Afin de prévenir des hausses conjoncturelles des prix alimentaires de base, le ministère du Commerce accentuera les opérations de contrôle des prix et de la surveillance des marchés. Afin de prévenir des hausses conjoncturelles des prix alimentaires de base, le ministère du Commerce accentuera les opérations de contrôle des prix et de la surveillance des marchés. L‘année 2011 sera celle de la "régulation du marché" et l‘instauration de la transparence commerciale, a indiqué le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, devant l‘Assemblée populaire nationale (APN). "2011 sera l‘année de la régulation du marché, de la fixation ou du plafonnement des prix des produits de base et de l‘instauration de la transparence commerciale", a déclaré le ministre, en réponse à une question orale de la députée Salima Othmani (FLN). Quant à la vente des marchandises sur les trottoirs, devenue un décor habituel des rues du pays, le ministre a souligné que la commission mixte Commerce-Intérieur, "travaille depuis le mois de novembre pour remédier à cette situation". Pour ce qui est du fléau de la contrefaçon, évoqué également par la députée, il a souligné que la protection des marques "est d‘abord la responsabilité de leurs propriétaires eux-mêmes qui doivent signaler toute contrefaçon à l‘Institut national de la propriété industrielle (INAPI)". Benbada a, dans ce sens, appelé les citoyens à "assumer leur part de responsabilité" dans la lutte contre ce phénomène, car, dit-il, "la plupart des consommateurs connaissent bien les produits contrefaits mais continuent à les acheter". Il a, d‘autre part, appelé les associations de protection des consommateurs à jouer un rôle "plus actif" sur le terrain. Par ailleurs, le ministre a proposé, dans une déclaration à la presse, d‘ouvrir "un débat national sur la subvention des prix". "Le défaut du plafonnement des prix du pain et du lait est qu‘il profite à tout le monde, ne faut-il pas que les Algériens ouvrent un débat sur ces subventions ; est ce qu‘elles doivent continuer à être généralisées ?" Et d‘ajouter : "Ça serait extraordinaire que les syndicats, les associations et les citoyens débattent d‘une formule appropriée de cette subvention et proposer des alternatives aux questions qui concernent les citoyens." Concernant le contrôle, le ministre a indiqué que 11.000 tonnes de produits "non conformes" aux différentes normes, d‘un montant de 280 millions DA, ont été saisis au niveau des frontières de l‘Algérie par les services de contrôle durant les neufs premiers mois de 2010. La même période a enregistré 480.000 interventions de ces services qui ont permis de soumettre au contrôle 6.500 échantillons, de constater 74.000 infractions et de délivrer 71.000 P.-V, a-t-il précisé. Les services du ministère ont également procédé à l‘interdiction d‘entrée de 1.771 cargaisons d‘une valeur totale de 870 millions de dinars, selon le ministre. Evoquant les marchés de gros des fruits et légumes, il a indiqué que les opérateurs de contrôle "ont effectué 5.400 interventions et constaté 700 infractions relatives au non affichage des prix". Avec des interventions dissuasives des inspecteurs de la lutte contre la fraude et la concurrence illicite et déloyale, les commerçants seront astreints de respecter les marges bénéficiaires et s‘abstiendront de pratiquer une politique anarchique des prix basée sur le gain facile au détriment des consommateurs. Vers la relance du Conseil de la concurrence Afin de stimuler les activités commerciales et éviter les crises et les pénuries dans la distribution des produits agricoles et alimentaires de large consommation, les pouvoirs publics envisagent de réintroduire le Conseil de la concurrence. C'est ce que vient d'affirmer le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, précisant et reconnaissant "l'existence de problèmes à caractère administratif ayant retardé son installation. Il y a des problèmes au niveau des rouages administratifs habilités à traiter ce dossier, mais si le travail n'avance pas correctement (...) on demandera son examen par un conseil interministériel". Selon le ministre "cela va permettre de débloquer la situation pour arriver enfin à élaborer les textes d'application d'un conseil de concurrence opérationnel".Revenant sur la dernière crise de la flambée des prix de denrées de base notamment le sucre et l'huile, le ministre a écarté l'existence de toute situation de monopole sur le marché algérien. Il estime qu'il n'y a aucune situation de monopole mais juste une situation de dominance qui n'est pas interdite par la loi ajoutant que "lorsqu'un opérateur dépasse 45% de parts de marché on parle d'une position dominante. La loi interdit par contre l'abus dans l'utilisation d'une telle situation". L‘année 2011 sera celle de la "régulation du marché" et l‘instauration de la transparence commerciale, a indiqué le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, devant l‘Assemblée populaire nationale (APN). "2011 sera l‘année de la régulation du marché, de la fixation ou du plafonnement des prix des produits de base et de l‘instauration de la transparence commerciale", a déclaré le ministre, en réponse à une question orale de la députée Salima Othmani (FLN). Quant à la vente des marchandises sur les trottoirs, devenue un décor habituel des rues du pays, le ministre a souligné que la commission mixte Commerce-Intérieur, "travaille depuis le mois de novembre pour remédier à cette situation". Pour ce qui est du fléau de la contrefaçon, évoqué également par la députée, il a souligné que la protection des marques "est d‘abord la responsabilité de leurs propriétaires eux-mêmes qui doivent signaler toute contrefaçon à l‘Institut national de la propriété industrielle (INAPI)". Benbada a, dans ce sens, appelé les citoyens à "assumer leur part de responsabilité" dans la lutte contre ce phénomène, car, dit-il, "la plupart des consommateurs connaissent bien les produits contrefaits mais continuent à les acheter". Il a, d‘autre part, appelé les associations de protection des consommateurs à jouer un rôle "plus actif" sur le terrain. Par ailleurs, le ministre a proposé, dans une déclaration à la presse, d‘ouvrir "un débat national sur la subvention des prix". "Le défaut du plafonnement des prix du pain et du lait est qu‘il profite à tout le monde, ne faut-il pas que les Algériens ouvrent un débat sur ces subventions ; est ce qu‘elles doivent continuer à être généralisées ?" Et d‘ajouter : "Ça serait extraordinaire que les syndicats, les associations et les citoyens débattent d‘une formule appropriée de cette subvention et proposer des alternatives aux questions qui concernent les citoyens." Concernant le contrôle, le ministre a indiqué que 11.000 tonnes de produits "non conformes" aux différentes normes, d‘un montant de 280 millions DA, ont été saisis au niveau des frontières de l‘Algérie par les services de contrôle durant les neufs premiers mois de 2010. La même période a enregistré 480.000 interventions de ces services qui ont permis de soumettre au contrôle 6.500 échantillons, de constater 74.000 infractions et de délivrer 71.000 P.-V, a-t-il précisé. Les services du ministère ont également procédé à l‘interdiction d‘entrée de 1.771 cargaisons d‘une valeur totale de 870 millions de dinars, selon le ministre. Evoquant les marchés de gros des fruits et légumes, il a indiqué que les opérateurs de contrôle "ont effectué 5.400 interventions et constaté 700 infractions relatives au non affichage des prix". Avec des interventions dissuasives des inspecteurs de la lutte contre la fraude et la concurrence illicite et déloyale, les commerçants seront astreints de respecter les marges bénéficiaires et s‘abstiendront de pratiquer une politique anarchique des prix basée sur le gain facile au détriment des consommateurs. Vers la relance du Conseil de la concurrence Afin de stimuler les activités commerciales et éviter les crises et les pénuries dans la distribution des produits agricoles et alimentaires de large consommation, les pouvoirs publics envisagent de réintroduire le Conseil de la concurrence. C'est ce que vient d'affirmer le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, précisant et reconnaissant "l'existence de problèmes à caractère administratif ayant retardé son installation. Il y a des problèmes au niveau des rouages administratifs habilités à traiter ce dossier, mais si le travail n'avance pas correctement (...) on demandera son examen par un conseil interministériel". Selon le ministre "cela va permettre de débloquer la situation pour arriver enfin à élaborer les textes d'application d'un conseil de concurrence opérationnel".Revenant sur la dernière crise de la flambée des prix de denrées de base notamment le sucre et l'huile, le ministre a écarté l'existence de toute situation de monopole sur le marché algérien. Il estime qu'il n'y a aucune situation de monopole mais juste une situation de dominance qui n'est pas interdite par la loi ajoutant que "lorsqu'un opérateur dépasse 45% de parts de marché on parle d'une position dominante. La loi interdit par contre l'abus dans l'utilisation d'une telle situation".