Le président américain Barack Obama a déclaré mardi soir que la transition en Egypte devait ''commencer dès maintenant'' et que le processus devait intégrer tous les représentants de l'opposition. Le président américain Barack Obama a déclaré mardi soir que la transition en Egypte devait ''commencer dès maintenant'' et que le processus devait intégrer tous les représentants de l'opposition. "Je pense qu'une transition en bon ordre doit avoir lieu pacifiquement et d'une manière significative et elle doit commencer dès maintenant" en Egypte, a souligné le chef de la Maison Blanche en réaction au discours prononcé mardi par le président Hosni Moubarak dans lequel il a fait savoir qu'il ne se présenterait pas aux prochaines élections présidentielles. Le discours du président américain est intervenu après qu'il se soit entretenu avec Moubarak au téléphone durant 30 minutes. Cependant, il se dit «favorable aux valeurs universelles au profit du peuple égyptien et à ses droits de rassemblement, d'expression et à son accès aux informations». Concernant le troisième principe, le président américain a affirmé que «les Etats-Unis optent en faveur du besoin du changement.» Comme pour s'adresser aux manifestants égyptiens et notamment les jeunes qui ont continué leur mouvement de contestation après le discours du président égyptien, M. Obama a souligné: ''Nous entendons vos voix et nous croyons fermement que vous allez forger votre propre destin pour un avenir meilleur'', en prévoyant que les prochains jours seront ''difficiles''. Londres juge décevant le remaniement en Egypte Le gouvernement britannique par la voix du porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron a affirmé mardi que le remaniement gouvernemental en Egypte constitue une réponse "décevante" aux aspirations démocratiques du peuple égyptien qui manifeste sans discontinuité depuis une semaine contre le régime du président Hosni Moubarak. "Nous avons dit qu'il était important que le gouvernement égyptien soit à l'écoute des aspirations de son peuple. Ce qui signifie une transition vers un gouvernement formé sur une base élargie, incluant des représentants de l'opposition et qui débouchera sur un véritable changement politique. Or, il apparaît clairement au vu du remaniement intervenu hier que ce n'est pas encore le cas et nous considérons cela comme décevant", a-t-il ajouté. "Il est important que le président Moubarak réponde aux demandes du peuple égyptien qui réclame un changement véritable, visible et complet", a-t-il conclu. Erdogan invite Moubarak à écouter la colère de son peuple Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a invité, hier, le président égyptien Hosni Moubarak à engager le plus rapidement possible un processus de transition du pouvoir. "Il est très important de passer à une période de transition", a déclaré au cours d'une visite au Kirghizistan le chef du gouvernement turc, cité par l'agence de presse turque Anatolie."Les gens attendent de Moubarak qu'il choisisse une voie différente", a dit Erdogan, au lendemain de l'annonce par le raïs égyptien qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat lors de la présidentielle de septembre prochain. "Le pouvoir en place n'inspire pas confiance pour engager sous peu une phase de démocratie", a continué Erdogan.Mardi, déjà, Erdogan avait invité Moubarak à écouter la colère de son peuple. "Répondez sans la moindre hésitation aux exigences de liberté du peuple", lui avait-il enjoint, en ajoutant que la solution aux problèmes politiques de l'Egypte passait par les urnes. L'ONU appelle au changement et au respect des droits de l'Homme La Haute commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a exhorté mardi les autorités égyptiennes à prendre en compte les demandes du peuple et à amorcer les réformes politiques nécessaires pour améliorer le respect des droits humains et de la démocratie, indique l'ONU dans un communiqué. ''Le mouvement populaire en Egypte, sans précédent depuis des décennies, a été conduit d'une manière courageuse et pacifique'', a souligné Navi Pillay ajoutant que ''le monde entier scrute la réaction du président Moubarak et du nouveau gouvernement face aux protestations qui continuent demandant un changement radical sur un large éventail de droits''. Pour Fidel Castro "le sort de Moubarak en est jeté". L'ancien chef de l'Etat cubain Fidel Castro a jugé mardi que "le sort" du président égyptien Hosni Moubarak "en est jeté" et que l'ampleur du soulèvement populaire, qui a fait plus de 300 morts selon l'ONU, "ne permet pas de tenir pour acquise la continuité du régime". Dans un article lu à la télévision cubaine, M. Fidel Castro estime que le sort de Moubarak en est jeté et d'ailleurs, même le soutien des Etats-Unis ne pourra pas sauver son gouvernement. Pour la Suède, l'ère du président Moubarek est révolue La Suède a appelé hier à un scrutin "libre et équitable" en Egypte, théâtre depuis neuf jours d'une puissante révolte populaire demandant le départ du président Hosni Moubarak. "Maintenant, je souhaite vraiment qu'une transition vers une Egypte démocratique, pluraliste et stable peut commencer (...) A présent, la tâche décisive va être d'organiser des élections libres et équitables pour choisir le prochain président de l'Egypte", a déclaré le ministre suèdois des Affaires étrangères Carl Bildt. Dans un communiqué, le chef de la diplomatie suédoise a aussi prôné l'ouverture d'un "dialogue ouvert et sincère", estimant toutefois que "l'ère Moubarak est révolue". "Je pense qu'une transition en bon ordre doit avoir lieu pacifiquement et d'une manière significative et elle doit commencer dès maintenant" en Egypte, a souligné le chef de la Maison Blanche en réaction au discours prononcé mardi par le président Hosni Moubarak dans lequel il a fait savoir qu'il ne se présenterait pas aux prochaines élections présidentielles. Le discours du président américain est intervenu après qu'il se soit entretenu avec Moubarak au téléphone durant 30 minutes. Cependant, il se dit «favorable aux valeurs universelles au profit du peuple égyptien et à ses droits de rassemblement, d'expression et à son accès aux informations». Concernant le troisième principe, le président américain a affirmé que «les Etats-Unis optent en faveur du besoin du changement.» Comme pour s'adresser aux manifestants égyptiens et notamment les jeunes qui ont continué leur mouvement de contestation après le discours du président égyptien, M. Obama a souligné: ''Nous entendons vos voix et nous croyons fermement que vous allez forger votre propre destin pour un avenir meilleur'', en prévoyant que les prochains jours seront ''difficiles''. Londres juge décevant le remaniement en Egypte Le gouvernement britannique par la voix du porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron a affirmé mardi que le remaniement gouvernemental en Egypte constitue une réponse "décevante" aux aspirations démocratiques du peuple égyptien qui manifeste sans discontinuité depuis une semaine contre le régime du président Hosni Moubarak. "Nous avons dit qu'il était important que le gouvernement égyptien soit à l'écoute des aspirations de son peuple. Ce qui signifie une transition vers un gouvernement formé sur une base élargie, incluant des représentants de l'opposition et qui débouchera sur un véritable changement politique. Or, il apparaît clairement au vu du remaniement intervenu hier que ce n'est pas encore le cas et nous considérons cela comme décevant", a-t-il ajouté. "Il est important que le président Moubarak réponde aux demandes du peuple égyptien qui réclame un changement véritable, visible et complet", a-t-il conclu. Erdogan invite Moubarak à écouter la colère de son peuple Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a invité, hier, le président égyptien Hosni Moubarak à engager le plus rapidement possible un processus de transition du pouvoir. "Il est très important de passer à une période de transition", a déclaré au cours d'une visite au Kirghizistan le chef du gouvernement turc, cité par l'agence de presse turque Anatolie."Les gens attendent de Moubarak qu'il choisisse une voie différente", a dit Erdogan, au lendemain de l'annonce par le raïs égyptien qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat lors de la présidentielle de septembre prochain. "Le pouvoir en place n'inspire pas confiance pour engager sous peu une phase de démocratie", a continué Erdogan.Mardi, déjà, Erdogan avait invité Moubarak à écouter la colère de son peuple. "Répondez sans la moindre hésitation aux exigences de liberté du peuple", lui avait-il enjoint, en ajoutant que la solution aux problèmes politiques de l'Egypte passait par les urnes. L'ONU appelle au changement et au respect des droits de l'Homme La Haute commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a exhorté mardi les autorités égyptiennes à prendre en compte les demandes du peuple et à amorcer les réformes politiques nécessaires pour améliorer le respect des droits humains et de la démocratie, indique l'ONU dans un communiqué. ''Le mouvement populaire en Egypte, sans précédent depuis des décennies, a été conduit d'une manière courageuse et pacifique'', a souligné Navi Pillay ajoutant que ''le monde entier scrute la réaction du président Moubarak et du nouveau gouvernement face aux protestations qui continuent demandant un changement radical sur un large éventail de droits''. Pour Fidel Castro "le sort de Moubarak en est jeté". L'ancien chef de l'Etat cubain Fidel Castro a jugé mardi que "le sort" du président égyptien Hosni Moubarak "en est jeté" et que l'ampleur du soulèvement populaire, qui a fait plus de 300 morts selon l'ONU, "ne permet pas de tenir pour acquise la continuité du régime". Dans un article lu à la télévision cubaine, M. Fidel Castro estime que le sort de Moubarak en est jeté et d'ailleurs, même le soutien des Etats-Unis ne pourra pas sauver son gouvernement. Pour la Suède, l'ère du président Moubarek est révolue La Suède a appelé hier à un scrutin "libre et équitable" en Egypte, théâtre depuis neuf jours d'une puissante révolte populaire demandant le départ du président Hosni Moubarak. "Maintenant, je souhaite vraiment qu'une transition vers une Egypte démocratique, pluraliste et stable peut commencer (...) A présent, la tâche décisive va être d'organiser des élections libres et équitables pour choisir le prochain président de l'Egypte", a déclaré le ministre suèdois des Affaires étrangères Carl Bildt. Dans un communiqué, le chef de la diplomatie suédoise a aussi prôné l'ouverture d'un "dialogue ouvert et sincère", estimant toutefois que "l'ère Moubarak est révolue".