Le Président Museveni, au pouvoir depuis 1986, part favori face à une opposition qui l'accuse de préparer des fraudes. Le Président Museveni, au pouvoir depuis 1986, part favori face à une opposition qui l'accuse de préparer des fraudes. Les électeurs ougandais ont commencé hier à voter rapporte le journal l'Express pour élire leurs députés et leur président. Le chef de l'Etat sortant Yoweri Museveni, le "Bismarck des Grands Lacs", comme on l'appelle à Kampala au pouvoir depuis 1986, part favori face à une opposition qui l'accuse de préparer des fraudes. De nombreux bureaux de vote à Kampala ont entamé leurs opérations avec du retard, faute de matériel électoral ou faute d'assesseurs en nombre suffisant pour surveiller la mise en place des urnes et bulletins de vote. Le chef de l'Etat Yoweri Museveni, 66 ans, a pronostiqué une "large victoire" à ce double scrutin. Museveni met en avant le retour à la paix dans le Nord à la faveur de la fuite de la rébellion de l'Armée du résistance du Seigneur (LRA) vers les pays voisins, une croissance économique de plus de 5% depuis 2004, et surtout compter une nouvelle fois sur une opposition divisée. Sept candidats affrontent le président sortant, dont Kizza Besigye, principal adversaire de Yoweri Museveni pour la troisième élection consécutive, qui assure pouvoir l'emporter tout en brandissant la menace d'une révolte populaire à l'égyptienne en cas de fraudes massives. A la tête de la Coalition inter-partis qui regroupe quatre formations d'opposition, Kizza Besigye, ancien médecin personnel de Museveni en rupture de ban avec le chef de l'Etat depuis 1999, a ainsi promis d'annoncer ses propres résultats dès samedi, soit 24 heures avant le délai imposé par la loi à la Commission électorale. "Si la commission électorale publie des résultats dont nous savons qu'ils sont entachés de fraude, nous recommanderons alors au peuple ougandais de régler cette question directement", a alors averti Kizza Besigye lors de son dernier meeting de campagne, mercredi à Kampala. La Commission électorale, accusée de partialité par l'opposition, a jugé cette initiative "inacceptable", invitant les médias à ne pas relayer les résultats du camp Besigye, synonymes de "violation de la Constitution". Yoweri Museveni a menacé pour sa part d'arrestation et de procès toute personne qui contesterait dans la rue les résultats officiels. Fait tout de même notable, l'opposition a bénéficié d'une liberté de mouvement inégalée pour ce scrutin, bien loin du harcèlement judiciaire dont fut l'objet Kizza Besigye en 2006. "En 2006, ils (le parti au pouvoir) ont eu recours au bâton. En 2011, ils ont l'intention d'utiliser la carotte", résumait peu avant le scrutin un diplomate occidental sous couvert d'anonymat. Les électeurs ougandais ont commencé hier à voter rapporte le journal l'Express pour élire leurs députés et leur président. Le chef de l'Etat sortant Yoweri Museveni, le "Bismarck des Grands Lacs", comme on l'appelle à Kampala au pouvoir depuis 1986, part favori face à une opposition qui l'accuse de préparer des fraudes. De nombreux bureaux de vote à Kampala ont entamé leurs opérations avec du retard, faute de matériel électoral ou faute d'assesseurs en nombre suffisant pour surveiller la mise en place des urnes et bulletins de vote. Le chef de l'Etat Yoweri Museveni, 66 ans, a pronostiqué une "large victoire" à ce double scrutin. Museveni met en avant le retour à la paix dans le Nord à la faveur de la fuite de la rébellion de l'Armée du résistance du Seigneur (LRA) vers les pays voisins, une croissance économique de plus de 5% depuis 2004, et surtout compter une nouvelle fois sur une opposition divisée. Sept candidats affrontent le président sortant, dont Kizza Besigye, principal adversaire de Yoweri Museveni pour la troisième élection consécutive, qui assure pouvoir l'emporter tout en brandissant la menace d'une révolte populaire à l'égyptienne en cas de fraudes massives. A la tête de la Coalition inter-partis qui regroupe quatre formations d'opposition, Kizza Besigye, ancien médecin personnel de Museveni en rupture de ban avec le chef de l'Etat depuis 1999, a ainsi promis d'annoncer ses propres résultats dès samedi, soit 24 heures avant le délai imposé par la loi à la Commission électorale. "Si la commission électorale publie des résultats dont nous savons qu'ils sont entachés de fraude, nous recommanderons alors au peuple ougandais de régler cette question directement", a alors averti Kizza Besigye lors de son dernier meeting de campagne, mercredi à Kampala. La Commission électorale, accusée de partialité par l'opposition, a jugé cette initiative "inacceptable", invitant les médias à ne pas relayer les résultats du camp Besigye, synonymes de "violation de la Constitution". Yoweri Museveni a menacé pour sa part d'arrestation et de procès toute personne qui contesterait dans la rue les résultats officiels. Fait tout de même notable, l'opposition a bénéficié d'une liberté de mouvement inégalée pour ce scrutin, bien loin du harcèlement judiciaire dont fut l'objet Kizza Besigye en 2006. "En 2006, ils (le parti au pouvoir) ont eu recours au bâton. En 2011, ils ont l'intention d'utiliser la carotte", résumait peu avant le scrutin un diplomate occidental sous couvert d'anonymat.