Au commencement de la révolte, des centaines d'Egyptiens ont convergé vers la place Tahir, cette place de la révolution qui finira par être la place de la victoire, pour manifester contre le régime qui a opprimé le peuple durant 29 années et demander le départ du rais. Malgré l'incroyable mouvement de révolte qui grandissait chaque jour et l'espoir d'un départ imminent, Hosni Moubarak aura montré une intransigeance face à la rue. Dans son premier discours télévisé, il a réitéré sa volonté de rester au pouvoir. Malgré les appels des capitales européennes de prendre acte de la volonté du peuple, le président égyptien est resté sourd tout en affichant une arrogance constatée lors de son discours de jeudi dernier où il annonçait clairement qu'il avait tout donné pour ce pays et qu'il était hors de question de le quitter. Il a déclaré qu'il comptait bien mourir sur le sol égyptien, et a accusé des «puissance étrangères» d'incitation au désordre dans le pays. Le dictateur, qui est au pouvoir depuis plus de trois décennies, a déclaré aux Egyptiens qu'il «ne peut pas et ne veut pas accepter des ordres de l'extérieur, quelle qu'en soit la source». L'armée a aussitôt publié un communiqué pour demander à la population de reprendre une vie normale. Au 16e jour, furieux du discours décevant du président soutenu par Omar Souleiman, les manifestants se sont massés sur cette place où un air de victoire enveloppait les lieux et ont marché vers le Parlement et le bâtiment de la télévision d'Etat, un autre monument symbolique du régime de Moubarak, réclamant que la chaîne dise la vérité sur la révolte. Entre temps Moubarak quitte le Caire pour la station balnéaire de Charm El Cheikh où il s'y rend assez souvent en hiver pour travailler. Mais la rumeur parle de lui et de sa famille. Serait-ce la porte de sortie honorable pour le dictateur qui annonce enfin qu'il démissionne ? Une démission annoncée par la voix de son vice-président, une manière de confier le pays à l'armée. C'est le triomphe du peuple égyptien en attendant de quoi sera fait demain. Au commencement de la révolte, des centaines d'Egyptiens ont convergé vers la place Tahir, cette place de la révolution qui finira par être la place de la victoire, pour manifester contre le régime qui a opprimé le peuple durant 29 années et demander le départ du rais. Malgré l'incroyable mouvement de révolte qui grandissait chaque jour et l'espoir d'un départ imminent, Hosni Moubarak aura montré une intransigeance face à la rue. Dans son premier discours télévisé, il a réitéré sa volonté de rester au pouvoir. Malgré les appels des capitales européennes de prendre acte de la volonté du peuple, le président égyptien est resté sourd tout en affichant une arrogance constatée lors de son discours de jeudi dernier où il annonçait clairement qu'il avait tout donné pour ce pays et qu'il était hors de question de le quitter. Il a déclaré qu'il comptait bien mourir sur le sol égyptien, et a accusé des «puissance étrangères» d'incitation au désordre dans le pays. Le dictateur, qui est au pouvoir depuis plus de trois décennies, a déclaré aux Egyptiens qu'il «ne peut pas et ne veut pas accepter des ordres de l'extérieur, quelle qu'en soit la source». L'armée a aussitôt publié un communiqué pour demander à la population de reprendre une vie normale. Au 16e jour, furieux du discours décevant du président soutenu par Omar Souleiman, les manifestants se sont massés sur cette place où un air de victoire enveloppait les lieux et ont marché vers le Parlement et le bâtiment de la télévision d'Etat, un autre monument symbolique du régime de Moubarak, réclamant que la chaîne dise la vérité sur la révolte. Entre temps Moubarak quitte le Caire pour la station balnéaire de Charm El Cheikh où il s'y rend assez souvent en hiver pour travailler. Mais la rumeur parle de lui et de sa famille. Serait-ce la porte de sortie honorable pour le dictateur qui annonce enfin qu'il démissionne ? Une démission annoncée par la voix de son vice-président, une manière de confier le pays à l'armée. C'est le triomphe du peuple égyptien en attendant de quoi sera fait demain.