Le paramédicaux ne comptent pas baisser les bras puisque la grève illimitée entamée à partir du 8 février est plus que jamais de mise. Le syndicat national des paramédicaux (SAP) vient de décréter la mobilisation générale. Le SAP invite, en effet, ses troupes à se préparer pour la tenue d'un grand rassemblement national, à Alger, sans en fixer de date précise. Le syndicat compte faire une démonstration de force pour prouver sa représentativité et, par voie de conséquence, faire aussi pression sur le ministère de la Santé. Bien avant cette action d'envergure nationale, le SAP organisera, au début la semaine prochaine, deux rassemblements à Alger. Le secrétaire général du syndicat, Lounes Gachi, a en effet indiqué que « ces deux rassemblements qui auront lieu dermain à l'hôpital Mustapha Bacha et après demain lundi à l'hôpital de Bab El Oued concernent uniquement les paramédicaux d'Alger ». Le SAP veut ainsi amener le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a lâché du lest et répondu ainsi favorablement aux revendications des grévistes qui sont plus que jamais mobilisés malgré « les pressions et les intimidations « qu'ils subissent de la part de l'administration. « Si le ministère s'entête à camper dans la même position et ne fait rien pour ouvrir le dialogue avec le syndicat, alors nous allons tenir un grand rassemblement national à Alger vers la fin de la semaine prochaine » dira encore Lounes Gachi, contacté hier par téléphone. Les paramédicaux sont donc déterminés à faire aboutir leurs revendications qui tournent, pour rappel, autour de l'institution du système LMD et leur classification dans la catégorie 11A. Le ministère semble faire la sourde oreille puisqu'il n'a pas encore entamé le dialogue avec le SAP. Bien plus, les paramédicaux ont dénoncé l'attitude du ministère qui refuse d'inviter officiellement le SAP au dialogue. Selon le secrétaire général du SAP « le département de Djamel Ould Abbès a juste voulu prendre langue, de manière officieuse seulement, avec les représentants des grévistes. Or nous voulons une invitation officielle au dialogue et une réunion qui sera sanctionnée par un PV » avait alors souligné le secrétaire général du SAP ajoutant que «cette attitude prouve que le ministère ne veut prendre aucun engagement ». Cette grève qui dure depuis le 8 février commence à pénaliser lourdement les malades au niveau des hôpitaux. Même le corps médical a réagi en appelant à l'ouverture du dialogue entre les deux parties car les établissements hospitaliers sont pratiquement paralysés. Pour le syndicat des paramédicaux, c'est le ministère qui assume l'entière responsabilité de cette fâcheuse situation. « Le bureau national du SAP condamne encore une fois le mutisme du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui, au lieu de se préoccuper des véritables problèmes des paramédicaux et de la population, continue d'occuper les médias pour faire son spectacle » note un communiqué du syndicat rendu public jeudi. Le ministre de la Santé, qui a toujours soutenu que les revendications des paramédicaux ont été prises en charge puisque le statut particulier a été déposé au niveau de la direction générale de la Fonction publique, est au pied du mur car il est tenu d'agir dans les plus brefs délais pour désamorcer cette crise au lieu de considérer que « la grève est illégale ». Le paramédicaux ne comptent pas baisser les bras puisque la grève illimitée entamée à partir du 8 février est plus que jamais de mise. Le syndicat national des paramédicaux (SAP) vient de décréter la mobilisation générale. Le SAP invite, en effet, ses troupes à se préparer pour la tenue d'un grand rassemblement national, à Alger, sans en fixer de date précise. Le syndicat compte faire une démonstration de force pour prouver sa représentativité et, par voie de conséquence, faire aussi pression sur le ministère de la Santé. Bien avant cette action d'envergure nationale, le SAP organisera, au début la semaine prochaine, deux rassemblements à Alger. Le secrétaire général du syndicat, Lounes Gachi, a en effet indiqué que « ces deux rassemblements qui auront lieu dermain à l'hôpital Mustapha Bacha et après demain lundi à l'hôpital de Bab El Oued concernent uniquement les paramédicaux d'Alger ». Le SAP veut ainsi amener le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a lâché du lest et répondu ainsi favorablement aux revendications des grévistes qui sont plus que jamais mobilisés malgré « les pressions et les intimidations « qu'ils subissent de la part de l'administration. « Si le ministère s'entête à camper dans la même position et ne fait rien pour ouvrir le dialogue avec le syndicat, alors nous allons tenir un grand rassemblement national à Alger vers la fin de la semaine prochaine » dira encore Lounes Gachi, contacté hier par téléphone. Les paramédicaux sont donc déterminés à faire aboutir leurs revendications qui tournent, pour rappel, autour de l'institution du système LMD et leur classification dans la catégorie 11A. Le ministère semble faire la sourde oreille puisqu'il n'a pas encore entamé le dialogue avec le SAP. Bien plus, les paramédicaux ont dénoncé l'attitude du ministère qui refuse d'inviter officiellement le SAP au dialogue. Selon le secrétaire général du SAP « le département de Djamel Ould Abbès a juste voulu prendre langue, de manière officieuse seulement, avec les représentants des grévistes. Or nous voulons une invitation officielle au dialogue et une réunion qui sera sanctionnée par un PV » avait alors souligné le secrétaire général du SAP ajoutant que «cette attitude prouve que le ministère ne veut prendre aucun engagement ». Cette grève qui dure depuis le 8 février commence à pénaliser lourdement les malades au niveau des hôpitaux. Même le corps médical a réagi en appelant à l'ouverture du dialogue entre les deux parties car les établissements hospitaliers sont pratiquement paralysés. Pour le syndicat des paramédicaux, c'est le ministère qui assume l'entière responsabilité de cette fâcheuse situation. « Le bureau national du SAP condamne encore une fois le mutisme du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui, au lieu de se préoccuper des véritables problèmes des paramédicaux et de la population, continue d'occuper les médias pour faire son spectacle » note un communiqué du syndicat rendu public jeudi. Le ministre de la Santé, qui a toujours soutenu que les revendications des paramédicaux ont été prises en charge puisque le statut particulier a été déposé au niveau de la direction générale de la Fonction publique, est au pied du mur car il est tenu d'agir dans les plus brefs délais pour désamorcer cette crise au lieu de considérer que « la grève est illégale ».