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L'Algérie pas loin des OMD
Avec 10% du PIB pour les transferts sociaux
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 02 - 2011

Avec des transferts sociaux dépassant un dixième de son PIB, un taux de pauvreté à moins de 5% de sa population et un taux de chômage de 10%, l'Algérie, confortée par un baril de pétrole bien coté, semble en mesure d'atteindre la majorité des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), avant même la date butoir de 2015.
Lors d'une réunion mercredi dernier de la Commission du développement social de l'ONU, le représentant algérien, M. Kamel Chir, avait indiqué, rapporte l'APS, que le PIB par habitant en Algérie est passé de 1.801 dollar en 2000 à 5.021 dollars en 2008. Durant la même décennie, les transferts sociaux de l'Etat ont grimpé de 245 milliards DA en 1999 à 460 milliards en 2005 pour dépasser les 1.200 milliards de DA (15 milliards de dollars) en 2011 au moment où le taux officiel du chômage baissait de 30% en 1999 à 15,3% en 2005 et à 10% en 2010. Dans le souci de faire profiter toutes les franges de la société de l'embellie financière, l'Etat a décidé de consacrer annuellement 20% de ses dépenses au soutien à l'habitat, aux familles, aux retraites, à la santé et aux moudjahidines, aux démunis et aux autres catégories vulnérables. Le soutien aux familles représente, à lui seul, plus d'un quart des transferts sociaux pour 2011, avec 302,2 milliards (mds) de DA dont 93 mds de DA pour le soutien des prix du lait et du blé et 78 mds DA pour l'accès à l'eau et à l'électricité. Les transferts alloués au secteur de l'Habitat, d'un montant de 282,7 mds DA absorbent 23,5% de la totalité des transferts tandis que plus de 18% des transferts vont au soutien de la Santé avec un montant de 220,6 mds DA dont la plus grande partie (218,5 mds DA) va aux établissements de la santé publique. Cependant, le mode de "répartition" de ces transferts reste à "revoir", estiment plusieurs experts et responsables . «Il est nécessaire de préserver le pouvoir d'achat des plus vulnérables à travers une nouvelle répartition des transferts sociaux'', avait récemment recommandé, dans un entretien à la même agence, le secrétaire d'Etat chargé de la statistique, Ali Boukrami, en relevant que ''bien qu'exceptionnellement importants, l'impact des transferts est peu perceptible au niveau de la population''. «Il faut réfléchir sur les modalités d'un meilleur ciblage de ces transferts, il n'est peut-être pas juste que tout le monde puisse bénéficier de certaines subventions, quelle que soit sa situation financière", recommande-t-il. Cette observation a été également faite par le ministre du Commerce, Mustapha Benbada qui avait jugé "anormal" le fait que "tout le monde" bénéficie des mêmes subventions des prix des certains produits de base. Mais la politique sociale de l'Algérie n'a été possible que grâce aux deux programmes successifs d'investissements publics, l'un d'un montant de 50 milliards de dollars (2001-2004) et l'autre de 150 milliards de dollars (2005-2009), s'accordent à souligner des observateurs. Avec le lancement en 2010 d'un troisième plan quinquennal de dépenses publiques de masse, doté de 286 milliards de dollars dont 40% sont réservés au développement humain, touchant aussi bien l'éducation et la formation que la santé, l'habitat et l'agriculture, l'Algérie semble prête à relever le défi d'un développement où le social et l'économique font bon ménage, tel que préconisent les OMD.
Avec des transferts sociaux dépassant un dixième de son PIB, un taux de pauvreté à moins de 5% de sa population et un taux de chômage de 10%, l'Algérie, confortée par un baril de pétrole bien coté, semble en mesure d'atteindre la majorité des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), avant même la date butoir de 2015.
Lors d'une réunion mercredi dernier de la Commission du développement social de l'ONU, le représentant algérien, M. Kamel Chir, avait indiqué, rapporte l'APS, que le PIB par habitant en Algérie est passé de 1.801 dollar en 2000 à 5.021 dollars en 2008. Durant la même décennie, les transferts sociaux de l'Etat ont grimpé de 245 milliards DA en 1999 à 460 milliards en 2005 pour dépasser les 1.200 milliards de DA (15 milliards de dollars) en 2011 au moment où le taux officiel du chômage baissait de 30% en 1999 à 15,3% en 2005 et à 10% en 2010. Dans le souci de faire profiter toutes les franges de la société de l'embellie financière, l'Etat a décidé de consacrer annuellement 20% de ses dépenses au soutien à l'habitat, aux familles, aux retraites, à la santé et aux moudjahidines, aux démunis et aux autres catégories vulnérables. Le soutien aux familles représente, à lui seul, plus d'un quart des transferts sociaux pour 2011, avec 302,2 milliards (mds) de DA dont 93 mds de DA pour le soutien des prix du lait et du blé et 78 mds DA pour l'accès à l'eau et à l'électricité. Les transferts alloués au secteur de l'Habitat, d'un montant de 282,7 mds DA absorbent 23,5% de la totalité des transferts tandis que plus de 18% des transferts vont au soutien de la Santé avec un montant de 220,6 mds DA dont la plus grande partie (218,5 mds DA) va aux établissements de la santé publique. Cependant, le mode de "répartition" de ces transferts reste à "revoir", estiment plusieurs experts et responsables . «Il est nécessaire de préserver le pouvoir d'achat des plus vulnérables à travers une nouvelle répartition des transferts sociaux'', avait récemment recommandé, dans un entretien à la même agence, le secrétaire d'Etat chargé de la statistique, Ali Boukrami, en relevant que ''bien qu'exceptionnellement importants, l'impact des transferts est peu perceptible au niveau de la population''. «Il faut réfléchir sur les modalités d'un meilleur ciblage de ces transferts, il n'est peut-être pas juste que tout le monde puisse bénéficier de certaines subventions, quelle que soit sa situation financière", recommande-t-il. Cette observation a été également faite par le ministre du Commerce, Mustapha Benbada qui avait jugé "anormal" le fait que "tout le monde" bénéficie des mêmes subventions des prix des certains produits de base. Mais la politique sociale de l'Algérie n'a été possible que grâce aux deux programmes successifs d'investissements publics, l'un d'un montant de 50 milliards de dollars (2001-2004) et l'autre de 150 milliards de dollars (2005-2009), s'accordent à souligner des observateurs. Avec le lancement en 2010 d'un troisième plan quinquennal de dépenses publiques de masse, doté de 286 milliards de dollars dont 40% sont réservés au développement humain, touchant aussi bien l'éducation et la formation que la santé, l'habitat et l'agriculture, l'Algérie semble prête à relever le défi d'un développement où le social et l'économique font bon ménage, tel que préconisent les OMD.


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