Les présidents du Conseil de la nation et de l'APN n'ont pu faire l'impasse sur les dernières émeutes qui ont secoué le pays au début du mois de janvier. Dans leurs discours respectifs prononcés à l'occasion de la clôture de la session d'automne des deux chambres du Parlement Abdelkader Bensalah et Abdelaziz Ziari, ont tous deux, en effet, appelé toutes les parties à se pencher davantage sur les préoccupations de la frange juvénile. «Nous regrettons les dégâts humains et matériels au cours de ces jours difficiles vécus par l'Algérie» a ainsi indiqué le président du Conseil de la nation, ajoutant que «nous sommes conscients que la sortie des jeunes dans la rue pour protester avait pour motif la hausse de prix des produits alimentaires de première nécessité ainsi que la revendication de certains de leurs besoins». Abdelkader Bensalah, qui s'est étalé sur le sujet par rapport au président de l'APN, a néanmoins désapprouvé la manière avec laquelle cette fronde juvénile s'est exprimée même s'il a dit que les revendications étaient «raisonnables». «Il faut reconnaître que les efforts de l'Etat et ses réalisations étaient importantes durant cette période, mais il faut aussi reconnaître que ces efforts n'ont pas été suffisamment communiqués ; comme d'ailleurs le dialogue, qui devait être organisé avec les jeunes , et qui était soit faible ou carrément inexistant. Cela a évidemment compliqué davantage la situation et poussé certains jeunes à sortir dans la rue pour exprimer avec violence leurs revendications» a en outre estimé Abdelkader Bensalah. Cependant le président du Sénat ne semble pas vouloir jeter la pierre aux officiels seulement puisqu'il dira «que la responsabilité de ces événements est partagée par tous, en l'occurrence les parties concernées dans les institutions de l'Etat, la famille, les élus à tous les niveaux, l'école, l'université, la société civile et les moyens d'information… Pour cela tous sont appelés à changer cette situation qui n'est pas rassurante pour la jeunesse». De plus Bensalah a fortement plaidé pour la consolidation des tribunes du dialogue et la multiplication des espaces qui permettraient aux jeunes de valoriser leurs capacités. En somme, comme l'a indiqué Bensalah, «il faut être à leurs côtés pour dépasser les difficultés». Il a aussi salué les mesures prises par le gouvernement en faveur de la stabilité des prix et la préservation du pouvoir d'achat des citoyens et a appelé l'exécutif à poursuivre son effort pour combattre les spéculateurs. Cela dit l'orateur n'a pas aussi manqué d'accuser certaines parties, sans les nommer, d'avoir voulu profiter de ces événements avec des objectifs inconnus et a appelé néanmoins «à tirer les enseignements de ce qui nous est arrivé à nous et autour de nous». De son côté le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, s'est interrogé sur la contradiction qu'il y a entre les faramineuses dépenses et transferts sociaux et la colère des jeunes. Ziari s'est ainsi posé une série de questions«où réside la faille ? Quels sont les motifs de ce mécontentement ? Quelles en sont les raisons ? ». Affirmant son soutien aux mesures prises par les institutions publiques et privés pour l'intégration des jeunes dans le marché de l'emploi Ziari ; qui a appelé toutes les institutions à consentir plus d'efforts en direction de cette frange de la population, a indiqué que l'APN a toujours considéré que la prise en compte des préoccupations des jeunes est une priorité. Les présidents du Conseil de la nation et de l'APN n'ont pu faire l'impasse sur les dernières émeutes qui ont secoué le pays au début du mois de janvier. Dans leurs discours respectifs prononcés à l'occasion de la clôture de la session d'automne des deux chambres du Parlement Abdelkader Bensalah et Abdelaziz Ziari, ont tous deux, en effet, appelé toutes les parties à se pencher davantage sur les préoccupations de la frange juvénile. «Nous regrettons les dégâts humains et matériels au cours de ces jours difficiles vécus par l'Algérie» a ainsi indiqué le président du Conseil de la nation, ajoutant que «nous sommes conscients que la sortie des jeunes dans la rue pour protester avait pour motif la hausse de prix des produits alimentaires de première nécessité ainsi que la revendication de certains de leurs besoins». Abdelkader Bensalah, qui s'est étalé sur le sujet par rapport au président de l'APN, a néanmoins désapprouvé la manière avec laquelle cette fronde juvénile s'est exprimée même s'il a dit que les revendications étaient «raisonnables». «Il faut reconnaître que les efforts de l'Etat et ses réalisations étaient importantes durant cette période, mais il faut aussi reconnaître que ces efforts n'ont pas été suffisamment communiqués ; comme d'ailleurs le dialogue, qui devait être organisé avec les jeunes , et qui était soit faible ou carrément inexistant. Cela a évidemment compliqué davantage la situation et poussé certains jeunes à sortir dans la rue pour exprimer avec violence leurs revendications» a en outre estimé Abdelkader Bensalah. Cependant le président du Sénat ne semble pas vouloir jeter la pierre aux officiels seulement puisqu'il dira «que la responsabilité de ces événements est partagée par tous, en l'occurrence les parties concernées dans les institutions de l'Etat, la famille, les élus à tous les niveaux, l'école, l'université, la société civile et les moyens d'information… Pour cela tous sont appelés à changer cette situation qui n'est pas rassurante pour la jeunesse». De plus Bensalah a fortement plaidé pour la consolidation des tribunes du dialogue et la multiplication des espaces qui permettraient aux jeunes de valoriser leurs capacités. En somme, comme l'a indiqué Bensalah, «il faut être à leurs côtés pour dépasser les difficultés». Il a aussi salué les mesures prises par le gouvernement en faveur de la stabilité des prix et la préservation du pouvoir d'achat des citoyens et a appelé l'exécutif à poursuivre son effort pour combattre les spéculateurs. Cela dit l'orateur n'a pas aussi manqué d'accuser certaines parties, sans les nommer, d'avoir voulu profiter de ces événements avec des objectifs inconnus et a appelé néanmoins «à tirer les enseignements de ce qui nous est arrivé à nous et autour de nous». De son côté le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, s'est interrogé sur la contradiction qu'il y a entre les faramineuses dépenses et transferts sociaux et la colère des jeunes. Ziari s'est ainsi posé une série de questions«où réside la faille ? Quels sont les motifs de ce mécontentement ? Quelles en sont les raisons ? ». Affirmant son soutien aux mesures prises par les institutions publiques et privés pour l'intégration des jeunes dans le marché de l'emploi Ziari ; qui a appelé toutes les institutions à consentir plus d'efforts en direction de cette frange de la population, a indiqué que l'APN a toujours considéré que la prise en compte des préoccupations des jeunes est une priorité.