Les dirigeants européens se sont montrés samedi confiants en l'avenir de la monnaie européenne malgré les risques persistants sur la santé financière de la zone euro, lors du Forum économique mondial (Wef) tenue à Davos (Suisse). La ministre française des Finances, Christine Lagarde, emboîtant le pas au président français qui avait déclaré vendredi que l'Europe "n'abandonnera jamais l'euro", a soutenu que ce dernier avait "franchi le cap" et que la zone euro avait surmonté le pire de la crise de la dette. Selon elle, la solidité financière de la zone euro a été renforcée par le succès de l'émission mardi de l'emprunt obligataire sur 5 ans à hauteur de 5 milliards d'euros par le Fonds européen de stabilisation financière (FESF) consacrée à aider l'Irlande. L'émission "a été sur-souscrite neuf fois. C'est une indication qui montre que, sur le marché de la confiance, l'euro a franchi le cap", a-t-elle déclaré lors d'un panel auquel participait aussi son homologue allemand Wolfgang Schaeuble. Le ministre allemand a pour sa part souligné que la solidité financière de la zone euro n'était pas aussi mauvaise que celle existant dans d'autres régions. "Je ne m'attends pas à de nouveaux chocs, je pense que l'euro sera stable", a-t-il indiqué. La croissance de la première économie d'Europe, l'Allemagne, devrait s'établir entre 2,2% et 2,3 en 2011, a avancé M. Schaeuble. "Nous sommes prêts et nous sommes capables de défendre la stabilité de l'euro", a -t-il assuré. La veille, la chancelière allemande Angela Merkel s'était montrée tout aussi déterminée à défendre "notre" monnaie, l'euro, 24 heures après le même engagement pris par le président français Nicolas Sarkozy. "Si l'euro devait échouer, alors l'Europe échouerait", avait-t-elle assuré.Pour stimuler la croissance européenne et internationale, les grands pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont fixé samedi comme objectif de conclure en juillet le cycle de Doha de libéralisation du commerce mondial, selon les déclarations du commissaire européen au Commerce Karel De Gucht. "Tout le monde s'est mis d'accord pour dire que nous sommes en fin de partie, que nous devons conclure un accord en juillet", a-t-il précisé à l'issue d'une réunion d'une trentaine de pays de l'OMC. "Il y a encore beaucoup de travail à faire. Pour cela nous avons besoin de nouveaux projets de textes en mars", a-t-il ajouté. Les Chinois et les Américains ne sont montrés plus coopératifs, mais les Brésiliens sont restés sur des positions fermes, selon une source diplomatique. Le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel avaient souligné vendredi à Davos la nécessité de conclure en 2011 le cycle de Doha, meilleur moyen, selon eux, de stimuler la croissance. Le 22 janvier, le directeur général de l'OMC Pascal Lamy avait estimé que les chances de clore cette année les négociations étaient "nettement, nettement meilleures que l'an dernier à la même époque". Le cycle de développement de Doha avait été lancé dans la capitale du Qatar en 2001, rappelle-t-on. Les dirigeants européens se sont montrés samedi confiants en l'avenir de la monnaie européenne malgré les risques persistants sur la santé financière de la zone euro, lors du Forum économique mondial (Wef) tenue à Davos (Suisse). La ministre française des Finances, Christine Lagarde, emboîtant le pas au président français qui avait déclaré vendredi que l'Europe "n'abandonnera jamais l'euro", a soutenu que ce dernier avait "franchi le cap" et que la zone euro avait surmonté le pire de la crise de la dette. Selon elle, la solidité financière de la zone euro a été renforcée par le succès de l'émission mardi de l'emprunt obligataire sur 5 ans à hauteur de 5 milliards d'euros par le Fonds européen de stabilisation financière (FESF) consacrée à aider l'Irlande. L'émission "a été sur-souscrite neuf fois. C'est une indication qui montre que, sur le marché de la confiance, l'euro a franchi le cap", a-t-elle déclaré lors d'un panel auquel participait aussi son homologue allemand Wolfgang Schaeuble. Le ministre allemand a pour sa part souligné que la solidité financière de la zone euro n'était pas aussi mauvaise que celle existant dans d'autres régions. "Je ne m'attends pas à de nouveaux chocs, je pense que l'euro sera stable", a-t-il indiqué. La croissance de la première économie d'Europe, l'Allemagne, devrait s'établir entre 2,2% et 2,3 en 2011, a avancé M. Schaeuble. "Nous sommes prêts et nous sommes capables de défendre la stabilité de l'euro", a -t-il assuré. La veille, la chancelière allemande Angela Merkel s'était montrée tout aussi déterminée à défendre "notre" monnaie, l'euro, 24 heures après le même engagement pris par le président français Nicolas Sarkozy. "Si l'euro devait échouer, alors l'Europe échouerait", avait-t-elle assuré.Pour stimuler la croissance européenne et internationale, les grands pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont fixé samedi comme objectif de conclure en juillet le cycle de Doha de libéralisation du commerce mondial, selon les déclarations du commissaire européen au Commerce Karel De Gucht. "Tout le monde s'est mis d'accord pour dire que nous sommes en fin de partie, que nous devons conclure un accord en juillet", a-t-il précisé à l'issue d'une réunion d'une trentaine de pays de l'OMC. "Il y a encore beaucoup de travail à faire. Pour cela nous avons besoin de nouveaux projets de textes en mars", a-t-il ajouté. Les Chinois et les Américains ne sont montrés plus coopératifs, mais les Brésiliens sont restés sur des positions fermes, selon une source diplomatique. Le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel avaient souligné vendredi à Davos la nécessité de conclure en 2011 le cycle de Doha, meilleur moyen, selon eux, de stimuler la croissance. Le 22 janvier, le directeur général de l'OMC Pascal Lamy avait estimé que les chances de clore cette année les négociations étaient "nettement, nettement meilleures que l'an dernier à la même époque". Le cycle de développement de Doha avait été lancé dans la capitale du Qatar en 2001, rappelle-t-on.