150 logements, dont la majorité de type social, de la cité des « Orangers », à Bach Djerrah, ont été squattés samedi dernier par des citoyens. Selon des témoins rencontrés sur place, les « indus occupants » habitent dans des quartiers surplombant le tunnel de Oued Ouchayeh à l'image de la cité «Des palmiers», et «La glacière». Ils reprochent aux autorités locales d'avoir laissé des immeubles, «achevés depuis plus d'une décennie», vides sans les distribuer pour des raisons «inconnues». 150 logements, dont la majorité de type social, de la cité des « Orangers », à Bach Djerrah, ont été squattés samedi dernier par des citoyens. Selon des témoins rencontrés sur place, les « indus occupants » habitent dans des quartiers surplombant le tunnel de Oued Ouchayeh à l'image de la cité «Des palmiers», et «La glacière». Ils reprochent aux autorités locales d'avoir laissé des immeubles, «achevés depuis plus d'une décennie», vides sans les distribuer pour des raisons «inconnues». Alors qu'eux, ils résident sous des toits vétustes ou dans des habitations précaires. « La plupart des personnes qui ont occupé ces appartements, qui sont vides depuis longtemps, vivent dans des baraques » a témoigné un jeune qui a indiqué que malgré que ces appartements soient, pour le moment, vides, ils ont été affectés à leurs bénéficiaires. « Il faut faire la différence entre réclamer son droit et accaparer les biens d'autrui », a-t-il dit. « Mon frère est bénéficiaire d'un appartement », a déclaré un autre, ajoutant qu'« il (son frère) n'attend que de recevoir les clefs pour se marier ». Il faut dire que pour plusieurs jeunes interrogés sur les lieux, malgré qu'ils soient chômeurs et vivent dans la précarité, cet acte est « inacceptable ». « Il est vrai que nous demandons aux autorités de nous créer des postes d'emploi et nous garantir un logement, mais nous sommes contre que d'autres citoyens soient délestés de leurs biens juste pour servir d'autres», ont estimé la plupart d'entre eux, faisant ainsi preuve de sagesse mais aussi sollicitant les autorités locales pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations. Par ailleurs, les bénéficiaires de ces appartements, quant à eux, n'ont pas à se soucier quant à cette atteinte à leurs biens qui n'a duré qu'une nuit. En effet, les éléments de la Sûreté nationale ont, hier matin, procédé au délogement des squatteurs qui, faut-il le souligner, ont occupé illégalement des biens privés. Outre cette localité, un acte similaire a été enregistré, le week end dernier, à la cité Mokhtar Zerhouni, dans la localité des Bananiers à l'est de la capitale. Selon le Directeur général de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Hussein Dey, M. Mohamed Rahaimia, interrogé par l'APS, l'ensemble des logements squattés ont été libérés. « Au total, 300 logements relevant de l'OPGI, occupés illégalement par des citoyens dans la nuit de vendredi à samedi, ont été libérés samedi soir », a-t-il indiqué. Durant la même période, d'autres logements publics ont été également squattés. Il s'agit de 24 logements dans la localité de Hussein Dey ainsi que 100 chalets à Bordj El Kifane. Rahaimia a, à cet effet, rassuré que l'ensemble des logements squattés ont été libérés. Alors qu'eux, ils résident sous des toits vétustes ou dans des habitations précaires. « La plupart des personnes qui ont occupé ces appartements, qui sont vides depuis longtemps, vivent dans des baraques » a témoigné un jeune qui a indiqué que malgré que ces appartements soient, pour le moment, vides, ils ont été affectés à leurs bénéficiaires. « Il faut faire la différence entre réclamer son droit et accaparer les biens d'autrui », a-t-il dit. « Mon frère est bénéficiaire d'un appartement », a déclaré un autre, ajoutant qu'« il (son frère) n'attend que de recevoir les clefs pour se marier ». Il faut dire que pour plusieurs jeunes interrogés sur les lieux, malgré qu'ils soient chômeurs et vivent dans la précarité, cet acte est « inacceptable ». « Il est vrai que nous demandons aux autorités de nous créer des postes d'emploi et nous garantir un logement, mais nous sommes contre que d'autres citoyens soient délestés de leurs biens juste pour servir d'autres», ont estimé la plupart d'entre eux, faisant ainsi preuve de sagesse mais aussi sollicitant les autorités locales pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations. Par ailleurs, les bénéficiaires de ces appartements, quant à eux, n'ont pas à se soucier quant à cette atteinte à leurs biens qui n'a duré qu'une nuit. En effet, les éléments de la Sûreté nationale ont, hier matin, procédé au délogement des squatteurs qui, faut-il le souligner, ont occupé illégalement des biens privés. Outre cette localité, un acte similaire a été enregistré, le week end dernier, à la cité Mokhtar Zerhouni, dans la localité des Bananiers à l'est de la capitale. Selon le Directeur général de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Hussein Dey, M. Mohamed Rahaimia, interrogé par l'APS, l'ensemble des logements squattés ont été libérés. « Au total, 300 logements relevant de l'OPGI, occupés illégalement par des citoyens dans la nuit de vendredi à samedi, ont été libérés samedi soir », a-t-il indiqué. Durant la même période, d'autres logements publics ont été également squattés. Il s'agit de 24 logements dans la localité de Hussein Dey ainsi que 100 chalets à Bordj El Kifane. Rahaimia a, à cet effet, rassuré que l'ensemble des logements squattés ont été libérés.