La constipation n'est pas toujours une question de digestion ou de transit. Cela vous étonne ? Le transit intestinal, c'est le parcours effectué par notre nourriture entre l'estomac, dont elle sort sous forme de matière molle mélangée à des sucs digestifs, et notre rectum, d'où elle va sortir sous forme de selles collantes, relativement solides. La constipation n'est pas toujours une question de digestion ou de transit. Cela vous étonne ? Le transit intestinal, c'est le parcours effectué par notre nourriture entre l'estomac, dont elle sort sous forme de matière molle mélangée à des sucs digestifs, et notre rectum, d'où elle va sortir sous forme de selles collantes, relativement solides. Entre les deux, nos intestins en auront retiré de l'eau et des nutriments très importants. Un transit trop lent, qui peut, entre autres, être causé par une alimentation trop pauvre en fibres, va avoir pour effet d'augmenter la quantité d'eau qui sera retirée des selles ; celles-ci seront donc plus dures et plus difficiles à évacuer. La fréquence à laquelle on évacue les selles va elle aussi diminuer ; on parle alors de constipation. Mais ce n'est pas le seul mécanisme... Il est, en effet, possible, même si la digestion et le transit sont normaux, que la constipation s'installe par un autre biais : celui des réflexes qui conduisent à l'évacuation des selles. Problème d'évacuation C'est notre rectum, la dernière partie de l'intestin avant l'anus, qui envoie au cerveau le signal qu'il est temps d'aller aux toilettes. En effet, notre rectum se distend au fur et à mesure que des matières fécales arrivent, et cette distension est signalée au système nerveux central. Ensuite, quand nous sommes aux toilettes, le cerveau va donner au canal anal l'ordre de se détendre pour permettre l'évacuation des selles. Mais ce mécanisme n'est pas toujours complètement opérationnel, et quand il se grippe, on parle de constipation terminale (parce qu'elle se joue à la fin du processus de digestion). Le plus souvent, la constipation terminale est causée par : Un manque de sensibilité du rectum, souvent dû à une constipation chronique pendant trop longtemps - dans ces cas, constipation terminale et constipation de transit coexistent. L'anisme, un réflexe faussé de la zone anale qui fait que le sphincter de l'anus se ferme au moment où nous voudrions qu'il s'ouvre... ce qui empêche l'évacuation des selles. Enfin, les prolapsus ou descentes d'organes, c'est-à-dire le fait qu'un ou plusieurs organes du petit bassin (vessie, utérus, vagin...) descendent parce que le soutien des muscles et tendons de la zone périnéale devient insuffisant, peuvent eux aussi entraîner une constipation. Comment repérer une constipation terminale ? On peut repérer la constipation terminale à certains signes. Le fait de passer beaucoup de temps aux toilettes, de fournir beaucoup d'efforts sans parvenir à l'évacuation des selles, et d'avoir des selles douloureuses est assez évocateur d'une constipation terminale. De même, si tous les efforts pour manger plus de fibres n'entraînent pas d'amélioration, on y pensera. Le médecin peut effectuer des examens médicaux qui permettront de confirmer le diagnostic. Que peut-on faire contre la constipation terminale ? Dans le cas des descentes d'organes, c'est la cause qui doit être prise en charge avant la constipation elle-même. En ce qui concerne l'anisme et le manque de sensibilité du rectum, des laxatifs vont être utilisés au moins pendant un temps, pour permettre au patient d'évacuer. Le biofeedback, une technique pratiquée par certains kinésithérapeutes et qui permet aux patients de visualiser grâce à un appareil ce qui se passe dans leur corps (en l'occurrence, le fait que le sphincter anal se détente ou se ferme) peut rendre de grands services. Entre les deux, nos intestins en auront retiré de l'eau et des nutriments très importants. Un transit trop lent, qui peut, entre autres, être causé par une alimentation trop pauvre en fibres, va avoir pour effet d'augmenter la quantité d'eau qui sera retirée des selles ; celles-ci seront donc plus dures et plus difficiles à évacuer. La fréquence à laquelle on évacue les selles va elle aussi diminuer ; on parle alors de constipation. Mais ce n'est pas le seul mécanisme... Il est, en effet, possible, même si la digestion et le transit sont normaux, que la constipation s'installe par un autre biais : celui des réflexes qui conduisent à l'évacuation des selles. Problème d'évacuation C'est notre rectum, la dernière partie de l'intestin avant l'anus, qui envoie au cerveau le signal qu'il est temps d'aller aux toilettes. En effet, notre rectum se distend au fur et à mesure que des matières fécales arrivent, et cette distension est signalée au système nerveux central. Ensuite, quand nous sommes aux toilettes, le cerveau va donner au canal anal l'ordre de se détendre pour permettre l'évacuation des selles. Mais ce mécanisme n'est pas toujours complètement opérationnel, et quand il se grippe, on parle de constipation terminale (parce qu'elle se joue à la fin du processus de digestion). Le plus souvent, la constipation terminale est causée par : Un manque de sensibilité du rectum, souvent dû à une constipation chronique pendant trop longtemps - dans ces cas, constipation terminale et constipation de transit coexistent. L'anisme, un réflexe faussé de la zone anale qui fait que le sphincter de l'anus se ferme au moment où nous voudrions qu'il s'ouvre... ce qui empêche l'évacuation des selles. Enfin, les prolapsus ou descentes d'organes, c'est-à-dire le fait qu'un ou plusieurs organes du petit bassin (vessie, utérus, vagin...) descendent parce que le soutien des muscles et tendons de la zone périnéale devient insuffisant, peuvent eux aussi entraîner une constipation. Comment repérer une constipation terminale ? On peut repérer la constipation terminale à certains signes. Le fait de passer beaucoup de temps aux toilettes, de fournir beaucoup d'efforts sans parvenir à l'évacuation des selles, et d'avoir des selles douloureuses est assez évocateur d'une constipation terminale. De même, si tous les efforts pour manger plus de fibres n'entraînent pas d'amélioration, on y pensera. Le médecin peut effectuer des examens médicaux qui permettront de confirmer le diagnostic. Que peut-on faire contre la constipation terminale ? Dans le cas des descentes d'organes, c'est la cause qui doit être prise en charge avant la constipation elle-même. En ce qui concerne l'anisme et le manque de sensibilité du rectum, des laxatifs vont être utilisés au moins pendant un temps, pour permettre au patient d'évacuer. Le biofeedback, une technique pratiquée par certains kinésithérapeutes et qui permet aux patients de visualiser grâce à un appareil ce qui se passe dans leur corps (en l'occurrence, le fait que le sphincter anal se détente ou se ferme) peut rendre de grands services.