Le président libanais Michel Sleimane a désigné mardi dernier Najib Mikati au poste de nouveau Premier ministre du Liban et l'a chargé de former le futur gouvernement après la chute, il y a deux semaines, du cabinet d'union de Saad Hariri, provoquée par la démission des ministres de l'opposition. Le président libanais Michel Sleimane a désigné mardi dernier Najib Mikati au poste de nouveau Premier ministre du Liban et l'a chargé de former le futur gouvernement après la chute, il y a deux semaines, du cabinet d'union de Saad Hariri, provoquée par la démission des ministres de l'opposition. Peu après sa nomination, le candidat du mouvement Hezbollah, Najib Mikati (55 ans), qui a obtenu le soutien de 68 députés sur 128, a annoncé qu'il allait entamer jeudi les consultations pour former son nouveau gouvernement. "Je vais rendre visite aux anciens chefs du gouvernement mercredi et je commencerai les consultations jeudi", a déclaré M. Mikati dans une allocution avant d'ajouter: "J'ai assuré le président Sleimane que le futur gouvernement fera face à tous les défis auxquels le pays est confronté". Le nouveau Premier ministre libanais a également affirmé que sa nomination à ce poste, intervenue après deux jours de consultations parlementaires, "n'est pas une victoire d'un camp contre l'autre. C'est la victoire de la réconciliation". Il a aussi dit "tendre la main à toutes les parties". Cette nomination fait suite à l'effondrement du gouvernement Hariri, en raison de la démission, le 12 janvier, des ministres du camp Hezbollah et de ses alliés, hostiles à l'enquête du tribunal spécial pour le Liban (TSL) chargé de juger les auteurs de l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, en février 2005. En réaction à la nomination de Najib Mikati comme chef du gouvernement du Liban, le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé mardi le camp de Saad Hariri à participer dans le futur cabinet."Les Libanais ont une véritable chance de s'unir sur la base de +ni vainqueur ni vaincu+", a déclaré Hassan Nasrallah, lors d'un discours devant des milliers de partisans à Baalbeck (est), assurant que le futur cabinet "ne sera pas mené par le Hezbollah". "Participons à un même gouvernement", a encore plaidé M. Nasrallah alors que des manifestations, parfois violentes, avaient eu lieu auparavant à travers le pays contre la candidature de Najib Mikati au poste de Premier ministre. En réaction à ces troubles, l'ex-Premier ministre Saad Hariri, s'est démarqué de toutes les formes d'émeutes et d'actes violents ayant suivi ces manifestations organisées par ses partisans.. "Il est de mon devoir d'exprimer mon refus total de toutes les formes d'émeutes et d'actes hors-la-loi qui ont accompagné ces manifestations populaires", a affirmé M. Saad Hariri lors d'un discours télévisé. "Vous êtes responsables de la sécurité du Liban, malgré votre colère. Je comprends vos sentiments et cris de colère", a-t-il dit aux protestataires. Par ailleurs, la nomination de Najib Mikati au poste de nouveau Premier ministre du Liban a été saluée par le Qatar qui a exprimé son respect au peuple libanais pour son choix démocratique. "Le Qatar demeure attaché au renforcement des liens fraternels entre les différentes franges du peuple libanais frère et respecte le choix démocratique de ce dernier", a indiqué une source au ministère qatari des Affaires étrangères. «Le gouvernement qatari se tient aux côtés du Liban dans ses efforts de ramener la sécurité et la stabilité dans le pays et de réaliser les aspirations du peuple.» Peu après sa nomination, le candidat du mouvement Hezbollah, Najib Mikati (55 ans), qui a obtenu le soutien de 68 députés sur 128, a annoncé qu'il allait entamer jeudi les consultations pour former son nouveau gouvernement. "Je vais rendre visite aux anciens chefs du gouvernement mercredi et je commencerai les consultations jeudi", a déclaré M. Mikati dans une allocution avant d'ajouter: "J'ai assuré le président Sleimane que le futur gouvernement fera face à tous les défis auxquels le pays est confronté". Le nouveau Premier ministre libanais a également affirmé que sa nomination à ce poste, intervenue après deux jours de consultations parlementaires, "n'est pas une victoire d'un camp contre l'autre. C'est la victoire de la réconciliation". Il a aussi dit "tendre la main à toutes les parties". Cette nomination fait suite à l'effondrement du gouvernement Hariri, en raison de la démission, le 12 janvier, des ministres du camp Hezbollah et de ses alliés, hostiles à l'enquête du tribunal spécial pour le Liban (TSL) chargé de juger les auteurs de l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, en février 2005. En réaction à la nomination de Najib Mikati comme chef du gouvernement du Liban, le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé mardi le camp de Saad Hariri à participer dans le futur cabinet."Les Libanais ont une véritable chance de s'unir sur la base de +ni vainqueur ni vaincu+", a déclaré Hassan Nasrallah, lors d'un discours devant des milliers de partisans à Baalbeck (est), assurant que le futur cabinet "ne sera pas mené par le Hezbollah". "Participons à un même gouvernement", a encore plaidé M. Nasrallah alors que des manifestations, parfois violentes, avaient eu lieu auparavant à travers le pays contre la candidature de Najib Mikati au poste de Premier ministre. En réaction à ces troubles, l'ex-Premier ministre Saad Hariri, s'est démarqué de toutes les formes d'émeutes et d'actes violents ayant suivi ces manifestations organisées par ses partisans.. "Il est de mon devoir d'exprimer mon refus total de toutes les formes d'émeutes et d'actes hors-la-loi qui ont accompagné ces manifestations populaires", a affirmé M. Saad Hariri lors d'un discours télévisé. "Vous êtes responsables de la sécurité du Liban, malgré votre colère. Je comprends vos sentiments et cris de colère", a-t-il dit aux protestataires. Par ailleurs, la nomination de Najib Mikati au poste de nouveau Premier ministre du Liban a été saluée par le Qatar qui a exprimé son respect au peuple libanais pour son choix démocratique. "Le Qatar demeure attaché au renforcement des liens fraternels entre les différentes franges du peuple libanais frère et respecte le choix démocratique de ce dernier", a indiqué une source au ministère qatari des Affaires étrangères. «Le gouvernement qatari se tient aux côtés du Liban dans ses efforts de ramener la sécurité et la stabilité dans le pays et de réaliser les aspirations du peuple.»