L'idée de débloquer un prêt par le Fonds de secours de la zone euro à la Grèce pour racheter une partie de sa propre dette commence à faire un écho en Europe, ont confirmé vendredi des responsables européens. L'idée est "sur la table", mais ne fait pas encore l'objet "de discussions officielles" au sein de la zone euro, indique le ministre grec des Finances, George Papaconstantinou, en marge du forum de Davos (Suisse). C'est "une possibilité, une option qui est sur la table", a pour sa part affirmé à Bruxelles le porte-parole de la Commission pour les Affaires économiques, Amadeu Altafaj. "Il y en a d'autres, il y en bien d'autres. Mais la discussion est ouverte", a ajouté M. Altafaj. De son côté, la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a confirmé à Davos que les Européens discutent de "la possibilité d'un rachat de dette par le biais du Fonds". "Nous sommes en train d'en discuter en ce moment, mais je ne pense pas qu'il y ait déjà un consensus général car c'est un travail en cours", a-t-elle déclaré dans ce sens. L'idée d'un rachat de titres de dette souveraine par le biais du Fonds européen, créé au printemps dernier en vue d'aider les pays de la zone euro en difficulté financière, a été évoquée à plusieurs reprises ces derniers jours, mais jusqu'à présent démentie par les autorités européennes. La Grèce pourrait tirer profit d'une telle mesure: sa dette pèse lourdement sur son économie, et beaucoup d'observateurs estiment qu'elle n'échappera pas à une restructuration, en pratique une réduction, de cette dette. Le Fonds européen peut lever de l'argent sur les marchés à des conditions très favorables, quand les émissions obligataires de la Grèce doivent être assorties de taux d'intérêt élevés pour intéresser les investisseurs. La Grèce pourrait donc emprunter de l'argent au Fonds, à un taux d'intérêt inférieur à celui du marché, et l'utiliser pour racheter ses propres titres de dette. Comme ces achats se feraient à la valeur de marché des titres, actuellement de 70% de leur valeur, cela lui permettrait en outre d'économiser la différence. Selon des responsables européens, la Grèce pourrait ainsi racheter de 50 à 60 milliards d'euros de dette. L'idée d'utiliser le Fonds de stabilité pour racheter la dette des pays en difficultés entre dans le cadre d'une discussion plus générale en Europe "sur la réponse complète à apporter à la crise de la dette souveraine", a rappelé M. Altafaj. L'idée de débloquer un prêt par le Fonds de secours de la zone euro à la Grèce pour racheter une partie de sa propre dette commence à faire un écho en Europe, ont confirmé vendredi des responsables européens. L'idée est "sur la table", mais ne fait pas encore l'objet "de discussions officielles" au sein de la zone euro, indique le ministre grec des Finances, George Papaconstantinou, en marge du forum de Davos (Suisse). C'est "une possibilité, une option qui est sur la table", a pour sa part affirmé à Bruxelles le porte-parole de la Commission pour les Affaires économiques, Amadeu Altafaj. "Il y en a d'autres, il y en bien d'autres. Mais la discussion est ouverte", a ajouté M. Altafaj. De son côté, la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a confirmé à Davos que les Européens discutent de "la possibilité d'un rachat de dette par le biais du Fonds". "Nous sommes en train d'en discuter en ce moment, mais je ne pense pas qu'il y ait déjà un consensus général car c'est un travail en cours", a-t-elle déclaré dans ce sens. L'idée d'un rachat de titres de dette souveraine par le biais du Fonds européen, créé au printemps dernier en vue d'aider les pays de la zone euro en difficulté financière, a été évoquée à plusieurs reprises ces derniers jours, mais jusqu'à présent démentie par les autorités européennes. La Grèce pourrait tirer profit d'une telle mesure: sa dette pèse lourdement sur son économie, et beaucoup d'observateurs estiment qu'elle n'échappera pas à une restructuration, en pratique une réduction, de cette dette. Le Fonds européen peut lever de l'argent sur les marchés à des conditions très favorables, quand les émissions obligataires de la Grèce doivent être assorties de taux d'intérêt élevés pour intéresser les investisseurs. La Grèce pourrait donc emprunter de l'argent au Fonds, à un taux d'intérêt inférieur à celui du marché, et l'utiliser pour racheter ses propres titres de dette. Comme ces achats se feraient à la valeur de marché des titres, actuellement de 70% de leur valeur, cela lui permettrait en outre d'économiser la différence. Selon des responsables européens, la Grèce pourrait ainsi racheter de 50 à 60 milliards d'euros de dette. L'idée d'utiliser le Fonds de stabilité pour racheter la dette des pays en difficultés entre dans le cadre d'une discussion plus générale en Europe "sur la réponse complète à apporter à la crise de la dette souveraine", a rappelé M. Altafaj.