Le président de la République a positivement réagi aux doléances des citoyens qui se sont exprimés à travers des émeutes qui ont éclaté dans plusieurs wilayas du pays au début de l'année en cours. Le président de la République a positivement réagi aux doléances des citoyens qui se sont exprimés à travers des émeutes qui ont éclaté dans plusieurs wilayas du pays au début de l'année en cours. «Ce sont l'expression d'inquiétudes et d'impatiences chez les citoyens », a qualifié Abdelaziz Bouteflika les récentes manifestations, à l'issue du Conseil des ministres tenu jeudi dernier. Il a estimé dans ce sens qu'il « est de notre devoir d'en tenir compte et d'y répondre par des efforts accrus (...), quels que soient les résultats déjà atteints dans la réponse aux aspirations de notre peuple », afin de rassurer les citoyens de la disponibilité des pouvoirs publics à répondre à leurs revendications légitimes. Tout en rappelant les réalisations économiques et sociales concrétisées ces dernières années pour améliorer les conditions de vie des citoyens, le président de la République a affirmé qu'aucune revendication « ne saurait autoriser l'atteinte aux personnes et aux biens », précisant que les actes de violence et atteintes aux biens qui ont accompagné les manifestations sont « condamnables et regrettables ». Concrètement, le chef de l'Etat a donné de fermes instructions à son Exécutif dans le sens de prendre en charge les revendications vitales des citoyens, et répondre favorablement à leurs doléances afin d'apaiser le front social et prévenir d'éventuels troubles. C'est ainsi qu'il a ordonné l'accélération des distributions de logements et la facilitation de l'accès au crédit immobilier. Il a exhorté dans cette optique le gouvernement à finaliser certains sites de logements promotionnels demeurés en chantiers aux motifs de contentieux divers. Bouteflika a ordonné l'accélération de la réalisation de 700.000 unités de logements ruraux et des 340.000 autres unités destinés à la résorption de l'habitat précaire. Tout en appelant les banques locales à encourager l'accès des citoyens aux crédits pour la promotion immobilière, le président de la République a annoncé que « le cas échéant, le gouvernement mettra en place un fonds de garantie de ces crédits aux citoyens pour la construction ou l'acquisition d'un logement individuel dans des ensembles collectifs ». Par ailleurs, Abdelaziz Bouteflika a appelé le gouvernement à consolider les dispositifs de régulation du marché face aux fluctuations des prix, afin de préserver le pouvoir d'achat des citoyens. « Cette question fondamentale doit être l'objet de consolidation dans le sens des décisions déjà prises l'année dernière et celles depuis le début de cette année », a-t-il ajouté, ordonnant l'élargissement de ces dispositifs de régulation aux différents produits de base, notamment les légumes secs, après l'avoir fait avec le lait, le blé, le sucre et l'huile. « Le gouvernement est tenu de mettre en œuvre sans délai les directives présidentielles relatives à la stabilisation et à la régulation du marché des produits alimentaires de base et d'en présenter un rapport d'étape à la fin du mois de mars prochain », a indiqué le chef de l'Etat pour souligner l'urgence de ces mesures. La lutte contre la corruption intensifiée Le président de la République a réitéré, à l'occasion du Conseil des ministres, la volonté et la détermination de l'Etat de poursuivre la lutte contre la corruption, un fléau qui porte atteinte à l'économie nationale. « Les mécanismes de prévention contre ces déviations ont été renforcés, à l'instar de la cour des comptes dont les attributions ont été élargies au-delà des administrations pour couvrir désormais les entreprises publiques », a-t-il fait remarquer, ajoutant que la législation relative à ces fléaux est « des plus sévères », tout en soulignant l'importance accordée à la préservation des deniers publics, dont tous les crimes constatés par la justice seront punis. Pour rappel, une instance nationale de lutte contre la corruption, dotée d'un outil opérationnel, l'Office central de répression de la corruption en l'occurrence a été mise sur pied, en vue de doter la justice de toute l'efficacité lui permettant de lutter contre les fléaux sociaux, notamment la corruption. Ce faisant, les membres de l'organe national de prévention et de lutte contre la corruption ont prêté serment, en début de janvier, au siège de la Cour d'Alger. Composée de sept personnalités ayant occupé des postes importants au sein des institutions de l'Etat, cette instance, prévue par la loi relative à la prévention de la corruption de février 2006, est chargée de présenter un rapport annuel au président de la République sur l'état de la prévention de la corruption dans le pays et d'élaborer les politiques idoines pour endiguer le phénomène. …et l'acte de gestion dépénalisé Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a chargé le gouvernement, lors du Conseil des ministres tenu jeudi dernier, de préparer les dispositions législatives appropriées en vue de la dépénalisation de l'acte de gestion. « J'invite les cadres et gestionnaires publics à s'atteler sereinement à leur mission, en faisant confiance à l'Etat qui les emploie et à la justice indépendante », a souligné le Président Bouteflika lors du Conseil des ministres, affirmant de là même que la présomption d'innocence sera également respectée « afin de rassurer davantage les cadres gestionnaires sans que cela ne puisse signifier l'impunité». «Ce sont l'expression d'inquiétudes et d'impatiences chez les citoyens », a qualifié Abdelaziz Bouteflika les récentes manifestations, à l'issue du Conseil des ministres tenu jeudi dernier. Il a estimé dans ce sens qu'il « est de notre devoir d'en tenir compte et d'y répondre par des efforts accrus (...), quels que soient les résultats déjà atteints dans la réponse aux aspirations de notre peuple », afin de rassurer les citoyens de la disponibilité des pouvoirs publics à répondre à leurs revendications légitimes. Tout en rappelant les réalisations économiques et sociales concrétisées ces dernières années pour améliorer les conditions de vie des citoyens, le président de la République a affirmé qu'aucune revendication « ne saurait autoriser l'atteinte aux personnes et aux biens », précisant que les actes de violence et atteintes aux biens qui ont accompagné les manifestations sont « condamnables et regrettables ». Concrètement, le chef de l'Etat a donné de fermes instructions à son Exécutif dans le sens de prendre en charge les revendications vitales des citoyens, et répondre favorablement à leurs doléances afin d'apaiser le front social et prévenir d'éventuels troubles. C'est ainsi qu'il a ordonné l'accélération des distributions de logements et la facilitation de l'accès au crédit immobilier. Il a exhorté dans cette optique le gouvernement à finaliser certains sites de logements promotionnels demeurés en chantiers aux motifs de contentieux divers. Bouteflika a ordonné l'accélération de la réalisation de 700.000 unités de logements ruraux et des 340.000 autres unités destinés à la résorption de l'habitat précaire. Tout en appelant les banques locales à encourager l'accès des citoyens aux crédits pour la promotion immobilière, le président de la République a annoncé que « le cas échéant, le gouvernement mettra en place un fonds de garantie de ces crédits aux citoyens pour la construction ou l'acquisition d'un logement individuel dans des ensembles collectifs ». Par ailleurs, Abdelaziz Bouteflika a appelé le gouvernement à consolider les dispositifs de régulation du marché face aux fluctuations des prix, afin de préserver le pouvoir d'achat des citoyens. « Cette question fondamentale doit être l'objet de consolidation dans le sens des décisions déjà prises l'année dernière et celles depuis le début de cette année », a-t-il ajouté, ordonnant l'élargissement de ces dispositifs de régulation aux différents produits de base, notamment les légumes secs, après l'avoir fait avec le lait, le blé, le sucre et l'huile. « Le gouvernement est tenu de mettre en œuvre sans délai les directives présidentielles relatives à la stabilisation et à la régulation du marché des produits alimentaires de base et d'en présenter un rapport d'étape à la fin du mois de mars prochain », a indiqué le chef de l'Etat pour souligner l'urgence de ces mesures. La lutte contre la corruption intensifiée Le président de la République a réitéré, à l'occasion du Conseil des ministres, la volonté et la détermination de l'Etat de poursuivre la lutte contre la corruption, un fléau qui porte atteinte à l'économie nationale. « Les mécanismes de prévention contre ces déviations ont été renforcés, à l'instar de la cour des comptes dont les attributions ont été élargies au-delà des administrations pour couvrir désormais les entreprises publiques », a-t-il fait remarquer, ajoutant que la législation relative à ces fléaux est « des plus sévères », tout en soulignant l'importance accordée à la préservation des deniers publics, dont tous les crimes constatés par la justice seront punis. Pour rappel, une instance nationale de lutte contre la corruption, dotée d'un outil opérationnel, l'Office central de répression de la corruption en l'occurrence a été mise sur pied, en vue de doter la justice de toute l'efficacité lui permettant de lutter contre les fléaux sociaux, notamment la corruption. Ce faisant, les membres de l'organe national de prévention et de lutte contre la corruption ont prêté serment, en début de janvier, au siège de la Cour d'Alger. Composée de sept personnalités ayant occupé des postes importants au sein des institutions de l'Etat, cette instance, prévue par la loi relative à la prévention de la corruption de février 2006, est chargée de présenter un rapport annuel au président de la République sur l'état de la prévention de la corruption dans le pays et d'élaborer les politiques idoines pour endiguer le phénomène. …et l'acte de gestion dépénalisé Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a chargé le gouvernement, lors du Conseil des ministres tenu jeudi dernier, de préparer les dispositions législatives appropriées en vue de la dépénalisation de l'acte de gestion. « J'invite les cadres et gestionnaires publics à s'atteler sereinement à leur mission, en faisant confiance à l'Etat qui les emploie et à la justice indépendante », a souligné le Président Bouteflika lors du Conseil des ministres, affirmant de là même que la présomption d'innocence sera également respectée « afin de rassurer davantage les cadres gestionnaires sans que cela ne puisse signifier l'impunité».