fin à 23 ans de règne sans partage de Ben Ali est arrivée sur les bords du Nil. Le plus grand pays arabe par la population est touché par l'effet contagion. 15.000 personnes participaient, hier, au Caire aux manifestations pour des réformes politiques et sociales, rapportent des agences de presse. Cette rare démonstration de force contre le régime du Président Hosni Moubarak, qui ne l'avait pas préalablement autorisée, avait été baptisée « jour de colère » par ses organisateurs, des activistes actifs sur Internet. Des manifestations populaires étaient également signalées en province, notamment à Alexandrie (nord), la deuxième ville du pays, à Assouan et Assiout (sud), dans plusieurs villes du delta du Nil, à Ismaïliya (sur le canal de Suez) ou dans le nord du Sinaï. Au Caire, les manifestations qui ont débuté dans le centre-ville près des bâtiments de la Cour suprême se sont étendues au quartier de Mohadessine, dans l'ouest de la capitale où 2 à 3.000 personnes se sont rassemblées, et à d'autres parties de la ville. Des centaines de manifestants rassemblés aux abords de la Cour suprême ont réussi à forcer un barrage de police et à se répandre dans les rues alentours en scandant la" Tunisie est la solution ». Les manifestants scandaient également « à bas Moubarak », le président égyptien, âgé de 82 ans et qui préside aux destinées de l'Egypte depuis 29 ans. Des chaînes satellitaires rapportent aussi qu'il est très inhabituel que les forces de l'ordre laissent ainsi des manifestants circuler sans tenter de les arrêter. D'autres, par contre, rapportent des témoignages qui font état de l'usage par les policiers de canon à eau et de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants. Des centaines d'autres manifestants se sont massés en divers autres points de la populeuse mégalopole, où les attroupements sont généralement dispersés avec promptitude par les forces de l'ordre. Sur une des places principales du Caire, des heurts ont eu lieu entre contestataires et la police, qui a recouru au canon à eau et aux gaz lacrymogènes pour les disperser. Des témoins évoquent d'autres échauffourées dans au moins deux autres quartiers entre policiers munis de matraques et manifestants. Hors de la capitale, des manifestations ont rassemblé des centaines de personnes à Ismaïlia, dans le nord du Sinaï, à Suez et à Alexandrie. Un rassemblement de 200 personnes était signalé également à Mahalla el Koubra. A Ismaïlia, les manifestants scandaient notamment "Où es-tu Liberté?" ou "Gamal, dis à ton père que les Egyptiens te haïssent" - référence à Gamal Moubarak, le fils du président qui passe pour son futur successeur. Dans le nord du Sinaï, des dizaines de protestataires ont barré en brûlant des pneus la route de Rafah, à la frontière avec la bande de Ghaza, en réclamant la libération de détenus. La tension est fréquente dans cette zone entre bédouins et policiers. Des centaines d'autres manifestants se sont massés en divers autres points de la populeuse mégalopole, où les attroupements sont généralement dispersés avec promptitude par les forces de l'ordre. Il semble que les mises en garde du ministère de l'Intérieur n'ont pas eu d'effet sur les manifestants qui ont décidé d'occuper les rues pour demander le départ de Hosni Moubarek. Le plus grand pays arabe par la population est touché par l'effet contagion. 15.000 personnes participaient, hier, au Caire aux manifestations pour des réformes politiques et sociales, rapportent des agences de presse. Cette rare démonstration de force contre le régime du Président Hosni Moubarak, qui ne l'avait pas préalablement autorisée, avait été baptisée « jour de colère » par ses organisateurs, des activistes actifs sur Internet. Des manifestations populaires étaient également signalées en province, notamment à Alexandrie (nord), la deuxième ville du pays, à Assouan et Assiout (sud), dans plusieurs villes du delta du Nil, à Ismaïliya (sur le canal de Suez) ou dans le nord du Sinaï. Au Caire, les manifestations qui ont débuté dans le centre-ville près des bâtiments de la Cour suprême se sont étendues au quartier de Mohadessine, dans l'ouest de la capitale où 2 à 3.000 personnes se sont rassemblées, et à d'autres parties de la ville. Des centaines de manifestants rassemblés aux abords de la Cour suprême ont réussi à forcer un barrage de police et à se répandre dans les rues alentours en scandant la" Tunisie est la solution ». Les manifestants scandaient également « à bas Moubarak », le président égyptien, âgé de 82 ans et qui préside aux destinées de l'Egypte depuis 29 ans. Des chaînes satellitaires rapportent aussi qu'il est très inhabituel que les forces de l'ordre laissent ainsi des manifestants circuler sans tenter de les arrêter. D'autres, par contre, rapportent des témoignages qui font état de l'usage par les policiers de canon à eau et de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants. Des centaines d'autres manifestants se sont massés en divers autres points de la populeuse mégalopole, où les attroupements sont généralement dispersés avec promptitude par les forces de l'ordre. Sur une des places principales du Caire, des heurts ont eu lieu entre contestataires et la police, qui a recouru au canon à eau et aux gaz lacrymogènes pour les disperser. Des témoins évoquent d'autres échauffourées dans au moins deux autres quartiers entre policiers munis de matraques et manifestants. Hors de la capitale, des manifestations ont rassemblé des centaines de personnes à Ismaïlia, dans le nord du Sinaï, à Suez et à Alexandrie. Un rassemblement de 200 personnes était signalé également à Mahalla el Koubra. A Ismaïlia, les manifestants scandaient notamment "Où es-tu Liberté?" ou "Gamal, dis à ton père que les Egyptiens te haïssent" - référence à Gamal Moubarak, le fils du président qui passe pour son futur successeur. Dans le nord du Sinaï, des dizaines de protestataires ont barré en brûlant des pneus la route de Rafah, à la frontière avec la bande de Ghaza, en réclamant la libération de détenus. La tension est fréquente dans cette zone entre bédouins et policiers. Des centaines d'autres manifestants se sont massés en divers autres points de la populeuse mégalopole, où les attroupements sont généralement dispersés avec promptitude par les forces de l'ordre. Il semble que les mises en garde du ministère de l'Intérieur n'ont pas eu d'effet sur les manifestants qui ont décidé d'occuper les rues pour demander le départ de Hosni Moubarek.