Les greffiers de justice qui maintiennent encore leur grève pour le cinquième jour, ont eu, depuis hier, le soutien de leurs collègues les avocats qui refusent d'assister aux audiences qualifiées d'«illégales» puisqu'elles sont gérées par des agents d'exécution et des huissiers de justice depuis hier. «Nous somme là pour soutenir nos collègues greffiers dans leurs revendications et nous ne rejoindrons les salles d'audience qu'après la satisfaction totale de leurs revendications légitimes», nous a affirmé maître Mechri interrogé devant la cour Abane Ramdane à Alger. Il fait noter que l'ensemble du conseil de l'ordre des avocats d'Alger a décidé de boycotter les compositions de magistrats et appelé les instances judiciaires à reporter toutes les affaires jusqu'à ce que «les compositions de magistrats soient conformes à la loi», donc gérés par des greffiers, afin de préserver les droits des justiciables. Cette décision intervient suite au boycott par les greffiers des audiences au niveau de la cour d'Alger et de ses tribunaux et leur remplacement par des huissiers ou des agents d'exécution,nous ont affirmé les avocats rassemblés devant nombreuses cours dans la capitale. «Il est vrai que le correctionnel ne pourrait pas attendre et la grève a pratiquement paralysé tous les établissements de justice à travers le pays, puisque, aujourd'hui encore, les greffiers de plusieurs wilayas de l'ouest du pays à l'instar de Mostaganem, ont rejoint le mouvement, ce qui a obligé la tutelle à réquisitionner les agents d'exécution, mais cette mesure est en elle-même illégale et c'est pour cette raison que les avocats à travers le territoire national ont refusé d'assister aux audiences», nous diront des avocats, affirmant que le code de procédures civiles et administratives et le code de procédures pénales «ne permettent en aucune circonstance de remplacer les greffiers par des huissiers de justice»,ajoutent-ils. Les compositions de magistrats désignées pour trancher les affaires introduites au niveau des différentes juridictions de la cour d'Alger «dans lesquelles des huissiers ont été chargés d'assurer les fonctions des greffiers» constituent «une claire violation de la loi» et «un grave précédent», estimeront d'autres avocats. Il est utile de rappeler que les greffiers de justice sont en grève «pacifique» depuis mercredi dernier dans le but de protester contre les conditions socioprofessionnelles «déplorables» dans lesquelles ils évoluent depuis nombreuses années». Ils exigent également plus de considération car «nous sommes des fonctionnaires du ministère de la Justice et non des robots au service des juges». Dans leurs réclamations aussi, un salaire décent, le paiement des heures supplémentaires, l'adoption du régime indemnitaire et la possibilité de prendre le congé annuel durant toute l'année. C. K. Les greffiers de justice qui maintiennent encore leur grève pour le cinquième jour, ont eu, depuis hier, le soutien de leurs collègues les avocats qui refusent d'assister aux audiences qualifiées d'«illégales» puisqu'elles sont gérées par des agents d'exécution et des huissiers de justice depuis hier. «Nous somme là pour soutenir nos collègues greffiers dans leurs revendications et nous ne rejoindrons les salles d'audience qu'après la satisfaction totale de leurs revendications légitimes», nous a affirmé maître Mechri interrogé devant la cour Abane Ramdane à Alger. Il fait noter que l'ensemble du conseil de l'ordre des avocats d'Alger a décidé de boycotter les compositions de magistrats et appelé les instances judiciaires à reporter toutes les affaires jusqu'à ce que «les compositions de magistrats soient conformes à la loi», donc gérés par des greffiers, afin de préserver les droits des justiciables. Cette décision intervient suite au boycott par les greffiers des audiences au niveau de la cour d'Alger et de ses tribunaux et leur remplacement par des huissiers ou des agents d'exécution,nous ont affirmé les avocats rassemblés devant nombreuses cours dans la capitale. «Il est vrai que le correctionnel ne pourrait pas attendre et la grève a pratiquement paralysé tous les établissements de justice à travers le pays, puisque, aujourd'hui encore, les greffiers de plusieurs wilayas de l'ouest du pays à l'instar de Mostaganem, ont rejoint le mouvement, ce qui a obligé la tutelle à réquisitionner les agents d'exécution, mais cette mesure est en elle-même illégale et c'est pour cette raison que les avocats à travers le territoire national ont refusé d'assister aux audiences», nous diront des avocats, affirmant que le code de procédures civiles et administratives et le code de procédures pénales «ne permettent en aucune circonstance de remplacer les greffiers par des huissiers de justice»,ajoutent-ils. Les compositions de magistrats désignées pour trancher les affaires introduites au niveau des différentes juridictions de la cour d'Alger «dans lesquelles des huissiers ont été chargés d'assurer les fonctions des greffiers» constituent «une claire violation de la loi» et «un grave précédent», estimeront d'autres avocats. Il est utile de rappeler que les greffiers de justice sont en grève «pacifique» depuis mercredi dernier dans le but de protester contre les conditions socioprofessionnelles «déplorables» dans lesquelles ils évoluent depuis nombreuses années». Ils exigent également plus de considération car «nous sommes des fonctionnaires du ministère de la Justice et non des robots au service des juges». Dans leurs réclamations aussi, un salaire décent, le paiement des heures supplémentaires, l'adoption du régime indemnitaire et la possibilité de prendre le congé annuel durant toute l'année. C. K.