Des centaines de partisans du Premier ministre libanais sortant Saâd Hariri ont défilé hier à Tripoli pour protester contre la probable nomination de Nadjib Mikati à la tête du gouvernement avec le soutien du Hezbollah. Le Courant du futur du Premier ministre sortant a décrété un "jour de colère" dans le nord du pays afin de dénoncer ce qu'il considère comme un coup d'Etat ourdi par le mouvement chiite. Nadjib Mikati a été proposé comme Premier ministre par le Hezbollah et ses alliés, qui ont plongé le Liban dans la crise en se retirant le 12 janvier du gouvernement d'union de Hariri. Alors que le président Michel Souleïmane est en consultations en vue de la formation d'un nouveau cabinet, cet homme d'affaires sunnite qui a reçu le soutien du dirigeant druze Walid Djoumblatt est aujourd'hui le mieux placé pour le poste de Premier ministre. Les partisans de Hariri sont descendus dans les rues de Tripoli, la grande ville du Nord à population majoritairement sunnite, pour réclamer le retrait de sa candidature de celui qu'ils considèrent comme un traître pour avoir accepté le soutien du Hezbollah. "Le sang sunnite est en ébullition", ont scandé les manifestants, brûlant des portraits de Mikati ou brandissant le drapeau bleu du Courant du futur. En démissionnant mi-janvier, les ministres du Hezbollah ont exprimé leur désaccord avec l'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, père de Saad, en 2005. Le procureur du Tribunal spécial pour le Liban, soutenu par les Nations unies, a remis lundi dernier son acte d'accusation au juge. Son contenu demeure confidentiel mais il est probable qu'il mette en cause des membres du Hezbollah, qui nie toute responsabilité dans l'attentat qui a provoqué la mort de Rafic Hariri et 21 autres personnes le 14 février 2005 à Beyrouth. Les manifestants de Tripoli ont juré de tout faire pour que l'enquête aboutisse. "Tripoli n'acceptera pas le renversement du tribunal international", pouvait-on lire sur une banderole. Des centaines de partisans du Premier ministre libanais sortant Saâd Hariri ont défilé hier à Tripoli pour protester contre la probable nomination de Nadjib Mikati à la tête du gouvernement avec le soutien du Hezbollah. Le Courant du futur du Premier ministre sortant a décrété un "jour de colère" dans le nord du pays afin de dénoncer ce qu'il considère comme un coup d'Etat ourdi par le mouvement chiite. Nadjib Mikati a été proposé comme Premier ministre par le Hezbollah et ses alliés, qui ont plongé le Liban dans la crise en se retirant le 12 janvier du gouvernement d'union de Hariri. Alors que le président Michel Souleïmane est en consultations en vue de la formation d'un nouveau cabinet, cet homme d'affaires sunnite qui a reçu le soutien du dirigeant druze Walid Djoumblatt est aujourd'hui le mieux placé pour le poste de Premier ministre. Les partisans de Hariri sont descendus dans les rues de Tripoli, la grande ville du Nord à population majoritairement sunnite, pour réclamer le retrait de sa candidature de celui qu'ils considèrent comme un traître pour avoir accepté le soutien du Hezbollah. "Le sang sunnite est en ébullition", ont scandé les manifestants, brûlant des portraits de Mikati ou brandissant le drapeau bleu du Courant du futur. En démissionnant mi-janvier, les ministres du Hezbollah ont exprimé leur désaccord avec l'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, père de Saad, en 2005. Le procureur du Tribunal spécial pour le Liban, soutenu par les Nations unies, a remis lundi dernier son acte d'accusation au juge. Son contenu demeure confidentiel mais il est probable qu'il mette en cause des membres du Hezbollah, qui nie toute responsabilité dans l'attentat qui a provoqué la mort de Rafic Hariri et 21 autres personnes le 14 février 2005 à Beyrouth. Les manifestants de Tripoli ont juré de tout faire pour que l'enquête aboutisse. "Tripoli n'acceptera pas le renversement du tribunal international", pouvait-on lire sur une banderole.